En 2025, Les Dents de la mer (1975) fête ses 50 ans. Un chef d'œuvre indiscutable, maintes fois imité mais jamais égalé, qui a initié un véritable sous-genre prolifique du cinéma d’horreur : « le film de requins ». A défaut d’être aussi talentueux que Steven Spielberg, les cinéastes n’ont dès lors pas manqué d’inventivité pour proposer des idées toujours plus folles autour de nos amis les squales (qui, rappelons-le, ne sont réellement méchants qu’au cinéma).
Requins d’eau douce, requins de supermarché, requins mutants, requins fantômes… JustWatch vous propose une liste de films aux pitchs dingues, et donc incontournables pour celles et ceux qui voudraient vivre un été sang pour sang requins en streaming !
Sous la Seine (2024)
Avec 102 millions de vues sur Netflix, Sous la Seine (2024) a été l’une des plus grandes surprises récentes sur la plateforme. Il faut dire que la proposition de Xavier Gens ne pouvait pas laisser indifférent : un requin affamé égaré dans les eaux de la capitale alors que se prépare une épreuve sportive. Dévoilé un peu en amont des Jeux de Paris 2024 (un vrai coup marketing !), le long métrage a immédiatement trouvé son public, conquis par ce concept WTF, la qualité des effets visuels et les multiples références (dont, bien sûr, Les Dents de la Mer). De quoi donner des idées de suite, surtout après une séquence finale mémorable…
Peur bleue (1999)
On le sait, le requin est le prédateur ultime, forgé par 250 millions d’années d’évolution. Ajoutez-lui un cerveau surdéveloppé, et vous obtenez une véritable machine à tuer intelligente, capable de raisonner, d’élaborer des plans… et de nager en arrière ! C’est le concept du méconnu mais très sympathique Peur bleue (1999), qui voit des scientifiques doper l’intellect des squales pour étudier un potentiel remède à la maladie d’alzheimer : malheureusement, une tempête va faire basculer l’expérience et la base marine où ils opèrent en plein cauchemar. Thomas Jane, Saffron Burrows, Stellan Skarsgård, LL Cool J et Samuel L. Jackson sont au générique du long métrage signé Renny Harlin (58 minutes pour vivre, Cliffhanger).
Bait (2012)
Dans Bait (2012), il y a une grosse… bête. La petite subtilité ici, c’est que le requin, immense et affamé comme toujours, se retrouve dans un supermarché après avoir été emporté par un tsunami. Coincés avec l’animal, les clients vont donc tenter de survivre entre les différents rayons de l’établissement, quitte à transformer des caddies en cages anti-requins. Dans la lignée de Peur Bleue, le film est une série B efficace aux mises à mort spectaculaires.
In the Deep (2017)
Toute personne qui plonge dans une cage anti-requins pour observer les squales craint évidemment qu’un animal n’arrive à y pénétrer. In the Deep (2017) explore une autre peur que vous n’aviez peut-être pas envisagée : que la cage sombre au fond à moins 47 mètres, que le tuyau d’oxygène se détache et qu’il ne reste qu’une petite heure avant de vous noyer. Remonter à la surface est possible, bien sûr, mais ce serait oublier les requins blancs qui rôdent autour de vous dans l’obscurité des profondeurs… Une expérience oppressante à prolonger avec sa suite, 47 Meters Down : Uncaged (2019).
No Way Up (2024)
Survivre à un crash d’avion, c’est un miracle. Mais voir la carlingue s’enfoncer dans l’océan à la merci des squales, ça ce n’est vraiment pas de chance ! C’est ce qui arrive aux quelques survivants de No Way Up (2024), qui se retrouvent coincés dans l’appareil au fond des eaux du Pacifique. Et savoir que le gilet de sauvetage se trouve sous leur siège ne va pas leur être d’un grand secours. PNC et requins aux portes !
The Requin (2022)
« Une chambre sur pilotis au-dessus de l’eau, ça ne risque rien ! » Dans The Requin (2022), les squales n’ont pas de particularité spécifique. Le pitch du film, en revanche, apporte une nouveauté dans le genre, puisqu’on y suit un couple qui se réveille naufragé en pleine mer après qu’une tempête ait emporté leur bungalow pendant la nuit. Un point de départ inédit qui va confronter Alicia Silverstone (Clueless, Batman & Robin) à un survival intense.
