On croit connaître les règles. Un jeu, des participants, un gagnant. Et puis tout dérape. Squid Game (2021-2025) n’a jamais été une simple série à suspense : c’est une descente méthodique dans l’horreur, où chaque épreuve tord la nostalgie de l’enfance pour en faire une mécanique de mort.
Derrière le sucre, les rires ou la mélodie d’un carrousel, se cachent l’angoisse, la peur de tomber, la certitude que l’erreur ne pardonne pas. Certaines épreuves marquent plus que d’autres. Voici celles qui vous collent au ventre, bien après l’écran noir.
1. Cache-cache – Le jeu qui tue vraiment
Saison 3, premier jeu. Les joueurs sont divisés en bleus (qui se cachent) et en rouges (armés de couteaux). Les bleus ont quelques minutes pour se dissimuler dans une arène géante, pendant que les rouges les pourchassent. Chaque rouge doit tuer au moins un bleu, sinon il est éliminé. Ce n’est pas une épreuve : c’est une traque. Une chasse à l’homme sous tension, où chaque souffle trahi peut être le dernier. La violence est brute, sanglante, sans filtre. La panique est immédiate, les décisions désespérées. Ce jeu fait voler en éclats toute notion d’éthique ou de stratégie. Il ne reste qu’une règle : survivre… ou tuer.
2. "Un, deux, trois, soleil" – L’ouverture sanglante
Dans la saison 1, ce jeu sert d’introduction brutale à l’univers de Squid Game. D’apparence anodine, il se transforme en carnage dès que la poupée géante détecte un mouvement pendant la phase rouge. Les tirs fusent sans avertissement, et la pelouse se transforme en champ de cadavres. Ce qui rend cette épreuve particulièrement brutale, c’est qu’aucun joueur n’est encore préparé à la réalité du jeu. La surprise, la terreur et l’effet domino provoquent une panique totale. C’est un massacre inaugural, à la fois mécanique et cruel, qui ancre définitivement la série dans la terreur psychologique et la violence absolue.
3. Marelle – L’aléatoire létal
L’épreuve de la marelle revisite le jeu pour enfants avec un sadisme méthodique. Les joueurs doivent traverser un pont constitué de panneaux de verre, certains solides, d’autres qui se brisent sous leur poids. Chaque décision est un pile ou face mortel. Aucun calcul ne permet de prédire les bons pas, surtout pour ceux en tête de file. La peur monte à chaque saut, les corps chutent dans le vide sous les cris de ceux encore en vie. Ce n’est pas seulement brutal parce que ça tue : c’est brutal parce que ça tue dans l’absurde, sans logique ni mérite. L’aléatoire y est plus cruel que n’importe quel adversaire.
4. Les billes – L’amitié broyée
Dans cette épreuve emblématique de la saison 1, les joueurs choisissent librement un partenaire, souvent un ami ou un allié. Ce n’est qu’après que l’on découvre l’enjeu : un seul des deux survivra. Le but est de récupérer toutes les billes de l’autre, selon des règles qu’ils définissent eux-mêmes. Certains se manipulent, d’autres se sacrifient. La violence n’est pas dans le geste, mais dans l’effondrement émotionnel. C’est le cœur du jeu qui explose : la trahison, la culpabilité, la mort d’un proche. Un déchirement intime et silencieux, qui fait de cette épreuve l’une des plus inoubliables et dévastatrices de toute la série.
5. Pentathlon à six – L’épuisement programmé
Le Pentathlon de la saison 2 oblige des équipes de cinq joueurs à réussir une série de cinq mini-jeux inspirés de l’enfance : Ddakji, pierre volante, toupie, Jacks et Hacky Sack. À première vue, rien de mortel. Mais la pression, le compte à rebours et l’enjeu vital transforment cette suite d’épreuves en parcours du combattant mental. L’épuisement psychologique prend le dessus. Certains joueurs échouent à des jeux qu’ils maîtrisaient parfaitement, paralysés par la peur de mal faire. L’élimination est sèche, immédiate. Ici, ce n’est pas la violence qui frappe, mais l’usure, la tension, et la fatigue qui broie les volontés les unes après les autres.
