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Quels sont les meilleurs séries et films animés avec Superman, et où les regarder en streaming ?

Quels sont les meilleurs séries et films animés avec Superman, et où les regarder en streaming ?

Justine Charlet

Justine Charlet

Rédacteur JustWatch

Le poing et le visage souvent tournés vers le ciel pour décoller et avancer dans la bonne direction, Superman est une figure incontournable, voire le plus emblématique des super-héros. Grand sauveur d’innocentes vies et capable de dénouer des situations complexes grâce à sa force surhumaine et sa capacité à voler, il a inspiré des générations d’enfants. 

Créé en mars 1933 par le scénariste Jerry Siegel et le dessinateur Joe Shuster, le personnage apparaît pour la première fois dans un comic book américain en juin 1938. Depuis, de nombreuses séries et films, entre autres produits culturels, lui sont consacrés. 

Nous vous proposons un guide JustWatch des meilleurs films et des séries autour de la figure de Superman, en vous rappelant où regarder ces productions sur les plateformes de streaming.

Superman, l’ange de Métropolis (1996 - 2000)

Développé par Bruce Timm, également à la manœuvre de la cultissime Batman : La série animée (1992 - 1995), la série (dont le titre original est Superman: The Animated Series) a modernisé Superman pour une nouvelle génération tout en respectant ses racines classiques. L’animation y est fluide et les épisodes rassemblés en 4 saisons explorent à la fois les menaces extraterrestres et les intrigues plus humaines. Plus humain, le héros y est confronté à des dilemmes moraux, face à des ennemis comme Lex Luthor, Darkseid ou Brainiac, et compte comme alliés emblématiques Lois Lane et Jimmy Olsen.

Mes aventures avec Superman (2023-)

La série Mes aventures avec Superman (2023-) compte deux saisons et 20 épisodes au total. Cette version de Superman a reçu de nombreuses critiques positives, saluant son adaptation fidèle et moderne de l’Homme d’acier. Inspiré de l’anime, la série axe les aventures du super-héros davantage sur la technologie, permettant aux méchants de prendre des formes inédites. Et les personnages secondaires offrent du souffle au justicier. Du côté du graphisme de la série, l’animation s’inspire du style « anime » japonais, avec des scènes d’action dynamiques et un parti pris sur les émotions.

La Ligue des justiciers  / La nouvelle Ligue des justiciers (2001-2006)

Adaptées du comics Justice League of America de DC Comics, les deux séries ont profondément influencé la vision moderne de Superman et de l’univers DC en général. La première met en scène les 7 membres fondateurs de la Ligue (Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Martian Manhunter, The Flash et Hawkgirl). Plus puissant, plus affirmé, plus combatif au combat avec une morale solidement construite face à un monde plus violent, Superman est droit dans ses bottes saillantes dans la première série (2 saisons et 52 épisodes). Dans la deuxième (3 saisons et 39 épisodes), le héros se montre plus vulnérable émotionnellement et s’oppose plus souvent à Batman et aux autres héros, ainsi qu’aux politiciens.

Superman : Red Son (2020)

L’originalité (et l’audace !) du film Superman : Red Son (2020) mérite d’être soulignée : dans cette uchronie politique, les scénaristes se sont demandés ce qu’il se passerait si Superman avait atterri… en URSS au lieu du Kansas. Renversement total des codes du héros classique : Superman devient alors un dirigeant soviétique, Batman un résistant russe anti-Superman et Lex Luthor un patriote et homme politique américain. D’abord un comics, cette adaptation continue cependant à ériger Superman en défenseur du bien.

All-Star Superman (2011)

Basé sur le comic de Grant Morrison et Frank Quitely, cette mini-série animée raconte l’histoire plus introspective d’un Superman qui apprend qu’il est condamné à mourir après avoir absorbé une trop grande dose de rayons solaires. Face à une mort imminente, le superhéros entreprend un dernier voyage pour accomplir de grands actes héroïques tout en réfléchissant à son identité, son humanité et son héritage. À l’action s’ajoute donc la tendresse. Dans un style rétro-futuriste, entre nostalgie et modernité, la série rend un très bel hommage au héros mythique.

Superman/Batman : Ennemis publics (2020)

Divertissement rythmé avec un duo emblématique, Superman/Batman : Ennemis publics (2020) est un excellent film d’action animé avec une intrigue politique captivante où Superman et Batman deviennent des fugitifs quand Lex Luthor, président des Etats-Unis, les accuse à tort de collusion avec un terroriste extraterrestre. Poursuivis par l’armée, les deux héros doivent s’allier à Wonder Woman pour déjouer un complot qui menace la planète. Bon équilibre entre action et réflexion sur la responsabilité des héros, le film est très efficace.

Où voir les meilleurs films et séries de l’univers de Superman en streaming ?

Les aventures de Superman, sous forme d’adaptations animées, cinématographiques ou sérielles, sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et séries sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films et les séries tous services confondus.

16 adaptations qui surpassent leur œuvre originale

16 adaptations qui surpassent leur œuvre originale

Aurélien Bouron

Aurélien Bouron

Rédacteur JustWatch

Certaines adaptations ne se contentent pas de suivre l’œuvre originale : elles la réinventent, la magnifient, ou la rendent accessible à un public bien plus large. Que ce soit au cinéma ou à la télévision, il arrive que le passage à l’écran transcende le matériau de base, le dépouille de ses défauts ou en révèle tout le potentiel. 

Voici 16 adaptations qui, selon beaucoup, vont encore plus loin que le roman, le manga, le film ou la série dont elles sont issues. Mais attention, pour que l’adaptation soit réussie, il faut souvent que le matériel source soit d’une immense qualité. Cette liste fait donc honneur aux bonnes adaptations, mais aussi aux livres, aux séries ou aux films qui ont inspiré les plus grands cinéastes. 

Fight Club (1999) — Adapté du roman de Chuck Palahniuk

Le film Fight Club de David Fincher, sorti en 1999, a propulsé un roman confidentiel au rang de mythe cinématographique. Là où Chuck Palahniuk explore la perte de repères d’une génération, le film en fait une expérience sensorielle et psychologique inoubliable. Sa mise en scène acérée, sa bande-son hypnotique et les performances hallucinantes d’Edward Norton et Brad Pitt donnent un côté brute à ce récit trouble. Fincher ne se contente pas d’illustrer le livre : il en extrait une matière nerveuse, visuelle, qui résonne encore vingt-cinq ans plus tard. Le final, réécrit, est devenu une signature emblématique. Beaucoup ignorent même l’existence du roman — preuve que l’adaptation l’a dépassé dans l’imaginaire collectif. Une œuvre culte, née de l’ombre d’un texte radical.

Ready Player One (2018) — Adapté du roman d’Ernest Cline

Le roman Ready Player One (2018) est un hommage passionné à la pop culture, mais il souffre de longueurs et d’un style parfois rigide. L’adaptation signée Steven Spielberg revoit la structure en profondeur et recentre l’intrigue autour de la quête et du spectacle. Le film dynamite la narration, modernise les références et offre une expérience sensorielle vertigineuse, sans sacrifier le message sur l’évasion numérique. Ce qui relevait du name-dropping constant dans le livre devient un monde fluide et immersif à l’écran. Tout le long du film, on s’amuse à repérer toutes les références, et il y en a beaucoup. Résultat : une aventure plus digeste, plus fun, et plus efficace que le texte dont elle est tirée. Une véritable lettre d’amour à la pop culture signée Spielberg. 

Blade Runner (1982) — Adapté du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick

Avec Blade Runner (1982), Ridley Scott signe une adaptation libre du roman de Philip K. Dick, mais dont l’impact visuel et philosophique dépasse de loin celui de son modèle. Là où le livre joue avec la paranoïa et le délire intérieur, le film distille une ambiance crépusculaire, hantée par des questions sur l’âme, la mémoire et l’humanité. L’univers visuel cyberpunk, la musique de Vangelis, et l’ambiguïté persistante autour de Deckard ont donné naissance à une œuvre culte, bien plus influente que le roman original. Le film n’adapte pas, il recrée — et à ce jeu, il gagne. Avec Blade Runner, nous pouvons faire d’une pierre deux coups, puisque la suite, Blade Runner 2049 (2017) de Denis Villeneuve, est particulièrement réussie. Côté roman, Blade Runner 2, 3 et 4, écrit par K.W. Jeter, n’arrivent pas à la cheville des androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?.

Le Prestige (2006) — Adapté du roman de Christopher Priest

Le roman de Christopher Priest est ingénieux, mais son adaptation par Christopher Nolan lui insuffle une tension dramatique rare. Le Prestige (2006) condense le récit, en intensifie le duel entre les deux magiciens et magnifie son twist final. Grâce au montage non linéaire, à l’atmosphère élégamment sombre et au jeu magnétique de Hugh Jackman et Christian Bale, le film offre une version plus intense et plus accessible que le livre. L’adaptation dépasse son matériau de base en faisant du tour de magie un commentaire sur la narration elle-même. C’est brillant, retors, et inoubliable.

Les Dents de la mer (1975) — Adapté du roman de Peter Benchley

Le roman Jaws de Peter Benchley a connu un certain succès à sa sortie, mais c’est bien Steven Spielberg qui en a fait un mythe. Son adaptation, sortie sous le doux nom Les Dents de la mer (1975), coupe dans les sous-intrigues inutiles, recentre l’action sur la traque du requin et bâtit une tension haletante. Le film invente littéralement le blockbuster moderne. L’absence de requin mécanique dans certaines scènes, due à des soucis techniques, force Spielberg à suggérer plutôt qu’à montrer, ce qui rend le film encore plus terrifiant. Là où le roman s’essouffle, le film monte en puissance. Une leçon de cinéma.

Old Boy (2003) — Adapté du manga de Garon Tsuchiya et Nobuaki Minegishi

Le film Old Boy de Park Chan-wook, sorti en 2003, reprend les grandes lignes du manga original, mais les déforme avec une telle intensité qu’il en résulte une œuvre entièrement nouvelle. Là où le manga se contente d’un thriller sombre et efficace, le film déploie une vision cauchemardesque et presque onirique, où chaque scène semble suspendue entre violence contenue et explosion de rage. Rien n’est laissé au hasard : de la composition des plans à la tension dramatique qui s’accumule jusqu’au choc final, tout participe à une expérience viscérale, immersive, et profondément dérangeante. La mise en scène, baroque et tendue, distille un malaise constant. Tout y est brutal, stylisé, maîtrisé au millimètre près. Le twist final, inoubliable, marque un point de non-retour moral qui glace autant qu’il fascine. Park Chan-wook ne livre pas une adaptation fidèle mais une relecture totale, presque mythologique, où la violence devient une tragédie intime. Une proposition si marquante qu’elle efface presque l’existence du matériau d’origine. Peu de films peuvent s’en vanter.

Normal People (2020) — Adapté du roman de Sally Rooney

Le roman de Sally Rooney a touché une génération entière, mais c’est l’adaptation en série de Normal People (2020) qui a transformé cette histoire d’amour intime en phénomène universel. Les silences, les regards, la distance physique entre Marianne et Connell prennent une ampleur inédite à l’écran. L’écriture minimaliste du livre devient émotion pure grâce au jeu subtil de Daisy Edgar-Jones et Paul Mescal. La série sublime chaque non-dit, chaque malaise adolescent, et capte avec justesse les oscillations du désir et de la solitude. Rarement une adaptation aura été aussi respectueuse tout en allant encore plus loin dans la puissance émotionnelle. Si on vous conseille très fortement de regarder la série (avec des mouchoirs à portée de main), on ne peut que vous suggérer très fortement d’ouvrir les pages de ce magnifique roman (toujours avec des mouchoirs à portée).

V pour Vendetta (2006) — Adapté du roman graphique d’Alan Moore et David Lloyd

Alan Moore renie l’adaptation de son œuvre ? Peut-être. Mais V pour Vendetta (2006) version cinéma a marqué l’imaginaire collectif bien plus profondément que le roman graphique. Le film synthétise les enjeux politiques, accentue le côté dystopique, et offre à Natalie Portman et Hugo Weaving des rôles mémorables. Plus direct, plus cinématographique, il transforme un pamphlet politique en fable visuelle puissante et limpide. Certes, il perd une partie de la complexité de l’œuvre d’origine, mais il y gagne en impact. Le masque de Guy Fawkes est désormais une icône mondiale. Le roman graphique est excellent aussi et présente un angle plus politique et encore plus centré sur l’opposition en fascisme et anarchisme. Comme à peu près tous les titres présentés ici, si vous voulez pleinement profiter de l’adaptation, lire l’œuvre originale est indispensable. 

Casino Royale (2006) — Adapté du roman de Ian Fleming

La première mission de James Bond revue en 2006 par Martin Campbell et Daniel Craig n’a pas juste modernisé le personnage : elle a relevé le niveau. Le roman original posait les bases, mais manquait de tension. Le film Casino Royale, lui, injecte un réalisme brutal, une romance crédible et une vulnérabilité rare chez Bond. Eva Green apporte une complexité inattendue à Vesper Lynd, et le duel de poker devient une bataille d’endurance psychologique. C’est plus qu’un reboot : c’est une refondation, qui redonne à 007 sa noirceur et sa classe. Et qui surpasse sans conteste la source papier.