Les Dents de la mer 4 : La Revanche (1987)
Oui, le dernier (et nanardesque) chapitre de la saga engendrée – malgré lui – par Spielberg mérite sa place dans cette liste. Pourquoi ? Parce que Les Dents de la mer 4 : La Revanche (1987) n’est pas un film de requins classique, loin de là ! On pourrait même dire que son pitch est surréaliste au sein de cette franchise plutôt solide (Les Dents de la mer 2 et Les Dents de la mer 3 ne sont certes pas au niveau du film original mais restent efficaces). En effet, dans ce dernier opus, le squale (qui grogne !) est piloté par la vengeance. Et il attaque uniquement les membres de la famille Brody, qu’il traque jusque dans les eaux chaudes des Bahamas. Où un grand requin blanc ne peut pas survivre. Michael Caine, illustre comédien égaré dans cette production improbable, ne retiendra qu’une seule chose du tournage : la maison qu’il a pu offrir à sa maman grâce à son cachet ! Bref, un nanar culte.
La saga Sharknado (2013-2018)
Quand Sharknado (2013) débarque, c’est une tornade inattendue qui s’abat sur le marché de la vidéo et du streaming. Le monde entier se prend de passion pour cette histoire de requins emportés par des vents violents et qui s’abattent sur la population tels des essaims volants aux dents acérés. Devant la caméra de Anthony C. Ferrante, Ian Ziering (ex-Beverly Hills) et Tara Reid (ex-American Pie) s’en donnent à coeur joie pour affronter les squales, notamment avec une tronçonneuse (si, si). Cinq suites verront le jour, à raison d’un film par an, et donneront à chaque fois une ampleur inédite au désastre, jusqu’à un voyage dans le temps dans le dernier chapitre, The Last Sharknado : It's About Time ! (2018).
Mega Shark vs. Giant Octopus (2009)
Neuf ans avant que Jason Statham n’affronte un mégalodon dans le spectaculaire En eaux troubles (2018), l’inénarrable studio The Asylum – spécialisé dans les productions à petits budget – avait mis en vedette le requin géant dans Mega Shark vs. Giant Octopus (2009). Comme son titre le laisse entendre, l’immense squale préhistorique affronte ici un poulpe démesuré et rien ne leur résiste : ni un sous-marin, ni une corvette de la Marine, ni un avion de ligne, ni le pont de San Francisco. Immédiatement culte, le film a inspiré toute une saga confrontant le Mega Shark à un Crocosaurus (2010), un Mecha Shark (2014) ou un Kolossus (2015). Autant de monstres géants qui sont par la suite revenus fêter les 25 ans de The Asylum dans le film 2025 Armageddon (2022), qui est un peu le Avengers nanardesque du studio.
Sharktopus (2010)
Un mégalodon peut affronter un poulpe géant… il peut aussi être croisé avec le céphalopode ! Le résultat ? Un hybride avec une gueule de squale mais d’immenses tentacules, baptisé Sharktopus (2010). Décidément, l’inspiration est sans limite quand il s’agit de repousser les frontières du genre, avec ici une ambiance proche d’un épisode du jeu vidéo Resident Evil, confrontant l’équipage d’un navire à la furie de la créature. Et si vous avez aimé, réjouissez-vous car deux suites ont été produites : Sharktopus vs. Pteracuda (2014) qui confronte le monstre à un mutant mi-ptérodactyle mi-barracuda, puis Sharktopus vs. Whalewolf (2015) qui invite une baleine-loup dans la partie. No limit, on vous dit !
Super Shark (2011)
Vous connaissez forcément John Schneider. Si vous avez grandi dans les années 80, il était Bo Duke dans la série Shérif, fais-moi peur (1979). Et si vous êtes de la génération 2000, il a incarné Jonathan Kent dans Smallville (2001). Après avoir vu Super Shark (2011), vous vous souviendrez de lui en héros confronté à un gigantesque super-requin (le titre ne ment pas sur la marchandise) capable de résister aux balles et de se déplacer sur terre. Même un tank n’en vient pas à bout, c’est dire !
Avalanche Sharks : Les dents de la neige (2014)
Vous pensiez être tranquilles en partant skier le temps d’un sympathique spring break ? Pas de chance, la montagne a libéré une horde de requins préhistoriques qui nagent dans la poudreuse comme leurs congénères le font dans l’océan. Dès lors, personne n’est à l’abri des Avalanche Sharks (2014) au savoureux sous-titre français : les dents de la neige. Un délire totalement assumé qui vous fera voir les sports d’hiver autrement ! Dans le même genre, vous pourriez être tentés par Ice Sharks: Requins des glaces (2016) qui présente des squales qui prennent d’assaut la banquise arctique.
Sand Sharks : Les Dents de la plage (2011)
Après les dents de la neige… place aux dents de la plage ! Dans Sand Sharks (2011), les requins peuvent se déplacer dans le sable. De quoi compromettre n’importe quelle bronzette au bord de l’eau et surtout un spring break qui va tourner au bain de sang, sous les yeux de Corin Nemec, inoubliable Parker Lewis de la série culte.