6. Tir à la corde – L’union qui précipite la chute
Le jeu classique du tir à la corde prend une tournure cauchemardesque dans Squid Game saison 1. Les équipes s’affrontent sur une plateforme suspendue dans le vide, et celle qui cède est précipitée dans le néant. La tension monte au fil des secondes, le poids des corps devient insupportable, et les cris de panique accompagnent la chute. Ce n’est pas un joueur qui meurt, mais tout un groupe, souvent conscient qu’il ne pourra pas s’en sortir. C’est une mort collective, brutale, où la solidarité ne suffit pas toujours à compenser la force brute. Une vraie leçon sur la cruauté mathématique du jeu.
7. Saut à la corde – L’épreuve post-trauma
Présentée dans la saison 3, cette variante du saut à la corde se joue au-dessus du vide. Chaque joueur doit franchir un pont étroit en sautant à intervalle régulier. La difficulté est doublée : beaucoup des participants sont encore blessés de l’épreuve précédente. Entorses, fractures, fatigue extrême… tout devient un handicap mortel. Certains joueurs se montrent même stratégiquement cruels, bloquant le passage des autres pour les faire échouer. Ce jeu met en lumière les failles physiques autant que mentales. Il récompense l’opportunisme, punit les fragiles, et pousse chaque concurrent à ses limites les plus brutales.
8. Squid Game – Le duel final
Le jeu éponyme qui clôt la saison 1 oppose Gi-hun et Sang-woo, deux amis brisés par le système. Le terrain est simple : une aire en forme de calamar où il faut repousser ou atteindre l’autre selon des règles minimales. Mais en réalité, tout est permis. Ce qui commence comme un duel ritualisé vire au corps-à-corps boueux, désespéré, violent. Ce n’est plus une épreuve, c’est un règlement de comptes. Et le poids de leur passé commun rend chaque coup plus douloureux. C’est une agonie émotionnelle plus qu’un simple affrontement physique.
9. Mingle – Le chaos musical
Dans la saison 2, Mingle emprunte aux chaises musicales, mais en version tordue. Les joueurs se déplacent sur un manège pendant qu’une musique joue. À l’arrêt, un nombre est annoncé, et les joueurs doivent se regrouper et s’enfermer dans des pièces en fonction. Ceux qui restent dehors sont éliminés. Ceux qui ne forment pas le bon groupe à l’intérieur aussi. C’est une panique chorégraphiée, où la rapidité, la coordination et la chance se mêlent. Le stress est maximal, les trahisons fréquentes. Ce jeu est un piège pour les indécis, un cauchemar de l’instantanéité.
10. Ppopgi – La fragilité à bout de souffle
Introduit dans la saison 1, le jeu du Dalgona (Ppopgi) consiste à découper une forme dans un biscuit ultra-fragile à l’aide d’une simple aiguille. Pas de cris, pas de sang… mais une pression insoutenable. Un geste trop brusque, une fissure, et c’est terminé. Certains lèchent frénétiquement leur bonbon pour le rendre plus malléable, d’autres transpirent sous le regard pesant des gardes armés. Ce jeu, visuellement calme, est en réalité l’un des plus stressants. Il exige une précision extrême sous la menace immédiate. Une tension silencieuse qui étouffe peu à peu.
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Sauter dans le vide, trahir un ami, découper un biscuit sous la menace d’un fusil… Les jeux de Squid Game ne laissent aucune place à l’erreur, et chaque épisode pousse un peu plus loin les limites du supportable. Pour savoir où revoir ces moments aussi absurdes que terrifiants, JustWatch vous permet d’identifier en quelques secondes sur quelles plateformes la série est disponible, selon vos abonnements. Vous pouvez filtrer par service ou réinitialiser les options pour avoir une vue d’ensemble. Un outil simple, idéal pour replonger dans ce théâtre de la survie sans perdre une minute.