Dune (2021) — Adapté du roman de Frank Herbert

Le roman de Frank Herbert est dense, philosophique, foisonnant. Il mélange les mythologies, les dynamiques politiques et l’écologie planétaire dans une fresque tentaculaire, parfois étouffante. Denis Villeneuve parvient pourtant à lui rendre justice… tout en le rendant lisible, limpide, presque organique. L’adaptation Dune de 2021 opère une sélection intelligente, affine les enjeux dramatiques, et donne corps aux visions de l’auteur avec une rigueur visuelle à couper le souffle. Là où le livre exige du lecteur une immersion longue et exigeante, le film embarque dès les premiers instants grâce à sa narration fluide, son casting maîtrisé et sa direction artistique magistrale. Ce n’est pas un résumé, c’est une reconfiguration sensorielle, une fresque cinématographique qui parvient à faire vivre un monde aussi vaste qu’intime. Un exploit rare dans la science-fiction moderne. Passer des heures avec les yeux écarquillés, les oreilles vrombissantes, et le cœur palpitant, est étonnamment particulièrement jouissif. 

Call Me by Your Name (2017) — Adapté du roman d’André Aciman

Le roman d’André Aciman est une longue introspection, sensible et littéraire. Le film, Call Me by Your Name (2017) de Luca Guadagnino, lui, se passe de mots superflus et fait parler les corps, les gestes, les silences. Timothée Chalamet et Armie Hammer incarnent avec une justesse saisissante cette histoire d’amour d’été, dans un décor italien baigné de lumière. Le film parvient à transmettre les mêmes émotions que le livre, mais avec une intensité visuelle et une pudeur rare. Là où le roman s’étire parfois, le film trouve son rythme, son souffle, son évidence.

The Office (US - 2005) — Remake de The Office (UK)

Le The Office (2001-2003) original de Ricky Gervais est culte, acide et gênant. Mais son remake américain, porté par Steve Carell, a su transformer le concept en série à la fois drôle, tendre et durable. Là où l’humour britannique frôle parfois le malaise, la version US gagne en profondeur émotionnelle et en développement de personnages. Le ton s’adoucit sans se trahir, et la série devient, au fil des saisons, un portrait hilarant mais touchant de la vie au bureau. Un cas rare où l’adaptation dépasse le modèle, en longévité comme en attachement.

Shameless (US - 2011) — Remake de Shameless (UK)

La version britannique de Shameless (2004-2013) était déjà provocante, mais son pendant américain l’a poussée encore plus loin, saison après saison. En adaptant les Gallaghers au contexte de Chicago, la série US gagne en intensité sociale et en richesse narrative. Le casting mené par William H. Macy et Emmy Rossum donne une nouvelle épaisseur aux personnages, et les intrigues s’étendent sur plus d’une décennie sans perdre leur mordant. C’est cru, drôle, tragique, et souvent plus pertinent que la version d’origine. Un remake qui ne copie pas : il réinvente. Nous ne sommes pourtant presque jamais fan des remakes de séries ou de films déjà particulièrement réussis, mais entre The Office et Shameless, il faut bien avouer qu’il peut y avoir des exceptions.

Buffy contre les vampires (1997) — Adaptation du film Buffy the Vampire Slayer (1992)

Avant la série culte, il y avait un film. Et quel écart entre les deux. Le film Buffy, tueuse de vampires de 1992 était une comédie parodique maladroite. La série, imaginée par Joss Whedon, reprend le concept pour en faire un teen drama surnaturel profond, drôle et souvent bouleversant. Sarah Michelle Gellar incarne une héroïne forte, complexe, pleine de contradictions. La série explore les thèmes de la mort, du destin, de l’adolescence et de l’amour avec une intelligence rare. L’adaptation dépasse son modèle au point qu’on en oublie même qu’il y avait un film.

Scarface (1983) — Remake du film de 1932

Le Scarface de Howard Hawks en 1932 posait les bases du gangster movie. Mais le Scarface (1983) de Brian De Palma, porté par un Al Pacino incandescent, redéfinit tout. Le Miami des années 80, les excès, la coke, la violence, l’ascension et la chute d’un homme : tout est plus intense, plus flamboyant, plus iconique. Les dialogues sont devenus cultes, la bande-son aussi. Le remake a totalement supplanté l’original dans l’imaginaire collectif, et Tony Montana est entré dans la légende. Une preuve éclatante que le remake peut devenir l’œuvre de référence.

Où voir ces adaptations en streaming ?

De Scarface à Normal People, ces adaptations sont aujourd’hui réparties sur plusieurs plateformes de streaming. JustWatch vous permet de savoir en quelques clics où voir chaque titre selon vos abonnements. Dans la liste ci-dessous, cliquez sur les logos de vos plateformes préférées pour n’afficher que les films ou séries disponibles pour vous, ou sélectionnez « réinitialiser » pour consulter l’ensemble de la sélection. Parfait pour redécouvrir ces œuvres qui ont su dépasser leur version originale.

Les 10 épreuves les plus brutales de « Squid Game »

Les 10 épreuves les plus brutales de « Squid Game »

Aurélien Bouron

Aurélien Bouron

Rédacteur JustWatch

On croit connaître les règles. Un jeu, des participants, un gagnant. Et puis tout dérape. Squid Game (2021-2025) n’a jamais été une simple série à suspense : c’est une descente méthodique dans l’horreur, où chaque épreuve tord la nostalgie de l’enfance pour en faire une mécanique de mort. 

Derrière le sucre, les rires ou la mélodie d’un carrousel, se cachent l’angoisse, la peur de tomber, la certitude que l’erreur ne pardonne pas. Certaines épreuves marquent plus que d’autres. Voici celles qui vous collent au ventre, bien après l’écran noir.

1. Cache-cache – Le jeu qui tue vraiment

Saison 3, premier jeu. Les joueurs sont divisés en bleus (qui se cachent) et en rouges (armés de couteaux). Les bleus ont quelques minutes pour se dissimuler dans une arène géante, pendant que les rouges les pourchassent. Chaque rouge doit tuer au moins un bleu, sinon il est éliminé. Ce n’est pas une épreuve : c’est une traque. Une chasse à l’homme sous tension, où chaque souffle trahi peut être le dernier. La violence est brute, sanglante, sans filtre. La panique est immédiate, les décisions désespérées. Ce jeu fait voler en éclats toute notion d’éthique ou de stratégie. Il ne reste qu’une règle : survivre… ou tuer.

2. "Un, deux, trois, soleil" – L’ouverture sanglante

Dans la saison 1, ce jeu sert d’introduction brutale à l’univers de Squid Game. D’apparence anodine, il se transforme en carnage dès que la poupée géante détecte un mouvement pendant la phase rouge. Les tirs fusent sans avertissement, et la pelouse se transforme en champ de cadavres. Ce qui rend cette épreuve particulièrement brutale, c’est qu’aucun joueur n’est encore préparé à la réalité du jeu. La surprise, la terreur et l’effet domino provoquent une panique totale. C’est un massacre inaugural, à la fois mécanique et cruel, qui ancre définitivement la série dans la terreur psychologique et la violence absolue.

3. Marelle – L’aléatoire létal

L’épreuve de la marelle revisite le jeu pour enfants avec un sadisme méthodique. Les joueurs doivent traverser un pont constitué de panneaux de verre, certains solides, d’autres qui se brisent sous leur poids. Chaque décision est un pile ou face mortel. Aucun calcul ne permet de prédire les bons pas, surtout pour ceux en tête de file. La peur monte à chaque saut, les corps chutent dans le vide sous les cris de ceux encore en vie. Ce n’est pas seulement brutal parce que ça tue : c’est brutal parce que ça tue dans l’absurde, sans logique ni mérite. L’aléatoire y est plus cruel que n’importe quel adversaire.

4. Les billes – L’amitié broyée

Dans cette épreuve emblématique de la saison 1, les joueurs choisissent librement un partenaire, souvent un ami ou un allié. Ce n’est qu’après que l’on découvre l’enjeu : un seul des deux survivra. Le but est de récupérer toutes les billes de l’autre, selon des règles qu’ils définissent eux-mêmes. Certains se manipulent, d’autres se sacrifient. La violence n’est pas dans le geste, mais dans l’effondrement émotionnel. C’est le cœur du jeu qui explose : la trahison, la culpabilité, la mort d’un proche. Un déchirement intime et silencieux, qui fait de cette épreuve l’une des plus inoubliables et dévastatrices de toute la série.

5. Pentathlon à six – L’épuisement programmé

Le Pentathlon de la saison 2 oblige des équipes de cinq joueurs à réussir une série de cinq mini-jeux inspirés de l’enfance : Ddakji, pierre volante, toupie, Jacks et Hacky Sack. À première vue, rien de mortel. Mais la pression, le compte à rebours et l’enjeu vital transforment cette suite d’épreuves en parcours du combattant mental. L’épuisement psychologique prend le dessus. Certains joueurs échouent à des jeux qu’ils maîtrisaient parfaitement, paralysés par la peur de mal faire. L’élimination est sèche, immédiate. Ici, ce n’est pas la violence qui frappe, mais l’usure, la tension, et la fatigue qui broie les volontés les unes après les autres.

6. Tir à la corde – L’union qui précipite la chute

Le jeu classique du tir à la corde prend une tournure cauchemardesque dans Squid Game saison 1. Les équipes s’affrontent sur une plateforme suspendue dans le vide, et celle qui cède est précipitée dans le néant. La tension monte au fil des secondes, le poids des corps devient insupportable, et les cris de panique accompagnent la chute. Ce n’est pas un joueur qui meurt, mais tout un groupe, souvent conscient qu’il ne pourra pas s’en sortir. C’est une mort collective, brutale, où la solidarité ne suffit pas toujours à compenser la force brute. Une vraie leçon sur la cruauté mathématique du jeu.

7. Saut à la corde – L’épreuve post-trauma

Présentée dans la saison 3, cette variante du saut à la corde se joue au-dessus du vide. Chaque joueur doit franchir un pont étroit en sautant à intervalle régulier. La difficulté est doublée : beaucoup des participants sont encore blessés de l’épreuve précédente. Entorses, fractures, fatigue extrême… tout devient un handicap mortel. Certains joueurs se montrent même stratégiquement cruels, bloquant le passage des autres pour les faire échouer. Ce jeu met en lumière les failles physiques autant que mentales. Il récompense l’opportunisme, punit les fragiles, et pousse chaque concurrent à ses limites les plus brutales.

8. Squid Game – Le duel final

Le jeu éponyme qui clôt la saison 1 oppose Gi-hun et Sang-woo, deux amis brisés par le système. Le terrain est simple : une aire en forme de calamar où il faut repousser ou atteindre l’autre selon des règles minimales. Mais en réalité, tout est permis. Ce qui commence comme un duel ritualisé vire au corps-à-corps boueux, désespéré, violent. Ce n’est plus une épreuve, c’est un règlement de comptes. Et le poids de leur passé commun rend chaque coup plus douloureux. C’est une agonie émotionnelle plus qu’un simple affrontement physique.

9. Mingle – Le chaos musical

Dans la saison 2, Mingle emprunte aux chaises musicales, mais en version tordue. Les joueurs se déplacent sur un manège pendant qu’une musique joue. À l’arrêt, un nombre est annoncé, et les joueurs doivent se regrouper et s’enfermer dans des pièces en fonction. Ceux qui restent dehors sont éliminés. Ceux qui ne forment pas le bon groupe à l’intérieur aussi. C’est une panique chorégraphiée, où la rapidité, la coordination et la chance se mêlent. Le stress est maximal, les trahisons fréquentes. Ce jeu est un piège pour les indécis, un cauchemar de l’instantanéité.

10. Ppopgi – La fragilité à bout de souffle

Introduit dans la saison 1, le jeu du Dalgona (Ppopgi) consiste à découper une forme dans un biscuit ultra-fragile à l’aide d’une simple aiguille. Pas de cris, pas de sang… mais une pression insoutenable. Un geste trop brusque, une fissure, et c’est terminé. Certains lèchent frénétiquement leur bonbon pour le rendre plus malléable, d’autres transpirent sous le regard pesant des gardes armés. Ce jeu, visuellement calme, est en réalité l’un des plus stressants. Il exige une précision extrême sous la menace immédiate. Une tension silencieuse qui étouffe peu à peu.

Où voir les épreuves de Squid Game en streaming ?

Sauter dans le vide, trahir un ami, découper un biscuit sous la menace d’un fusil… Les jeux de Squid Game ne laissent aucune place à l’erreur, et chaque épisode pousse un peu plus loin les limites du supportable. Pour savoir où revoir ces moments aussi absurdes que terrifiants, JustWatch vous permet d’identifier en quelques secondes sur quelles plateformes la série est disponible, selon vos abonnements. Vous pouvez filtrer par service ou réinitialiser les options pour avoir une vue d’ensemble. Un outil simple, idéal pour replonger dans ce théâtre de la survie sans perdre une minute.

C’est le policier le plus drôle du cinéma : voici tous les « Y’a t-il un flic… » dans l’ordre !

C’est le policier le plus drôle du cinéma : voici tous les « Y’a t-il un flic… » dans l’ordre !