Land Shark (2020)
Manipuler l’ADN d’un requin pour créer la créature la plus puissante et résistante du monde, était-ce une bonne idée ? Assurément non, puisque le monstre indestructible, en mutation génétique permanente, va échapper à ses créateurs et apprendre à nager… dans la terre. Avec son petit côté Tremors (1990) rencontre Peur bleue, Land Shark (2020) est une production chinoise qui n’a rien à envier aux nanars américains du genre.
L'Empire des requins (2017)
Croiser un univers à la Waterworld (1995) et le film de requins, il fallait y penser ! Pour ça, on peut compter sur l'imagination du studio The Asylum qui propose L’Empire des requins (2017), un monde où l’eau recouvre l’intégralité du globe et où les survivants tentent d’échapper à un dictateur aquatique capable de contrôler les requins. Tel un Jules César post-apocalyptique, il envoie ses légions de squales sur quiconque défierait son pouvoir. L’avenir de la Terre va alors dépendre d’une mystérieuse dresseuse de requins, seul espoir contre le tyran…Dans le même genre, vous pourriez aimer Planète des requins (2016).
La Saison des Requins (2020)
Vous pensiez bien connaître la filmographie de Michael Madsen, de Reservoir Dogs (1992) à Kill Bill (2004) ? Pourtant, vous n’avez sans doute pas vu La Saison des Requins (2020) dans lequel le comédien américain, décédé en juillet 2025, s’est illustré. Il joue ici un petit rôle, conseillant à distance trois kayakistes coincés sur une petite île cernée par un grand requin blanc. La subtilité de cette production The Asylum ? L’archipel s’enfonce dans les eaux et nos plaisanciers seront bientôt à la merci du squale. Cela rappelle évidemment les prémisses du solide Instinct de survie - The Shallows (2016) avec Blake Lively… mais en plus nanardesque.
Shark Island (2012)
C’est vrai que le titre français de ce film, Shark Island (2012), est somme toute assez classique et ne semble pas annoncer un pitch mémorable. Le titre original, Shark Week, est dès lors bien plus adapté puisque le long métrage réunit sept inconnus sur une île isolée : ils ne se connaissent pas et ils ont une semaine pour survivre aux pièges mortels et aux centaines de squales qui rôdent. Ou pour le dire autrement : quand Saw (2003) rencontre le film de requins !
Bloody Waters : Eaux Sanglantes (2010)
Le titre de ce film est presque décevant en comparaison des œuvres qui composent cette liste. Mais si on vous dit que Bloody Waters : Eaux Sanglantes (2010) a pour titre original Dinoshark, vous comprendrez qu’il occupe une place de choix dans cette sélection aux dents longues. Libéré du bloc de glace dans lequel il était retenu prisonnier (et congelé), un requin préhistorique va semer la panique sur les côtes. Il faut dire qu’après cette longue hibernation, la bestiole est légitimement affamée. Sortez les jet ski et les grenades, la chasse est ouverte !
Atomic Shark (2016)
« The coast is toast » (qu’on pourrait traduire par « la côte est cuite ») : ce savoureux slogan est celui de Atomic Shark (2016), variation du film de requins façon arme de destruction massive. Car dans ce film, le squale est radioactif et promet un été brûlant aux baigneurs de San Diego qui prennent carrément feu au contact de l’animal. Un conseil, si vous voyez un aileron rouge vif surgir au milieu des vagues, éloignez vous du bord !
Alien Shark (2022)
On connaissait le requin blanc, on ne connaissait pas encore le requin aux yeux verts (fluo). C’est chose faite avec Alien Shark (2022) qui, comme son titre l’indique là encore – c’est l’avantage avec les films de requins, les intitulés sont toujours extrêmement précis et clairs sur la promesse – fait venir la menace de l’espace avec des méchants extraterrestres qui vont manipuler un squale mais aussi des humains et un petit chien transformé en machine à tuer.
Shark Side of the Moon (2022)
Quand ils ont signé leur légendaire album The Dark Side of the Moon en 1973, le groupe Pink Floyd n’imaginait pas que cela allait inspirer un film de requins ! Et pourtant… Dans Shark Side of the Moon (2022), il est bien question de la Lune où vit une civilisation de squales humanoïdes, évoquant le King Shark de The Suicide Squad (2021). Les créatures sont ici beaucoup moins sympathiques et se mettent en tête de croquer l’équipage d’une navette spatiale pour protéger leur territoire.