Yoann Sardet

Yoann Sardet

Rédacteur JustWatch

Au panthéon des flics de cinéma, il y a les iconiques et badass Harry Callahan (L’Inspecteur Harry, 1971), Martin Riggs (L’Arme Fatale, 1987), Jimmy "Popeye" Doyle (French Connection, 1971), Vincent Hanna (Heat, 1995), Frank Bullitt (Bullitt, 1968) ou John McClane (Piège de cristal, 1988). Et puis il y a Frank Drebin, un policier au flegme aussi légendaire que les gags énormes qu’il déclenche sur son passage. 

Introduit à la télévision, l’inspecteur gaffeur campé par Leslie Nielsen a été le héros d’une trilogie définitivement culte, baptisée Naked Gun outre-Atlantique et Y’a t-il un flic… en France, relancée en 2025 par Liam Neeson dans le rôle de Drebin Jr. Avant de le découvrir au cinéma, JustWatch vous dit où (re)voir les enquêtes de son illustre paternel sur les plateformes de streaming françaises.

Police Squad ! (1982)

Il n’existe que six épisodes de Police Squad ! (1982). Et pourtant, cette série comique annulée bien trop tôt par la chaîne ABC a marqué le petit écran par son génie du gag absurde. Comme ces comédiens qui se figent dans un faux arrêt sur image pendant le générique, Abraham Lincoln qui s’invite dans chaque introduction ou des titres d’épisodes qui ne sont jamais raccords entre l’affichage à l’écran et ce que déclame le narrateur ! Derrière le show, il y a David Zucker / Jim Abrahams / Jerry Zucker, l’inénarrable trio des ZAZ. Deux ans après le succès de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980), cultissime parodie de film catastrophe, les trois compères se lancent dans un pastiche de série policière et confient le rôle principal au très sérieux Leslie Nielsen, qui campait un médecin flegmatique et hilarant dans leur précédent film. Il trouve ici LE rôle de sa carrière. Et même si Police Squad ! ne durera qu’une saison, il pose les bases d’un personnage qui s’apprête à marquer le grand écran pour le meilleur… et pour le rire.

Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? (1988)

Six ans plus tard, Frank Drebin reprend du service ! Entre-temps, les ZAZ ont peaufiné leur patte comique avec Top Secret ! (1984) et Y a-t-il quelqu'un pour tuer ma femme ? (1986). Il est temps pour eux de retrouver leur policier fétiche et sa chevelure argentée, toujours incarné par Leslie Nielsen dont l’impassible sérieux fait des étincelles au milieu de gags épiques. Entouré de son chef Ed Hocken et de son fidèle souffre-douleur Nordberg (George Kennedy et O.J. Simpson remplacent Alan North et Peter Lupus de la série), Frank Drebin est donc le héros de The Naked Gun: From the Files of Police Squad! (1988), transposé en France en Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?. Il y est question de trafic de stupéfiants, d’hypnose, de baseball et d’une visite de la Reine d’Angleterre qui vont donner lieu à des séquences hilarantes qui ont inscrit le film dans plusieurs classements des meilleures comédies de tous les temps.

Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991)

C’est en solo, sans ses partenaires Jim Abrahams et Jerry Zucker, que David Zucker orchestre la deuxième enquête cinéma de Frank Drebin : Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991). Un épisode qui fait se croiser le super-flic et le Président américain George Bush (incarné par John Roarke) sur fond d’attentat et de négociations sur l'utilisation des énergies fossiles. Et surtout sur fond de jalousie puisque Drebin ne se remet pas de la fin de sa relation avec la douce Jane Spencer (Priscilla Presley) et tente de la reconquérir. Ce qui donnera lieu à une nouvelle fournée de gags mémorables, dont une virée en char d’assaut, un mambo endiablé ou un pastiche de la scène de poterie de Ghost (1990).

Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994)

A l’image de sa séquence d’ouverture parodiant la scène des escaliers des Incorruptibles (qui s’inspirait lui-même du Cuirassé Potemkine), Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994) célèbre le cinéma en faisant de Frank Drebin le seul espoir pour empêcher un attentat pendant la cérémonie des Oscars. Si ce troisième opus est moins marquant que ses prédécesseurs, il se distingue par un grand nombre de caméos (Shannen Doherty, James Earl Jones, Raquel Welch ou Elliott Gould y font des apparitions clins d’oeil) et un final prophétique qui présente l’héritier de Drebin… Après ce film, Leslie Nielsen incarnera à plusieurs reprises des personnages similaires dans Le Détonateur (1998), Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité (2000), Scary Movie 3 (2003) et Scary Movie 4 (2006). Il nous quitte en 2010 à l’âge de 84 ans.

Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? (2025)

La renaissance de la saga Naked Gun a connu une longue gestation. En 2009, un quatrième film avait été envisagé, opposant Leslie Nielsen à de nouvelles recrues. Quelques années plus tard, après la disparition du comédien, c’est un reboot qui était évoqué avec Ed Helms (le dentiste de la trilogie Very Bad Trip) dans le rôle de Frank Drebin. Il faudra attendre 2025 pour voir la saga trouver le chemin du grand écran, dans une suite portée par Liam Neeson. Le comédien trimballe ici son image de dur-à-cuire de Taken (2008) et autres films d’action, créant le même décalage savoureux « sérieux vs. gags » que dans la trilogie originale. Entouré de Pamela Anderson et Paul Walter Hauser, il est donc Frank Drebin Jr. (le bébé aperçu à la fin de Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?). « D’après une histoire vraie totalement inventée », Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? (2025) est à consommer sans modération au cinéma !

Où regarder ces films et séries en streaming ?

Vous êtes prêt.es à scruter les arrières-plans à la recherche du moindre gag ? JustWatch vous dit où retrouver les différentes aventures de Frank Drebin sur vos plateformes de streaming !

  • Del Toro, Bigelow, Jarmusch, Ozon, Lanthimos, Hosoda… : les films les plus attendus du Festival de Venise 2025

    Del Toro, Bigelow, Jarmusch, Ozon, Lanthimos, Hosoda… : les films les plus attendus du Festival de Venise 2025

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    Quel film succèdera au bouleversant et élégant La Chambre d’à côté (2024) de Pedro Almodóvar ? Réponse le 6 septembre prochain, quand le réalisateur Alexander Payne et son jury remettront le Lion d’Or du 82e Festival International du Film de Venise. 21 longs métrages en Compétition et 11 avant-premières Hors Compétition (dont une clôture française) s’y dévoileront sous le regard exigeant et passionné de la planète cinéma : JustWatch vous dit tout des œuvres les plus attendues de cette Mostra 2025.

    « Le Mage du Kremlin » de Olivier Assayas (Compétition)

    Jude Law est Vladimir Poutine. Le Mage du Kremlin (2025) va assurément créer l’événement (et la polémique ?) à la rentrée prochaine, en dévoilant les arcanes du pouvoir russe après la chute de l’URSS, à travers les yeux du conseiller officieux du futur chef d'État. Pour ce thriller adapté du roman de Giuliano da Empoli, qui fait écho à The Apprentice (2024) mais côté soviétique, le réalisateur français Olivier Assayas (Carlos, 2010) s’est également entouré de Paul Dano, Alicia Vikander, Jeffrey Wright ou Zach Galifianakis : une distribution solide qui devrait assurément faire crépiter les flashes des photographes sur le tapis rouge.

    « Jay Kelly » de Noah Baumbach (Compétition)

    Après The Meyerowitz Stories (2017), Marriage Story (2019) et White Noise (2022), Noah Baumbach réunit un casting (très) impressionnant autour de George Clooney. Dans le rôle de Jay Kelly (2025), un homme que tout le monde connaît mais qui ne se connait pas lui-même, il sera entouré de Adam Sandler, Laura Dern, Billy Crudup, Riley Keough, Patrick Wilson, Isla Fisher, Stacy Keach, Jim Broadbent, Greta Gerwig (avec qui Baumbach a coécrit Barbie) ou Emily Mortimer (coscénariste de cette histoire de passage à l’âge adulte… autour d’un adulte) ! 

    « The Voice of Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania (Compétition)

    En quinze ans, la réalisatrice Kaouther Ben Hania s’est imposée comme l’une des voix les plus intéressantes et singulières du cinéma tunisien. La réalisatrice de La Belle et la Meute (2017) et Les Filles d’Olfa (2023) devrait une nouvelle fois livrer une œuvre puissante, tournée en douze mois à peine. The Voice of Hind Rajab (2025) fera ainsi résonner la voix de la fillette palestinienne de six ans tuée avec plusieurs membres de sa famille par les forces israéliennes dans la bande de Gaza et dont l’appel au secours, alors qu’elle était coincée dans une voiture, bouleversa le monde. Dans un communiqué, la cinéaste déclare : « Au cœur de ce film se trouve une chose très simple, et très difficile à vivre. Je ne peux accepter un monde où un enfant appelle à l'aide et où personne ne vient. Cette douleur, cet échec, nous concerne tous. Cette histoire ne concerne pas seulement Gaza. Elle parle d'un deuil universel. Et je crois que la fiction (surtout lorsqu'elle s'inspire d'événements réels, douloureux et vérifiés) est l'outil le plus puissant du cinéma. Plus puissant que le bruit des breaking news ou l'oubli du scrolling. Le cinéma peut préserver la mémoire. Le cinéma peut résister à l'amnésie. Que la voix de Hind Rajab soit entendue ».

    « A House of Dynamite » de Kathryn Bigelow (Compétition)

    Cela fait huit ans que nous étions sans nouvelles de Kathryn Bigelow. La cinéaste américaine, première femme sacrée par l’Oscar de la Meilleur réalisation (pour Démineurs, 2008), n’avait en effet rien tourné depuis le passionnant Detroit en 2017. C’est au cœur de la Maison Blanche qu’elle fait son grand retour, avec A House Of Dynamite (2025) dont le titre est aussi explosif que son pitch : comment les Etats-Unis font face à une attaque de missiles dirigée contre le pays. Idris Elba, Rebecca Ferguson, Greta Lee, Moses Ingram, Jared Harris, Gabriel Basso et Anthony Ramos composeront l’équipe gouvernementale de ce thriller choral.

    « Frankenstein » de Guillermo del Toro (Compétition)

    Voir le réalisateur de Hellboy (2004), Le Labyrinthe de Pan (2006) et La Forme de l'eau (2017) s’attaquer à l’une des plus célèbres icônes du cinéma et de la littérature fantastique a quelque chose de logique. Et de totalement incontournable. Le Frankenstein (2025) de Guillermo Del Toro, immense amoureux des monstres, est l’un des événements les plus attendus de l’automne. Oscar Isaac s’y glisse dans la blouse du Docteur Frankenstein face à Jacob Elordi en créature, dans des décors gothiques à souhait qui magnifie l’histoire imaginée par Mary Shelley. Le tout emmené par une partition d’Alexandre Desplat. La sortie en novembre prochain semble bien lointaine…

    « À pied d'oeuvre » de Valérie Donzelli (Compétition)

    À pied d'oeuvre (2025) marque la toute première sélection de Valérie Donzelli à la Mostra. Déjà passée par les marches de la Compétition du Festival de Cannes (Marguerite & Julien, 2015), la réalisatrice française adapte ici le roman de Franck Courtès (Gallimard, 2023), dans lequel il raconte comment il a glissé peu à peu dans la pauvreté, alors qu’il a abandonné son métier de photographe pour se consacrer à l’écriture. C’est ainsi qu’il va faire l’expérience de la précarité, et de la liberté, avec lucidité et autodérision. Le long métrage est emmené par le talentueux Bastien Bouillon, visage de plus en plus incontournable du cinéma français après ses rôles dans La Nuit du 12 (2022), Le Comte de Monte-Cristo (2024) et Partir un Jour (2025).

    « After the Hunt » de Luca Guadagnino (Hors Compétition)

    Depuis la « claque » Call Me By Your Name (2017), Lucas Guadagnino est l’un des cinéastes les plus attendus par les cinéphiles. Et après Bones and All (2022), Challengers (2024) et Queer (2024), il revient déjà avec After the Hunt (2025) où il dirige l’iconique Julia Roberts. Centré sur les accusations d’une étudiante à l’encontre d’un professeur qui aurait « franchi la ligne », le film va interroger les apparences et les faux semblants. Et après Venise ? Le réalisateur italien a un agenda chargé avec une nouvelle version de American Psycho, le film DC Sgt Rock, la suite de Call Me By Your Name et un biopic sur la création de OpenAI. Vous avez dit passionnant ?

    « Scarlet » de Mamoru Hosoda (Hors Compétition)

    La Traversée du temps (2006), Summer Wars (2009), Les Enfants Loups, Ame & Yuki (2012), Le Garçon et la Bête (2015), Miraï, ma petite soeur (2018), Belle (2021)... Autant de pépites à mettre au crédit de Mamoru Hosoda. Sous la bannière de son Studio Chizu, le cinéaste japonais, talent majeur de la nouvelle vague de l’animation nippone, débarque à Venise avec Scarlet (2025), l’histoire d’une princesse qui doit parvenir à s’échapper du royaume des morts pour éviter l’annihilation. Mêlant la fantasy et l’action, ce projet ambitieux, sombre et violent proposera une approche animée inédite.

    « Father Mother Sister Brother » de Jim Jarmusch (Compétition)

    Si Jim Jarmusch fait partie des « habitués » du Festival de Cannes, il n’avait jamais été convié par la Mostra. Le cinéaste à la chevelure argentée débarque enfin à Venise avec Father Mother Sister Brother (2025), qui revisite en trois histoires les relations entre des frères et soeurs adultes et leur(s) parent(s) quelque peu distant(s), alors qu’ils se retrouvent après plusieurs années de séparation. Tourné entre Paris, l’Irlande et les Etats-Unis, cette comédie que le réalisateur annonce très calme, très subtile et sans musique (!) réunit Cate Blanchett, Adam Driver, Vicky Krieps, Tom Waits et Charlotte Rampling.

    « Chien 51 » de Cédric Jimenez (Hors Compétition)

    C’est sur un polar de science-fiction que tombera le rideau de la 82e Mostra. Et pas n’importe lequel puisque Chien 51 (2025) est l’un des projets français les plus ambitieux de l’année. Porté par un budget de 42 millions d’euros, Cédric Jimenez (La French, Bac Nord, Novembre) adapte le roman de Laurent Gaudé (Actes Sud, 2022) et plonge Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos dans un Paris futuriste qui sépare les différentes classes sociales. Quand l’inventeur d’une IA qui a révolutionné le travail de la police est assassiné, ces deux inspecteurs que tout oppose vont devoir mener l’enquête ensemble… 

    « Bugonia » de Yorgos Lanthimos (Compétition)

    Déjà un nouveau film pour le prolifique Yorgos Lanthimos ! Et comme toujours une intrigue qui attise la curiosité : « deux hommes obsédés par la conspiration kidnappent une grande PDG, convaincus qu'elle est un extraterrestre qui a l'intention de détruire la Terre ». Le décor décalé est posé et permettra au cinéaste de retrouver Emma Stone, à l’affiche de tous ses longs métrages depuis La Favorite (2018) et qui avait obtenu son second Oscar de la Meilleure actrice sous la direction du réalisateur avec Pauvres Créatures (2023). A noter que Bugonia (2025) est un remake du film sud-coréen Save the Green Planet (2003).

    « Orphan » de László Nemes (Compétition)

    En 2015, László Nemes est révélé sur la scène internationale avec son premier long métrage, le film-choc Le Fils de Saul récompensé à Cannes et aux Oscars. Sa deuxième réalisation, Sunset (2018), aura par la suite les honneurs d’une sélection en Compétition à Venise. Et c’est encore à la Mostra que le cinéaste hongrois dévoilera cette année son nouvel opus, Orphan (2025), qui semble s’inspirer de la jeunesse de son propre père, le réalisateur András Jeles, puisque le film racontera la vie d'un garçon à Budapest en 1957, un an après la tentative de révolution hongroise contre l'URSS.

    « L’Etranger » de François Ozon (Compétition)

    Pour son vingt-cinquième long métrage, François Ozon s’attaque à un monument de la littérature : L’Etranger d’Albert Camus, l’un des romans en langue française les plus lus au monde. Étrangement, l'œuvre n’a été adaptée qu’une seule fois au cinéma, en 1967, par Luchino Visconti qui y dirigeait Marcello Mastroianni. Devant la caméra d’Ozon, c’est Benjamin Voisin (révélé par le cinéaste dans Eté 85) qui campe Meursault, jeune homme froid et détaché qui évolue dans l’Algérie de 1938. Comme Frantz (2016), également passé par Venise, L’Etranger a été tourné en noir et blanc.

    « Aucun autre choix » de Park Chan-wook (Compétition)

    Le cinéma sud-coréen sera au rendez-vous de la 85e Mostra grâce à Park Chan-wook. Primé à Venise il y a vingt ans pour Lady Vengeance (2005), le cinéaste revient avec Aucun autre choix (2025), remake du thriller français Le Couperet (2005). Dans ce film noir signé Costa-Gavras, un ingénieur au chômage, prêt à tout pour retrouver un emploi, éliminait tous les candidats répondant aux mêmes offres que lui. Dans la version coréenne, José Garcia est remplacé par Lee Byung-Hun, bien connu des abonné.es Netflix pour avoir récemment incarné le Front-Man de la série Squid Game (2021-2025).

    « The Smashing Machine » de Benny Safdie (Compétition)

    Dwayne Johnson n’est pas qu’une star du cinéma d’action : l’ancien catcheur, connu sous le surnom « The Rock », fait des choix artistiques intéressants qui l’ont notamment amené sur les marches du Festival de Cannes (Southland Tales, 2007) et cette année sur le Lido de Venise. Dans The Smashing Machine (2025), nouvelle production du studio A24, le colosse remonte sur le ring dans le rôle de Mark Kerr, légende du MMA et champion UFC à la fin des années 90. Devant la caméra du réalisateur de Good Time (2017) et Uncut Gems (2019), l’acteur est métamorphosé et devrait livrer une prestation d’ores et déjà annoncée comme la meilleure de sa carrière.

    « In The Hand of Dante » de Julian Schnabel (Hors Compétition)

    Attention, casting sept étoiles : Al Pacino, Gal Gadot, Oscar Isaac, Jason Momoa, John Malkovich, Gerard Butler et… Martin Scorsese, entre autres ! Pour son grand retour à Venise où il a déjà présenté Basquiat (1996), Avant la nuit (2000), Miral (2010) et At Eternity’s Gate (2018), Julian Schnabel réunit un casting de rêve, sans doute le plus impressionnant de la sélection. In The Hand of Dante (2025) est un polar adapté du roman de Nick Tosches, qui nous plonge dans la sombre enquête autour de la réapparition d’un manuscrit de La Divine Comédie.

    « Grace » de Paolo Sorrentino (Compétition)

    Acteur fétiche de Paolo Sorrentino (il a joué sous sa direction dans Il Divo, Silvio et les autres, La Grande Bellezza…), Toni Servillo retrouve le réalisateur italien pour Grace / La Grazia (2025), qui fera l’ouverture à Venise. Peu de choses ont filtré sur le long métrage tourné entre Rome et Turin, qui devrait raconter les derniers jours de la vie d’un Président fictif et « marquer les esprits par sa grande originalité et sa forte résonance avec l’actualité » selon les organisateurs du Festival. C’est la quatrième sélection de Paolo Sorrentino à la Mostra, où il avait remporté le Lion d’Argent pour La Main de Dieu (2021).

    « Dead Man's Wire » de Gus Van Sant (Hors Compétition)

    Il y a un petit air de Un après-midi de chien (1975) qui plane sur Dead Man’s Wire (2025). Déjà parce que le film de Gus Van Sant revisitera une prise d’otage fiévreuse et tendue, survenue en 1977 aux Etats-Unis. Et ensuite parce qu’Al Pacino, inoubliable braqueur de Sidney Lumet, est au générique du long métrage. Face à lui, on retrouve Bill Skarsgård en preneur d’otage et Dacre Montgomery en banquier… et entre les deux hommes, un fil ténu synonyme de vie ou de mort puisqu’il est relié au cou de la victime et à l’arme du « criminel » (un homme sans histoire acculé par les dettes). Le film marque le grand retour du réalisateur de Will Hunting (1997) et Harvey Milk (2008), après sept ans d’absence.

  • De « Sous la Seine » à « Dangerous Animals » : les films de requins les plus fous !

    De « Sous la Seine » à « Dangerous Animals » : les films de requins les plus fous !

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    En 2025, Les Dents de la mer (1975) fête ses 50 ans. Un chef d'œuvre indiscutable, maintes fois imité mais jamais égalé, qui a initié un véritable sous-genre prolifique du cinéma d’horreur : « le film de requins ». A défaut d’être aussi talentueux que Steven Spielberg, les cinéastes n’ont dès lors pas manqué d’inventivité pour proposer des idées toujours plus folles autour de nos amis les squales (qui, rappelons-le, ne sont réellement méchants qu’au cinéma).

    Requins d’eau douce, requins de supermarché, requins mutants, requins fantômes… JustWatch vous propose une liste de films aux pitchs dingues, et donc incontournables pour celles et ceux qui voudraient vivre un été sang pour sang requins en streaming !

    Sous la Seine (2024)

    Avec 102 millions de vues sur Netflix, Sous la Seine (2024) a été l’une des plus grandes surprises récentes sur la plateforme. Il faut dire que la proposition de Xavier Gens ne pouvait pas laisser indifférent : un requin affamé égaré dans les eaux de la capitale alors que se prépare une épreuve sportive. Dévoilé un peu en amont des Jeux de Paris 2024 (un vrai coup marketing !), le long métrage a immédiatement trouvé son public, conquis par ce concept WTF, la qualité des effets visuels et les multiples références (dont, bien sûr, Les Dents de la Mer). De quoi donner des idées de suite, surtout après une séquence finale mémorable…

    Peur bleue (1999)

    On le sait, le requin est le prédateur ultime, forgé par 250 millions d’années d’évolution. Ajoutez-lui un cerveau surdéveloppé, et vous obtenez une véritable machine à tuer intelligente, capable de raisonner, d’élaborer des plans… et de nager en arrière ! C’est le concept du méconnu mais très sympathique Peur bleue (1999), qui voit des scientifiques doper l’intellect des squales pour étudier un potentiel remède à la maladie d’alzheimer : malheureusement, une tempête va faire basculer l’expérience et la base marine où ils opèrent en plein cauchemar. Thomas Jane, Saffron Burrows, Stellan Skarsgård, LL Cool J et Samuel L. Jackson sont au générique du long métrage signé Renny Harlin (58 minutes pour vivre, Cliffhanger).

    Bait (2012)

    Dans Bait (2012), il y a une grosse… bête. La petite subtilité ici, c’est que le requin, immense et affamé comme toujours, se retrouve dans un supermarché après avoir été emporté par un tsunami. Coincés avec l’animal, les clients vont donc tenter de survivre entre les différents rayons de l’établissement, quitte à transformer des caddies en cages anti-requins. Dans la lignée de Peur Bleue, le film est une série B efficace aux mises à mort spectaculaires.

    In the Deep (2017)

    Toute personne qui plonge dans une cage anti-requins pour observer les squales craint évidemment qu’un animal n’arrive à y pénétrer. In the Deep (2017) explore une autre peur que vous n’aviez peut-être pas envisagée : que la cage sombre au fond à moins 47 mètres, que le tuyau d’oxygène se détache et qu’il ne reste qu’une petite heure avant de vous noyer. Remonter à la surface est possible, bien sûr, mais ce serait oublier les requins blancs qui rôdent autour de vous dans l’obscurité des profondeurs… Une expérience oppressante à prolonger avec sa suite, 47 Meters Down : Uncaged (2019).

    No Way Up (2024)

    Survivre à un crash d’avion, c’est un miracle. Mais voir la carlingue s’enfoncer dans l’océan à la merci des squales, ça ce n’est vraiment pas de chance ! C’est ce qui arrive aux quelques survivants de No Way Up (2024), qui se retrouvent coincés dans l’appareil au fond des eaux du Pacifique. Et savoir que le gilet de sauvetage se trouve sous leur siège ne va pas leur être d’un grand secours. PNC et requins aux portes !

    The Requin (2022)

    « Une chambre sur pilotis au-dessus de l’eau, ça ne risque rien ! » Dans The Requin (2022), les squales n’ont pas de particularité spécifique. Le pitch du film, en revanche, apporte une nouveauté dans le genre, puisqu’on y suit un couple qui se réveille naufragé en pleine mer après qu’une tempête ait emporté leur bungalow pendant la nuit. Un point de départ inédit qui va confronter Alicia Silverstone (Clueless, Batman & Robin) à un survival intense.

    Les Dents de la mer 4 : La Revanche (1987)

    Oui, le dernier (et nanardesque) chapitre de la saga engendrée – malgré lui – par Spielberg mérite sa place dans cette liste. Pourquoi ? Parce que Les Dents de la mer 4 : La Revanche (1987) n’est pas un film de requins classique, loin de là ! On pourrait même dire que son pitch est surréaliste au sein de cette franchise plutôt solide (Les Dents de la mer 2 et Les Dents de la mer 3 ne sont certes pas au niveau du film original mais restent efficaces). En effet, dans ce dernier opus, le squale (qui grogne !) est piloté par la vengeance. Et il attaque uniquement les membres de la famille Brody, qu’il traque jusque dans les eaux chaudes des Bahamas. Où un grand requin blanc ne peut pas survivre. Michael Caine, illustre comédien égaré dans cette production improbable, ne retiendra qu’une seule chose du tournage : la maison qu’il a pu offrir à sa maman grâce à son cachet ! Bref, un nanar culte.

    La saga Sharknado (2013-2018)

    Quand Sharknado (2013) débarque, c’est une tornade inattendue qui s’abat sur le marché de la vidéo et du streaming. Le monde entier se prend de passion pour cette histoire de requins emportés par des vents violents et qui s’abattent sur la population tels des essaims volants aux dents acérés. Devant la caméra de Anthony C. Ferrante, Ian Ziering (ex-Beverly Hills) et Tara Reid (ex-American Pie) s’en donnent à coeur joie pour affronter les squales, notamment avec une tronçonneuse (si, si). Cinq suites verront le jour, à raison d’un film par an, et donneront à chaque fois une ampleur inédite au désastre, jusqu’à un voyage dans le temps dans le dernier chapitre, The Last Sharknado : It's About Time ! (2018).