L'Attaque du requin à 2 têtes (2012)
Au cinéma, c’est déjà difficile d’échapper à un requin à une tête. Alors imaginez faire face à L'Attaque du requin à 2 têtes (2012) ! Derrière ce concept barré, il y a encore le studio The Asylum, décidément très inspiré quand il s’agit de s’amuser avec nos amis les squales. Et ils ne se sont pas arrêtés en si bon chemin puisque plusieurs suites ont suivi, avec à chaque fois de nouvelles gueules supplémentaires : L'Attaque du requin à 3 têtes (2015), L'Attaque du requin à 5 têtes (2017) et L'Attaque du requin à 6 têtes (2018).
Sharkenstein (2016)
« Il est vivant !!! » Et il n’est pas très joli. Mais qu’importe, Sharkenstein (2016) a toute sa place dans cette collection puisqu’il est le fruit de l’expérience d’un savant fou qui s’est mis en tête de créer le requin parfait à partir de morceaux de requins tueurs et d’êtres humains. Et évidemment, la créature suturée (on n’avait jamais vu un aileron comme celui-là !) finit par s’échapper et à semer la panique… Pour notre plus grand plaisir.
Ghost Shark (2013)
Les requins fantômes (ou Chimaeriformes) existent vraiment : c’est un ordre de poissons, cousins des requins, vivant dans les abysses. Au cinéma, le Ghost Shark (2013) est bien différent et bien plus improbable, puisqu’il s’agit d’un squale ectoplasmique capable d’attaquer en mer comme sur la terre ferme. Il lui suffit en effet d’une petite flaque d’eau pour émerger et croquer les malheureux et malheureuses qui se trouvent à portée de mâchoires. Piscine, baignoire, seau d’eau : vous n’êtes à l’abri nulle part !
Zombie Shark (2015)
Sans surprise, un requin mort-vivant n’est pas très différent d’un squale normal : il nage et il mange. Beaucoup. C’est ce que vont découvrir les protagonistes de Zombie Shark (2015) quand les monstres créés dans le cadre d’une expérience scientifique commencent à ensanglanter leurs vacances de rêve sur une île paradisiaque. Un film à ne surtout pas confondre avec Baby Shark, sympathique chanson qui fait danser les enfants !
Ouija Shark (2020)
Le requin-tueur de Ouija Shark (2020) n’a même pas besoin d’eau pour attaquer ses proies. Libéré par un groupe d’amies après une séance d’occultisme sur une planche de ouija trouvée sur la plage, l’esprit du squale rôde dans la ville et dans la forêt, prêt à croquer n’importe qui. Seul un spécialiste des sciences occultes saura pénétrer dans le royaume du requin pour contrecarrer les plans de ce fantôme mortel…
90210 Shark Attack (2015)
Film de requins + malédiction, ça existe ! La preuve avec 90210 Shark Attack (2015) qui voit de jeunes gens massacrés les uns après les autres à Beverly Hills. Tout laisse penser à des attaques de requins : pourtant les victimes ont été tuées à terre. La réponse à cette énigme se trouve dans une dent de requin blanc maudite, qui transforme sa porteuse en squale affamé. Acteurs quasi-amateurs et effets visuels ignobles, oui. Mais pitch de fou !
Shark Exorcist (2015)
Impossible de résister au pitch de Shark Exorcist (2015), dont la bande-annonce multiplie les slogans de génie (« Satan has jaws » ou encore « The only thing more terrifying than a shark in the sea… is a shark in a she ») ! Il est donc ici question de possession squalesque, qui transforme une jeune femme en monstre assoiffé de sang. Face à la menace, oubliez les chasseurs de requins : c’est bien un prêtre exorciste qui pourra affronter le monstre.
Sky Sharks (2020)
Qu’y a-t-il de plus dangereux qu'un requin zombie ? Plusieurs requins zombies volants créés et contrôlés par des Nazis pour prendre le contrôle du monde 70 ans après la Seconde Guerre mondiale ! Comme dans Sharknado, la menace vient du ciel dans Sky Sharks (2020). Mais ce délire total va encore plus loin en mélangeant à peu près tout ce que les autres films du genre ont exploré. Alors oui, c’est n’importe quoi, mais franchement, qui s’en plaindrait ?
Dangerous Animals (2025)
« Pour une fois, le requin n’est pas le monstre. Le monstre, c’est l’homme. » Avec Dangerous Animals (2025), le réalisateur Sean Byrne propose un concept inédit mais ô combien jouissif : faire des squales les armes utilisées par un tueur en série obsédé par ces animaux : après avoir kidnappé ses victimes, il les livre aux requins dans des mises en scène tordues. Dans le rôle de ce personnage inquiétant, Jai Courtney (vu dans Terminator Genisys, Suicide Squad, Die Hard : Belle journée pour mourir) s’éclate et livre une prestation mémorable. Bienvenue à bord !
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