    Mega Shark vs. Giant Octopus (2009)

    Neuf ans avant que Jason Statham n’affronte un mégalodon dans le spectaculaire En eaux troubles (2018), l’inénarrable studio The Asylum – spécialisé dans les productions à petits budget – avait mis en vedette le requin géant dans Mega Shark vs. Giant Octopus (2009). Comme son titre le laisse entendre, l’immense squale préhistorique affronte ici un poulpe démesuré et rien ne leur résiste : ni un sous-marin, ni une corvette de la Marine, ni un avion de ligne, ni le pont de San Francisco. Immédiatement culte, le film a inspiré toute une saga confrontant le Mega Shark à un Crocosaurus (2010), un Mecha Shark (2014) ou un Kolossus (2015). Autant de monstres géants qui sont par la suite revenus fêter les 25 ans de The Asylum dans le film 2025 Armageddon (2022), qui est un peu le Avengers nanardesque du studio.

    Sharktopus (2010)

    Un mégalodon peut affronter un poulpe géant… il peut aussi être croisé avec le céphalopode ! Le résultat ? Un hybride avec une gueule de squale mais d’immenses tentacules, baptisé Sharktopus (2010). Décidément, l’inspiration est sans limite quand il s’agit de repousser les frontières du genre, avec ici une ambiance proche d’un épisode du jeu vidéo Resident Evil, confrontant l’équipage d’un navire à la furie de la créature. Et si vous avez aimé, réjouissez-vous car deux suites ont été produites : Sharktopus vs. Pteracuda (2014) qui confronte le monstre à un mutant mi-ptérodactyle mi-barracuda, puis Sharktopus vs. Whalewolf (2015) qui invite une baleine-loup dans la partie. No limit, on vous dit !

    Super Shark (2011)

    Vous connaissez forcément John Schneider. Si vous avez grandi dans les années 80, il était Bo Duke dans la série Shérif, fais-moi peur (1979). Et si vous êtes de la génération 2000, il a incarné Jonathan Kent dans Smallville (2001). Après avoir vu Super Shark (2011), vous vous souviendrez de lui en héros confronté à un gigantesque super-requin (le titre ne ment pas sur la marchandise) capable de résister aux balles et de se déplacer sur terre. Même un tank n’en vient pas à bout, c’est dire !

    Avalanche Sharks : Les dents de la neige (2014)

    Vous pensiez être tranquilles en partant skier le temps d’un sympathique spring break ? Pas de chance, la montagne a libéré une horde de requins préhistoriques qui nagent dans la poudreuse comme leurs congénères le font dans l’océan. Dès lors, personne n’est à l’abri des Avalanche Sharks (2014) au savoureux sous-titre français : les dents de la neige. Un délire totalement assumé qui vous fera voir les sports d’hiver autrement ! Dans le même genre, vous pourriez être tentés par Ice Sharks: Requins des glaces (2016) qui présente des squales qui prennent d’assaut la banquise arctique.

    Sand Sharks : Les Dents de la plage (2011)

    Après les dents de la neige… place aux dents de la plage ! Dans Sand Sharks (2011), les requins peuvent se déplacer dans le sable. De quoi compromettre n’importe quelle bronzette au bord de l’eau et surtout un spring break qui va tourner au bain de sang, sous les yeux de Corin Nemec, inoubliable Parker Lewis de la série culte.

    Land Shark (2020)

    Manipuler l’ADN d’un requin pour créer la créature la plus puissante et résistante du monde, était-ce une bonne idée ? Assurément non, puisque le monstre indestructible, en mutation génétique permanente, va échapper à ses créateurs et apprendre à nager… dans la terre. Avec son petit côté Tremors (1990) rencontre Peur bleue, Land Shark (2020) est une production chinoise qui n’a rien à envier aux nanars américains du genre.

    L'Empire des requins (2017)

    Croiser un univers à la Waterworld (1995) et le film de requins, il fallait y penser ! Pour ça, on peut compter sur l'imagination du studio The Asylum qui propose L’Empire des requins (2017), un monde où l’eau recouvre l’intégralité du globe et où les survivants tentent d’échapper à un dictateur aquatique capable de contrôler les requins. Tel un Jules César post-apocalyptique, il envoie ses légions de squales sur quiconque défierait son pouvoir. L’avenir de la Terre va alors dépendre d’une mystérieuse dresseuse de requins, seul espoir contre le tyran…Dans le même genre, vous pourriez aimer Planète des requins (2016).

    La Saison des Requins (2020)

    Vous pensiez bien connaître la filmographie de Michael Madsen, de Reservoir Dogs (1992) à Kill Bill (2004) ? Pourtant, vous n’avez sans doute pas vu La Saison des Requins (2020) dans lequel le comédien américain, décédé en juillet 2025, s’est illustré. Il joue ici un petit rôle, conseillant à distance trois kayakistes coincés sur une petite île cernée par un grand requin blanc. La subtilité de cette production The Asylum ? L’archipel s’enfonce dans les eaux et nos plaisanciers seront bientôt à la merci du squale. Cela rappelle évidemment les prémisses du solide Instinct de survie - The Shallows (2016) avec Blake Lively… mais en plus nanardesque.

    Shark Island (2012)

    C’est vrai que le titre français de ce film, Shark Island (2012), est somme toute assez classique et ne semble pas annoncer un pitch mémorable. Le titre original, Shark Week, est dès lors bien plus adapté puisque le long métrage réunit sept inconnus sur une île isolée : ils ne se connaissent pas et ils ont une semaine pour survivre aux pièges mortels et aux centaines de squales qui rôdent. Ou pour le dire autrement : quand Saw (2003) rencontre le film de requins !

    Bloody Waters : Eaux Sanglantes (2010)

    Le titre de ce film est presque décevant en comparaison des œuvres qui composent cette liste. Mais si on vous dit que Bloody Waters : Eaux Sanglantes (2010) a pour titre original Dinoshark, vous comprendrez qu’il occupe une place de choix dans cette sélection aux dents longues. Libéré du bloc de glace dans lequel il était retenu prisonnier (et congelé), un requin préhistorique va semer la panique sur les côtes. Il faut dire qu’après cette longue hibernation, la bestiole est légitimement affamée. Sortez les jet ski et les grenades, la chasse est ouverte !

    Atomic Shark (2016)

    « The coast is toast » (qu’on pourrait traduire par « la côte est cuite ») : ce savoureux slogan est celui de Atomic Shark (2016), variation du film de requins façon arme de destruction massive. Car dans ce film, le squale est radioactif et promet un été brûlant aux baigneurs de San Diego qui prennent carrément feu au contact de l’animal. Un conseil, si vous voyez un aileron rouge vif surgir au milieu des vagues, éloignez vous du bord !

    Alien Shark (2022)

    On connaissait le requin blanc, on ne connaissait pas encore le requin aux yeux verts (fluo). C’est chose faite avec Alien Shark (2022) qui, comme son titre l’indique là encore – c’est l’avantage avec les films de requins, les intitulés sont toujours extrêmement précis et clairs sur la promesse – fait venir la menace de l’espace avec des méchants extraterrestres qui vont manipuler un squale mais aussi des humains et un petit chien transformé en machine à tuer.

    Shark Side of the Moon (2022)

    Quand ils ont signé leur légendaire album The Dark Side of the Moon en 1973, le groupe Pink Floyd n’imaginait pas que cela allait inspirer un film de requins ! Et pourtant… Dans Shark Side of the Moon (2022), il est bien question de la Lune où vit une civilisation de squales humanoïdes, évoquant le King Shark de The Suicide Squad (2021). Les créatures sont ici beaucoup moins sympathiques et se mettent en tête de croquer l’équipage d’une navette spatiale pour protéger leur territoire.

    L'Attaque du requin à 2 têtes (2012)

    Au cinéma, c’est déjà difficile d’échapper à un requin à une tête. Alors imaginez faire face à L'Attaque du requin à 2 têtes (2012) ! Derrière ce concept barré, il y a encore le studio The Asylum, décidément très inspiré quand il s’agit de s’amuser avec nos amis les squales. Et ils ne se sont pas arrêtés en si bon chemin puisque plusieurs suites ont suivi, avec à chaque fois de nouvelles gueules supplémentaires : L'Attaque du requin à 3 têtes (2015), L'Attaque du requin à 5 têtes (2017) et L'Attaque du requin à 6 têtes (2018).

    Sharkenstein (2016)

    « Il est vivant !!! » Et il n’est pas très joli. Mais qu’importe, Sharkenstein (2016) a toute sa place dans cette collection puisqu’il est le fruit de l’expérience d’un savant fou qui s’est mis en tête de créer le requin parfait à partir de morceaux de requins tueurs et d’êtres humains. Et évidemment, la créature suturée (on n’avait jamais vu un aileron comme celui-là !) finit par s’échapper et à semer la panique… Pour notre plus grand plaisir.

    Ghost Shark (2013)

    Les requins fantômes (ou Chimaeriformes) existent vraiment : c’est un ordre de poissons, cousins des requins, vivant dans les abysses. Au cinéma, le Ghost Shark (2013) est bien différent et bien plus improbable, puisqu’il s’agit d’un squale ectoplasmique capable d’attaquer en mer comme sur la terre ferme. Il lui suffit en effet d’une petite flaque d’eau pour émerger et croquer les malheureux et malheureuses qui se trouvent à portée de mâchoires. Piscine, baignoire, seau d’eau : vous n’êtes à l’abri nulle part !  

    Zombie Shark (2015)

    Sans surprise, un requin mort-vivant n’est pas très différent d’un squale normal : il nage et il mange. Beaucoup. C’est ce que vont découvrir les protagonistes de Zombie Shark (2015) quand les monstres créés dans le cadre d’une expérience scientifique commencent à ensanglanter leurs vacances de rêve sur une île paradisiaque. Un film à ne surtout pas confondre avec Baby Shark, sympathique chanson qui fait danser les enfants !

    Ouija Shark (2020)

    Le requin-tueur de Ouija Shark (2020) n’a même pas besoin d’eau pour attaquer ses proies. Libéré par un groupe d’amies après une séance d’occultisme sur une planche de ouija trouvée sur la plage, l’esprit du squale rôde dans la ville et dans la forêt, prêt à croquer n’importe qui. Seul un spécialiste des sciences occultes saura pénétrer dans le royaume du requin pour contrecarrer les plans de ce fantôme mortel…

    90210 Shark Attack (2015)

    Film de requins + malédiction, ça existe ! La preuve avec 90210 Shark Attack (2015) qui voit de jeunes gens massacrés les uns après les autres à Beverly Hills. Tout laisse penser à des attaques de requins : pourtant les victimes ont été tuées à terre. La réponse à cette énigme se trouve dans une dent de requin blanc maudite, qui transforme sa porteuse en squale affamé. Acteurs quasi-amateurs et effets visuels ignobles, oui. Mais pitch de fou !

    Shark Exorcist (2015)

    Impossible de résister au pitch de Shark Exorcist (2015), dont la bande-annonce multiplie les slogans de génie (« Satan has jaws » ou encore « The only thing more terrifying than a shark in the sea… is a shark in a she ») ! Il est donc ici question de possession squalesque, qui transforme une jeune femme en monstre assoiffé de sang. Face à la menace, oubliez les chasseurs de requins : c’est bien un prêtre exorciste qui pourra affronter le monstre.

    Sky Sharks (2020)

    Qu’y a-t-il de plus dangereux qu'un requin zombie ? Plusieurs requins zombies volants créés et contrôlés par des Nazis pour prendre le contrôle du monde 70 ans après la Seconde Guerre mondiale ! Comme dans Sharknado, la menace vient du ciel dans Sky Sharks (2020). Mais ce délire total va encore plus loin en mélangeant à peu près tout ce que les autres films du genre ont exploré. Alors oui, c’est n’importe quoi, mais franchement, qui s’en plaindrait ?

    Dangerous Animals (2025)

    « Pour une fois, le requin n’est pas le monstre. Le monstre, c’est l’homme. » Avec Dangerous Animals (2025), le réalisateur Sean Byrne propose un concept inédit mais ô combien jouissif : faire des squales les armes utilisées par un tueur en série obsédé par ces animaux : après avoir kidnappé ses victimes, il les livre aux requins dans des mises en scène tordues. Dans le rôle de ce personnage inquiétant, Jai Courtney (vu dans Terminator Genisys, Suicide Squad, Die Hard : Belle journée pour mourir) s’éclate et livre une prestation mémorable. Bienvenue à bord !

    Où regarder ces films de requins en streaming ?

    Alors, est-ce que cette sélection vous a donné envie de plonger ? Pour vous aider à retrouver les films de requins disponibles dans votre abonnement streaming, suivez le guide JustWatch en cliquant sur l’icône de votre plateforme !

  • Où retrouver les comédiens du casting de « Squid Game » après la saison 3 ?

    Où retrouver les comédiens du casting de « Squid Game » après la saison 3 ?

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Avec sa saison 3 tournée de juillet 2023 à juin 2024 et sortie un an plus tard, Netflix clôt le chapitre Squid Game (2021-2025), série sud-coréenne qui a tenu en haleine pendant 4 ans ses streamers du monde entier. En attendant une éventuelle version hollywoodienne, les comédiens devenus les visages de ce jeu pervers aux millions de vues ont travaillé sur différents projets, des virages auxquels la notoriété leur a permis d’accéder. 

    Nous vous proposons un guide JustWatch autour des comédiens de la série Squid Game et les productions dans lesquelles il est désormais possible de les voir. Tout en vous rappelant où les regarder sur les plateformes de streaming.

    Lee Jung-jae (Seong Gi-hun / Joueur 456)

    Acteur et désormais réalisateur, Jung-jae a tenu le rôle emblématique du joueur 456, héros de Squid Game. En parallèle, il a pu jouer dans d’autres productions, y compris The Acolyte (2024), une série américaine issue de l’univers Star Wars, où il a tenu le rôle du maître Jedi Sol. On l’a vu aussi dans le film Revolver (2024) de Oh Seung-uk, où il joue un chef de police. Il est également partie prenante d’un business destiné à promouvoir ses pairs puisqu’il a fondé en 2016 avec d’autres acteurs l’agence Artist Company.

    Jung Ho-yeon (Kang Sae-byeok / Joueur 067)

    Depuis la fin de Squid Game, où elle interprétait une joueuse souhaitant offrir une vie meilleure à son frère et sa mère, l’actrice a signé un contrat exclusif avec BH Entertainment, l’agence fondée par son co-star Lee Byung-hun, avec l’objectif de propulser sa carrière à l’international. Elle tient un rôle dans la série Disclaimer (2024) où elle joue l’assistante de Cate Blanchett, et vient d’achever le tournage du film Hope (2026) de Na Hong-jin. L’actrice sera aussi à l’affiche de The Hole de Kim Jee-woon avec Christian Slater et de The Governesses de Joe Talbot avec Lily-Rose Depp, projet évoqué en 2022 mais dont on n'est sans nouvelles depuis.

    Park Sung-hoon (Cho Hyu-ju / Joueur 120)

    Interpréter une femme trans en saison 3 l’a confronté à certaines critiques mais l’acteur a reçu un soutien fort de la communauté LGBTQ+. En décembre 2024, en plein deuil national après un crash aérien, l’acteur commet une bourde en publiant sur son compte Instagram une image parodique de Squid Game. La polémique le conduit à se retirer d’un projet de drama intitulé Bon Appetit, Your Majesty (2025). Il sera en revanche dans Night Fever (2025) de Kim Pan-soo où il joue un ancien boxeur accusé de meurtre.

    Lee Byung-hun (Hwang In-ho / Joueur 001)

    Après la saison 3 de Squid Game, Lee Byung-hun, qui incarnait le Maître du jeu dans la série, a prêté sa voix au roi démoniaque Gwi-Ma dans le film d’animation à succès KPop Demon Hunters (2025). Dans The Match (2025), sorti cette année aussi, où il incarne un champion de jeu de go. Il a également terminé le tournage de No Other Choice (2025). Dans ce thriller comique noir réalisé par Park Chan-wook, il joue Man-soo, un homme licencié après 25 ans de carrière et qui lutte pour subvenir aux besoins de sa famille. 

    Roh Jae-won (Nam-gyu/Joueur 124)

    Celui qui joue l’un des méchants de Squid Game, le dénommé Nam-gyu, poursuit une ascension fulgurante dans le cinéma et sur le petit écran sud-coréens. En 2025 est également sorti Nine Puzzles, une série où il incarne un directeur de clinique. Dans la saison 2 de All of Us Are Dead (2022-) qui rentrera en tournage cette année - trois ans après la première saison, de nouveaux noms ont été annoncés dont celui de Roh Jae-won. 

    Wi Ha-joon (Hwang Jun-ho)

    Survivant miraculeusement à une balle tirée par son frère In-ho, le détective part ensuite désespérément à sa recherche et à celle de l’île, espérant trouver des preuves du jeu. Très présent dans l’industrie audiovisuelle de son pays, l’acteur Wi Ha-joon était au casting des séries Gyenongseong Creature (2023-2024) et The Midnight Romance in Hagwon en 2024, et dans un épisode de Shark: The Storm en 2025.

    Yang Dong-geun (Park Yong-sik / Joueur 007)

    Rentré dans le jeu avec sa mère, ce joueur compulsif a tenté de la protéger tout au long des épreuves avant qu’elle ne le poignarde dans le dos à la saison 3. Artiste de hip-hop, connu sous le nom de YDG, Yang a participé à une autre série, en parallèle de Squid Game : il s’agit de Secret Playlist (2023), un drama adapté d’un webtoon autour d’une étudiante qui mène une double vie de chanteuse et dans lequel il joue le père de l’héroïne.

    Kang Ae-sim (Jang Geum-ja / Joueur 149)

    La mère de Yong-sik est entrée dans le jeu pour rembourser les dettes de jeu de son fils. Mais le jeu tourne mal pour elle et, après avoir poignardé son fils, rongée par la culpabilité, finit par se pendre. En 2025, la comédienne chevronnée Kang Ae-sim était aussi à l’affiche de la mini-série Oh My Ghost Clients (2025) et jouera dans Cheot, Sarangeul Wihayeo.

    Où voir en streaming le casting de la saison 3 de Squid Game ?

    Les films et séries dans lesquels les comédiennes et comédiens de la saison 3 de Squid Game ont ensuite joué sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et séries sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films ou séries tous services confondus.

  • Que pouvons-nous attendre de la San Diego Comic-Con 2025?

    Que pouvons-nous attendre de la San Diego Comic-Con 2025?

    Maëlle Beauget-Uhl

    Maëlle Beauget-Uhl

    Rédacteur JustWatch

    Comme tous les ans, la San Diego Comic-Con (SDCC), va faire vibrer l’industrie du divertissement. Si chaque été, les plus gros studios se voient attribuer un panel pour présenter de prochains gros projets comme des films et des séries TV dans le fameux Hall H, cette année, c’est Marvel Studios qui sera absent de cette édition. 

    Le studio nous avait habitués à sa présence chaque année, mais il semblerait qu’il fasse cette fois l’impasse sur cet événement cultissime de la pop-culture pour mieux préparer l'édition de 2026. Rassurez-vous le Hall H et la SDCC ne seront pas en manque de projets tous plus excitants les uns que les autres. Dans ce guide, vous découvrirez 10 des plus gros panels présentés à la comic-con 2025.

    Percy Jackson et les Olympiens - Saison 2 (2025)

    Le cast et les créateurs de la série Disney+ à succès Percy Jackson et les Olympiens (2023) seront bien présents dans le Hall H afin d’offrir aux fans quelques images exclusives et certains secrets de tournages de cette très anticipée seconde saison, qui sera basée sur le livre Percy Jackson: La mer des Monstres. Les acteur principaux tels que Walker Scobell, Leah Sava Jeffries, Aryan Simhadri, Charlie Bushnell, Dior Goodjohn et Daniel Diemer ainsi que les producteurs exécutifs seront donc présents le 24 juillet sur la scène du Hall H, en attendant la sortie de la saison 2 au mois de décembre. 

    Georges Lucas, Lucas Museum of Narrative Art (2026)

    Bien que Disney ne présente aucun projet lié à l’univers Star Wars (1977) cette année, George Lucas sera présent pour la première fois à la San Diego Comic-Con, dans un panel exceptionnel lié à l’ouverture du spectaculaire musée consacré aux arts narratifs en Californie, le Lucas Museum of Narrative Art, qui ouvrira en 2026. Le réalisateur légendaire sera également accompagné de Guillermo del Toro qui est également membre du comité du musée, ainsi que de Doug Chiang‍, le production designer qui a travaillé dans l’univers Star Wars pendant des années. Le panel sera également modéré par l’actrice, chanteuse, productrice et passionnée de fantasy et de science-fiction, Queen Latifah. 

    Alien: Earth (2025)

    Après la sortie d’Alien: Romulus (2024) sur grand écran l’année dernière, c’est maintenant sur le petit écran que la franchise Alien va faire son retour. Alien: Earth, une série FX qui sortira en août sur Disney+, sera présentée à la Comic Con le jeudi 24 juillet. Le cast et les créateurs devraient être présents, ce qui inclura notamment Sydney Chandler, Timothy Olyphant ou encore Alex Lawther. Le premier épisode devrait également être diffusé dans son intégralité et sera suivi d’un Q&A avec le public. 

    Predator: Badlands (2025)

    La franchise Predator fera également son entrée dans le Hall H le vendredi 25 juillet. Alors qu’une bande-annonce vient de sortir, Predator: Badlands (2025) qui mettra en vedette Elle Fanning semble particulièrement prometteur. Le réalisateur Dan Trachtenberg qui était déjà aux commandes de Prey (2022), présentera sûrement aux fans de nouvelles images exclusives, voir un extrait ou une nouvelle bande-annonce. Même si les informations concernant ce panel sont encore assez restreintes, les fans ne devraient pas être déçus par cette présentation de Disney dans le Hall H, qui fait toujours en sorte de faire plaisir aux fans se rendant à la Comic-Con.

    Tron: Ares (2025)

    Le 25 juillet promet d’être une grosse journée pour Disney qui présentera également de nouvelles images de Tron: Ares (2025), dont la sortie est prévue pour le mois d’octobre, soit 15 ans après la sortie de Tron: L'Héritage (2010). Le réalisateur Joachim Rønning, qui a déjà collaboré trois fois auparavant avec Disney, est confirmé pour ce panel, aux côtés de certains membres du casting. Si des confirmations devraient avoir lieu dans les prochains jours, le panel d’invités pourrait inclure Jared Leto, Jeff Bridges, Evan Peters, Great Lee, Jodie Smith et Gillian Anderson. 

    Projet Dernière Chance (2026)

    La bande-annonce de Projet Dernière Chance (2026), ou Project Hail Mary en anglais, a engrangé plus de 400M de vues dès sa première semaine de sortie, ce qui serait un record pour une bande-annonce d’un film original. Ryan Gosling et Sandra Hüller seront à l'affiche de cette adaptation du roman à succès d’Andy Weir, dans lequel Gosling jouera le rôle d’un professeur de science se réveillant dans un vaisseau à des années lumières de chez lui, sans savoir ni pourquoi, ni comment. Le casting et les créateurs seront donc présents dans ce qui devrait être un panel interstellaire, le 26 juillet sur la scène du Hall H. 

    Marche ou Crève (2025)

    La prochaine adaptation du roman dystopique de Stephen King, Marche ou Crève (2025) sera mise à l'honneur par Lionsgate dans le Hall H le vendredi 25 juillet. Le panel sera présenté par les créateurs du podcast The KingCast, Eric Vespe et Anthony Breznican. Le film est réalisé par Francis Lawrence qui semble pour l’instant être absent du panel. Néanmoins, le cast incluant David Jonsson, Tut Nyuot, Garrett Wareing, Charlie Plummer ou encore Mark Hamill, ainsi que le producteur Roy Lee et le scénariste JT Mollner devraient être présents lors du panel. 

    Ça : Bienvenue à Derry (2025)

    Six ans après la sortie de Ça : Chapitre 2 (2019) Bill Skarsgård s'apprête à nouveau à enfiler la perruque et le costume du plus effroyable des clowns dans la nouvelle série HBO Max, Ça: Bienvenue à Derry (2025). La série qui servira de préquelle aux 2 premiers films, se passe dans les années 1960 où une bande d’enfants découvre le terrible secret que renferme la ville de Derry, et peut-être même en saurons-nous plus sur les origines de Pennywise. Le panel devrait avoir lieu en présence des créateurs Andy Muschietti et Barbara Muschietti le 26 juillet, et les fans devraient pouvoir découvrir en exclusivité le premier épisode de la série, qui sortira en septembre sur la plateforme de streaming.

    Outlander: Blood of my Blood (2025)

    La série événement préquelle d’Outlander (2014-), Outlander: Blood of my Blood (2025) qui mettra en lumière l’histoire d’amour des parents de Jamie et Claire, aura le droit à un panel exceptionnel avec une très grande partie du cast, incluant les stars de cette nouvelle série, Harriet Slater, Jamie Roy, Hermione Corfield et Jeremy Irvine, ainsi que le créateur de la série originale Matthew B. Roberts. Ils pourront discuter avec les fans de l’univers Outlander, après la présentation d’images exceptionnelles de tournage et peut-être même de quelques autres surprises. 

    Peacemaker (2025)

    Alors que le Superman (2025) de James Gunn continue de faire voler le box office, le réalisateur et créateur de Peacemaker (2022-) viendra lui-même présenter de nouvelles images de la très attendue et très déjantée deuxième saison de Peacemaker, aux côtés du casting dont John Cena, Danielle Brooks et Jennifer Holland. Ce panel créera forcément l'événement lors de la comic-con, car la série sortira en août, soit un peu plus d’un mois après la sortie de Superman, ce qui permettra aux fans d’en découvrir un peu plus sur la façon dont James Gunn cherche à établir son univers DC.

    Comment trouver en streaming les titres mentionnés dans ce guide? 

    Pour trouver en streaming tous les titres qui sont mentionnés dans ce guide, il n’y a rien de plus simple! Il vous suffit de cliquer sur les titres du titre qui vous intéresse, afin d’en ouvrir la page JustWatch France, et de découvrir où les trouver en streaming. 

  • De « Stranger Things » aux « 4 Fantastiques », zoom sur le parcours de Joseph Quinn

    De « Stranger Things » aux « 4 Fantastiques », zoom sur le parcours de Joseph Quinn

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    En 2022, dans la saison 4 de Stranger Things, les abonné.es Netflix se prennent de passion pour un certain Joseph Quinn. Le comédien britannique, de plus en plus sollicité par les grosses productions hollywoodiennes depuis ce plébiscite mondial, s’est imposé comme l’un des jeunes visages qui comptent et un vrai talent à suivre. Au point, aujourd’hui, de rejoindre l’écurie du Marvel Cinematic Universe et par la suite l’un des biopics les plus attendus des années à venir.

    Vous aussi, vous vous enflammez aussi pour Joseph Quinn ? JustWatch vous liste les films et les séries où voir le comédien sur les plateformes de streaming en France.

    Retour à Howards End (2017)

    Après un rôle régulier dans la série Dickensian (2016) et un épisode de la saison 7 de Game of Thrones (2017), Joseph Quinn s’illustre dans les quatre épisodes de la mini-série Retour à Howards End (2017). L’adaptation BBC du roman de E.M. Forster suit les destins de trois familles dans l’Angleterre du début du XXe siècle. Face à Hayley Atwell, Matthew Macfadyen et Julia Ormand, entre autres, l’acteur incarne Leonard Bast, un jeune homme idéaliste issu d’une famille ouvrière qui rêve de s’extraire de sa condition.

    Catherine the Great (2019)

    Décidément habitué des rôles en costumes (il est apparu entre-temps dans une mini-série adaptée des Misérables), Joseph Quinn fait face à l’immense Helen Mirren, alias Catherine the Great (2019), dans les quatre épisodes de la série HBO centrée sur l'Impératrice de Russie. Sous la supervision du scénariste et auteur Nigel Williams (à l'œuvre sur Elizabeth I en 2005, déjà avec Helen Mirren), le comédien campe le Prince Paul, ambitieux héritier du trône impérial en pleine rivalité avec sa propre mère.

    C.B. Strike (2020)

    Saviez-vous que J.K. Rowling, la créatrice de la saga Harry Potter, a écrit plusieurs romans policiers sous le pseudonyme de Robert Galbraith ? Rassemblés au sein de la collection Les Enquêtes de Cormoran Strike, les sept livres suivent le travail d’un détective privé et de sa fidèle secrétaire, et ont parallèlement été adaptés par la BBC One dans la série C.B. Strike. Joseph Quinn apparaît dans la quatrième saison, qui transpose à l’écran le roman Blanc mortel (Lethal White), dans le rôle d’un jeune homme mentalement instable qui dévoile la mort d’une petite fille aux duo d’enquêteurs Tom Burke / Holliday Grainger.

    Stranger Things (2022)

    Cheveux longs, veste en jean, t-shirt frappé du logo Hellfire Club, doigts de métal prêts à être dégainés : dès son apparition dans la saison 4 de Stranger Things, Joseph Quinn vole la vedette à tous les personnages réguliers de la série (même Eleven !). Rebelle et attachant, son Eddie Munson, accusé à tort du meurtre d’une élève du lycée de Hawkins, va rejoindre la bande de Dustin et Cie pour prouver son innocence et affronter le maléfique Vecna. Jusqu'à un concert final héroïque, tragique et apocalyptique face aux créatures du monde à l’envers…

    Sans un bruit : Jour 1 (2024)

    A défaut de livrer aux spectateurs le troisième volet de la saga post-apocalyptique initiée par Sans un bruit (2018), les studios Paramount Pictures font patienter les fans de l’univers imaginé par John Krasinski avec un prequel sobrement baptisé Sans un bruit : Jour 1 (2024). Le film revient donc au moment où les créatures extraterrestres, ultra-sensibles aux sons, arrivent sur Terre, plongeant le monde dans le silence. Et en particulier la ville de New York où se déroule le long métrage, alors que le discret et froussard Joseph Quinn se joint à Lupita Nyong'o – et son chat – pour tenter de survivre dans la ville dévastée. 

    Gladiator II (2024)

    Après avoir affronté les créatures de Sans un bruit, Joseph Quinn devient lui-même un monstre : l’Empereur Geta, qui codirige Rome avec son jumeau Caracalla (Fred Hechinger) dans Gladiator II (2024). Sadiques et cruels, les deux frères apprécient particulièrement la violence des jeux du Colisée, et notamment les affrontements opposants des gladiateurs (rhinocéros, bateaux, requins… tout y passe !). Habité et le regard fiévreux, Joseph Quinn rappelle notamment le Caligula (1979) incarné par Malcolm McDowell, même si le réalisateur Ridley Scott évoque plutôt Butt-Head et Johnny Rotten comme inspirations !

    Warfare (2025)

    Dans Warfare (2025), Joseph Quinn est plongé avec ses frères d’armes (Will Poulter, Cosmo Jarvis, Charles Melton, Noah Centineo…) dans un moment intense de la bataille de Ramadi, survenue en novembre 2006 en Irak. Piégé dans un bâtiment, un groupe de Navy SEALs américains va y affronter l’ennemi tout en soignant ses propres blessés, en attendant une potentielle exfiltration qui tarde à être déclenchée. Ultra-immersif, ultra-réaliste et adapté d’une histoire vraie, le long métrage réalisé par Alex Garland (Civil War, 2024) et l’ancien soldat Ray Mendoza (qui revisite ici sa propre expérience du combat) a été plébiscité par le public et la critique au moment de sa sortie outre-Atlantique.

    Les 4 Fantastiques : Premiers pas (2025)

    Après la science-fiction, le film de guerre et le péplum, Joseph Quinn poursuit son parcours hollywoodien sans faute chez Marvel. Au sein de la famille super-héroïque des 4 Fantastiques : Premiers pas (2025), il est Johnny Storm alias la Torche Humaine, l’intrépide frère de Sue Storm capable de prendre feu, de manipuler les flammes et de voler à grande vitesse. Avant lui, Chris Evans et Michael B. Jordan s’étaient glissés dans le costume de la tête brûlée du quatuor. Joseph Quinn a toutefois promis que son approche du personnage diffèrerait de ces précédentes itérations : plus sensible, plus intelligent, plus empathique… mais toujours drôle !

    Les Beatles : le quadruple biopic-événement (prochainement)

    C’est d’ores et déjà l’un des films les plus attendus du printemps 2028 (!) : quatre films dédiés aux légendaires Beatles, à raison d’un long métrage racontant l’histoire selon le point de vue de chaque membre du groupe. Devant la caméra de Sam Mendes (Skyfall, 2012), Joseph Quinn sera George Harrison face à Paul Mescal (Paul McCartney), Harris Dickinson (John Lennon) et Barry Keoghan (Ringo Starr). Découvrir la nouvelle vague du cinéma britannique dans la peau des « quatre garçons dans le vent » ? Dire qu’on a hâte serait un euphémisme…

    Où regarder les films et séries avec Joseph Quinn en streaming ?

    Et si, parallèlement à la Pedro Pascal mania, on assistait à la naissance d’une Joseph Quinn mania avec l’arrivée des Fantastic Four dans le MCU ? Pour vous encourager à rejoindre le fan club, JustWatch vous dit où découvrir les films et séries avec Joseph Quinn sur les plateformes de streaming en France. Il suffit de cliquer – ou pas – sur les icônes ci-dessous.

  • Vin Diesel est Riddick : où voir « Pitch Black » et les films de la saga ?

    Vin Diesel est Riddick : où voir « Pitch Black » et les films de la saga ?

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    Si Vin Diesel est indissociable de la « famille » Fast & Furious et du personnage de Dominic Toretto, il a trois autres franchises à son actif au sein de sa filmographie musclée. Les Gardiens de la Galaxie (et plus largement le Marvel Cinematic Universe) où il prête sa voix à Groot ; la trilogie xXx où il joue les espions tatoués et adeptes des sports extrêmes ; et l’univers consacré à Richard B. 

    Riddick, anti-héros galactique, nyctalope et multimédia lancé sur les écrans en 2000 et décliné depuis en films, en jeux vidéo (Escape from Butcher Bay et Assault on Dark Athena) et en courts métrages (Les Chroniques de Riddick: Dark Fury et Riddick: Blindsided). Alors que le premier chapitre des chroniques de Riddick fête ses 25 ans, JustWatch vous dit où voir et revoir ces classiques de la dark sci-fi !

    Les Chroniques de Riddick: Pitch Black (2000)

    Attention, pépite ! Deux ans après son rôle dans Il faut sauver le soldat Ryan (1998) et un an avant d’exploser sur la scène internationale avec Fast & Furious (2001), Vin Diesel prête son impressionnante carrure à un personnage qui marque instantanément les fans de science-fiction. Goggles noires, débardeur, crâne rasé : le mystérieux et mutique Richard B. Riddick fait ses débuts dans Pitch Black (2000). Avec quelques passagers, dont le chasseur de primes qui l’avait arrêté et le ramenait vers sa prison, le criminel nyctalope (il voit dans le noir depuis une opération chirurgicale prodiguée en prison) a survécu au crash de leur vaisseau sur une planète inconnue. Et il devient la meilleure chance de survie du groupe, alors que des créatures nocturnes profitent de la longue éclipse qui s’annonce pour émerger des profondeurs. Malgré son budget limité, le survival de David Twohy est une réussite, grâce à une approche visuelle efficace (soleils aveuglant puis une nuit noire qui donne son titre au film), des monstres inédits imaginés par l’expert Patrick Tatopoulos (à l'oeuvre sur Stargate, Independence Day et Underworld) et surtout ce personnage qui n’est pas sans rappeler le Snake Plissken de New York 1997 (1981). Riddick devait d’ailleurs succomber à la fin du long métrage, mais Vin Diesel et le réalisateur décideront de le faire survivre, convaincus de son potentiel…

    Les Chroniques de Riddick (2004)

    Devenu l’un des nouveaux visages du cinéma d’action hollywoodien grâce à Fast & Furious (2001) et xXx (2002), Vin Diesel ne perd pas de vue son attachement à Riddick. Lui et David Twohy travaillent activement sur la saga de dark sci-fi d’envergure, avec une trilogie qui viendrait compléter Pitch Black de la même façon que Le Seigneur des Anneaux avait prolongé Bilbo le Hobbit dans les écrits de Tolkien. C’est en tout cas leur ambition. Le premier chapitre de ce triptyque est baptisé Les Chroniques de Riddick (2004). On quitte l’approche minimaliste du film original pour une dimension plus épique, qui confronte le personnage aux légions Necromongers menée par le Lord Marshal (Colm Feore). Face à ces soldats impitoyables lancés dans une croisade religieuse pour découvrir l’anteverse, les planètes envahies n’ont qu’une seule alternative : se convertir ou mourir. Riddick, en tant que dernier Furyen (son passé est exploré plus en détail dans la version Director’s Cut, rallongée de 16 minutes), pourrait alors bien être le dernier espoir de la galaxie…

    Riddick (2013)

    Malgré l’ambition du tandem Diesel / Twohy, les résultats de ce premier chapitre sont mitigés. Les 115 millions de dollars de recettes mondiales ne remboursent pas le budget conséquent investi par Universal, et le projet de trilogie est mis en pause. Mais la fanbase est là, l’univers continue de se développer à travers un court métrage animé et un jeu vidéo plébiscité, et Vin Diesel a de la ressource : il négocie son retour en Dominic Toretto dans le final de Fast & Furious : Tokyo Drift (2006) et la suite de la saga auprès d’Universal en échange des droits sur la franchise Riddick. Et c’est en indépendant qu’il monte le second volet, hypothéquant carrément sa propre maison pour boucler le financement. Ce cadre budgétaire impose de revenir à une approche plus minimaliste, et quand Riddick (2013) sort enfin sur les écrans, les spectateurs découvrent une aventure plus proche de Pitch Black que des Chroniques de Riddick. Une planète désolée, des monstres, des chasseurs de primes : le retour aux sources est réussi, et la rentabilité à nouveau au rendez-vous. La trilogie aura bien une conclusion.

    Riddick: Furya (prochainement)

    En août 2024, Vin Diesel dévoile sur ses réseaux sociaux les premières photos du tournage de Riddick: Furya. Son anti-héros iconique devrait y faire ses adieux au public en revenant sur sa mystérieuse planète d’origine, jusqu’ici seulement évoquée dans les différents longs métrages. Peu de détails ont filtré sur le casting et l’intrigue du projet, toujours écrit et réalisé par David Twohy et produit par Vin Diesel et sa sœur Samantha Vincent, qui supervise la plupart des films de son grand frère. Vin Diesel a aussi eu un temps l’ambition de développer une série au sein de la saga Riddick, Merc City, centrée sur les mercenaires et chasseurs de primes de l’univers. Si Riddick: Furya connaît un certain succès, le projet pourrait potentiellement être relancé.

    Où regarder les films « Riddick » en streaming ?

    « Ne me dites pas que vous avez peur du noir… » Si vous voulez faire mentir Riddick, embarquez sans tarder pour Pitch Black et ses suites avec le guide streaming de JustWatch. Un clic sur chaque icône vous permettra de visualiser un coup d'œil si les films sont disponibles sur les plateformes liées à vos abonnements.

  • Quels films et séries Marvel voir avant « Les 4 Fantastiques : Premier pas » ?

    Quels films et séries Marvel voir avant « Les 4 Fantastiques : Premier pas » ?

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    M. Fantastique (Pedro Pascal), La Femme Invisible (Vanessa Kirby), La Torche Humaine (Joseph Quinn) et La Chose (Ebon Moss-Bachrach) : les Fantastic Four font enfin leur entrée dans le Marvel Cinematic Universe, lançant au passage la sixième Phase (eh oui, déjà…) de la franchise super-héroïque. Très attendu par les fans, Les 4 Fantastiques : Premiers pas (2025) parlera aussi aux néophytes du MCU, puisque le film est une origin story assumée qui ne nécessite aucun visionnage « de rattrapage » en amont.

     Et pour cause : l’histoire se déroule dans un univers parallèle rétrofuturiste – précisément la Terre-828 – ce qui explique la non-intervention du quatuor dans les précédents longs métrages de la saga. Néanmoins, il peut être intéressant de (re)voir certains films et séries Marvel pour mieux comprendre quelques subtilités et connexions. A commencer, bien sûr, par Les Quatre Fantastiques (1994), Les 4 Fantastiques (2005), Les 4 fantastiques et le Surfer d'argent (2007) et Les 4 Fantastiques (2015) pour faire connaissance avec les personnages et voir leurs précédentes incarnations. Mais ce n’est pas tout ! JustWatch vous en dit plus, suivez le guide.

    Thunderbolts* (2025)

    Attention, spoiler ! Dans une scène post-générique de Thunderbolts* (2025) qui a indiscutablement hypé les spectateurs, le groupe de anti-héros menés par la nouvelle Black Widow (Florence Pugh) et intronisés comme les nouveaux Avengers voit débarquer sur son écran de contrôle un vaisseau spatial interdimensionnel. Rien de très surprenant dans un MCU déjà rompu aux aventures cosmiques…  sauf que l’appareil au design épuré et rétro est frappé du sigle très reconnaissable des Fantastic Four (un 4 blanc sur fond bleu). Les quatre héros font ainsi leur entrée sur notre Terre-616 : on ignore juste quand et comment cette séquence s'intégrera dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas (2025). Réponse au cinéma…

    Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022)

    Il y a au moins deux bonnes raisons de regarder Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022) en amont de la sortie de Les 4 Fantastiques : Premiers pas (2025). D’abord, comme le titre du film l'indique, on y aborde frontalement la notion de Multivers. Ce concept cher à Marvel permet de comprendre – et d’accepter – qu’une multitude de réalités parallèles cohabitent, et que des ponts entre les dimensions sont possibles grâce à la magie d’un Stephen Strange (Benedict Cumberbatch, qui avait déjà expérimenté cette manipulation périlleuse dans Spider-Man : No Way Home) ou les pouvoirs d’une America Chavez (Xochitl Gomez). Ensuite, on y croise une autre version de l’élastique Reed Richards, campé dans ce monde par un John Krasinski très convaincant et déjà conscient de la notion d’univers parallèles. Au passage, convenons que même si on est persuadé que Pedro Pascal fera un fantastique (!) M. Fantastique, John Krasinski aurait clairement mérité sa propre aventure dans le MCU.

    Deadpool & Wolverine (2024)

    La notion de multivers est également centrale dans la rencontre au sommet entre Deadpool & Wolverine (2024), qui prolonge avec beaucoup d’humour et de surprises les règles des univers parallèles et des variants introduits dans la série Loki (2021) et surveillés par la Time Variance Authority. Et parmi ces surprises – attention spoiler – il y a le grand retour de Chris Evans en Johnny Storm / La Torche Humaine (membre des 4 Fantastiques en 2005 et 2007)… là où les fans attendaient un fringant Captain America. Son apparition est non seulement mémorable et hilarante, mais elle confirme surtout que les univers parallèles seront désormais centraux dans les prochains films du MCU. D’ailleurs, si les trois premières phases étaient réunies sous la bannière de « La Saga de l’Infini », les phases 4,5 et 6 s’intègrent, elles, dans « La Saga du Multivers ». A ce titre, les scènes post-génériques de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania (2023) et The Marvels (2023) sont intéressantes à rattraper.

    Les Éternels (2021)

    Confié à Chloé Zhao, Les Éternels (2021) occupe une place à part dans le MCU. Grâce à son approche visuelle subtile et la patte de la réalisatrice oscarisée de Nomadland (2020). Et parce que le long métrage introduit pour la première fois la dimension cosmique au sein de l’univers cinématographique Marvel. Comprendre qui sont les Éternels, les Déviants et les Célestes (ce qui n’est pas toujours simples, on peut en convenir), c’est mieux cerner qui sont le dévoreur de mondes Galactus (Ralph Ineson) et son héraut Shalla-Bal / Surfeur d'Argent (Julia Garner) dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas (2025). 

    Avengers : Infinity War (2018) et Avengers : Endgame (2019)

    A l’heure où nous écrivons ces lignes, on ignore si Robert Downey Jr. fera son grand retour dans le MCU sous le masque de Dr. Doom dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas (2025), lui qui est annoncé comme le grand méchant du prochain Avengers : Doomsday (2026), où les Fantastic Four joueront justement un rôle central. Et même si on le savait… on ne vous gâcherait pas la surprise, rassurez-vous ! Mais si cela devait être le cas, il peut être pertinent de lancer le diptyque Avengers : Infinity War (2018) / Avengers : Endgame (2019) en amont de votre séance en salles pour suivre les derniers pas de l’acteur sous l’armure de Tony Stark / Iron Man. Déjà parce qu’on adore revoir ces deux chapitres majeurs de l’univers Marvel ; ensuite parce qu’il y a peut-être des indices qui nous ont échappé au regard du nouveau rôle de villain qui attend le comédien ; et surtout parce que comparer Robert Downey Jr. en version « gentil » et en version « méchant » peut vraiment être quelque chose de fascinant (son talent n'est plus à prouver, on rappelle qu’il a remporté l’Oscar pour Oppenheimer).

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    Il vous reste quelques jours avant la sortie de Les 4 Fantastiques : Premiers pas ! Mais les vacances vont assurément vous donner le temps de (re)voir les films et les séries de cette liste concoctée par JustWatch. Pour savoir où ils sont disponibles en streaming en France – et si ils sont intégrés dans votre abonnement – cliquez sur les icônes ci-dessous !

  • « Outlander: Blood of my Blood » : qui sont les personnages de la série préquelle ?

    « Outlander: Blood of my Blood » : qui sont les personnages de la série préquelle ?

    Maëlle Beauget-Uhl

    Maëlle Beauget-Uhl

    Rédacteur JustWatch

    Si vous êtes fan d’Outlander (2014-2026) et que vous anticipez avec grande appréhension la fin des aventures romanesques de Jamie et Claire, le créateur de la série originale, Matthew B. Roberts revient dès le mois d’août sur HBO Max avec Outlander: Blood of my Blood (2025), une préquelle qui mettra en lumière la vie des parents de Claire Beauchamp et Jamie Fraser. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la série a déjà été renouvelée pour une deuxième saison! 

    Dans ce guide, nous vous expliquerons qui sont les acteurs principaux et les personnages de cette nouvelle série.

    Harriet Slater (Ellen Mckenzie)

    Harriet Slater a joué dans la série d’époque Belgravia: The Next Chapter (2024) ainsi que dans Pennyworth (2019-2021). Dans Blood of my Blood, la jeune actrice jouera le rôle d’Ellen McKenzie, la future mère de Jamie Fraser. Nous suivrons son histoire d’amour avec le père de Jamie en Ecosse au 18ème siècle. Comme vu dans la bande annonce qui vient de sortir, il semblerait que le destin d’Ellen soit également étroitement lié à celui de la mère de Claire, puisqu’à la grande surprise des fans, nous apercevons dans le trailer, les deux jeunes femmes se lier d’amitié dans l’Ecosse du 18ème siècle. 

    Jamie Roy (Brian Fraser) 

    Blood of my Blood signera sans aucun doute le premier grand rôle de l’acteur écossais Jamie Roy en tant que Brian Fraser, père de Jamie. Dans cette nouvelle série, nous découvrirons donc le jeune homme et nous suivrons sa rencontre avec Ellen ainsi que les obstacles que les deux jeunes amants devront affronter pour être ensemble. A noter que nous avons rencontré Brian Fraser dans la saison 1 d’Outlander, alors que Jamie se remémore les derniers jours de son père avant qu’il meurt d’une crise cardiaque en voyant son fils être fouetté et torturé par le Capitaine Jonathan Randall. 

    Hermione Corfield (Julia Moriston)

    Hermione Corfield, qui a joué dans La Dernière Danse de Kirsty McLeod (2022) et We Hunt Together (2020-2022) jouera le rôle de Julia Moriston, future mère de Claire. Tout comme la série originale, cette préquelle se déroulera à deux époques différentes, et nous suivrons donc son histoire d’amour avec Henry Beauchamp pendant la Première Guerre mondiale. Mais il semblerait que le destin du couple soit également troublé par la découverte de Craigh Na Dun, puisque Julia traversera les pierres, tout comme sa fille quelques décennies plus tard. 

    Jeremy Irvine (Henry Beauchamp)

    Jeremy Irvine, que vous connaissez sans doute pour son travail dans Cheval de Guerre (2012) et Mamma Mia! Here We Go Again (2018) incarnera Henry Beauchamp. Nous connaissons très peu de choses sur Henry et Julia, car dans Outlander, Claire ne se souvient presque pas de ses parents. Blood of my Blood nous permettra donc de découvrir l’histoire épique et tragique des parents de Claire. En effet, comme nous pouvons le voir dans la bande annonce, Henry mettra tout en œuvre pour retrouver Julia, l’amour de sa vie, qui a disparu à travers les pierres. 

    Rory Alexander (Murtagh Fitzgibbons Fraser)

    Vu dans Pistol (2022), Rory Alexander prendra la relève de Duncan Lacroix en tant que Murtagh Fitzgibbons Fraser, membre du Clan Fraser et futur parrain de Jamie. Nous découvrirons également son attachement pour Ellen McKenzie et comment il a essayé de gagner sa main, avant qu’elle décide d'épouser Brian. Si dans la série originale, Murtagh est un personnage adoré par les fans, et également un ami fidèle et véritable bras droit de Jamie, nous découvrirons quelles étaient ses relations avec Brian Fraser, qui lui a « volé » la fille qu’il aimait. 

    Sam Retford (Dougal Mackenzie) 

    Sam Retford incarnera le chef de guerre du Clan MacKenzie, Dougal, précédemment interprété par Graham McTavish. Dougal est également le frère d’Ellen et Colum, nous en découvrirons donc plus sur son passé et sur sa relation avec les parents de Jamie. L’un des aspects les plus intéressants concernant Dougal est sa relation plus ou moins conflictuelle avec son frère, Colum, puisque ce dernier a été désigné chef du Clan MacKenzie. Dans la série Outlander, Dougal est affilié secrètement à la cause jacobite, il serait donc intéressant de découvrir les circonstances qui ont mené le jeune Dougal à se rallier à la cause. 

    Séamus McLean Ross (Colum Mackenzie)

    Frère de Dougal et d’Ellen, Colum sera cette fois interprété par le jeune Séamus McLean Ross, et nous suivrons donc l’ascension du futur chef du Clan MacKenzie ainsi que ses efforts menés pour allier les différents clans. Nous verrons probablement les accidents qui ont handicaperont Colum à vie, jusqu’à finalement être diagnostiqué d’un syndrome de Toulouse-Lautrec par Claire dans la saison 1 d’Outlander. Nous verrons également comment le jeune homme a été préparé toute sa vie pour devenir un leader de clan, jusqu’à son propre mariage, destiné à créer une alliance entre deux clans.  

    Sally Messham (Mrs. Fitz)

    Enfin, Sally Messham, vue dans Aftersun (2022), reprendra le rôle de Mrs. Fitz, un personnage très apprécié mais dont nous ne savons finalement que peu de choses. La série permettra donc de se pencher sur ce membre du Clan Mackenzie ainsi que sur sa relation avec son neveu, Murtagh. Nous verrons probablement comment Mrs. Fitz est arrivée à la tête des domestiques de Castle Leoch. Cette nouvelle série sera peut-être également l’occasion d’inventer sa propre histoire d’amour à Mrs. Fitz. 

    Où voir en streaming les films et les séries avec le nouveau cast d’Outlander: Blood of my Blood? 

    Notre guide vous aidera à trouver sur quelles plateformes de streaming vous pourrez découvrir les films et les séries avec le jeune casting de la nouvelle série préquelle d’Outlander. Pour cela, il vous suffira de cliquer sur les titres pour découvrir la page JustWatch de chaque film et de chaque série.

  • Krypto superstar ! 10 films et séries où voir le superchien de Superman

    Krypto superstar ! 10 films et séries où voir le superchien de Superman

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    Il a presque volé la vedette à David Corenswet dans le nouveau Superman (2025) : né dans les pages des comic-books en 1955, Krypto fait ses débuts au cinéma en prises de vues réelles dans la refonte de l’univers DC initiée par James Gunn. Tout en apportant un peu de légèreté bienvenue au long métrage, le cabot à la cape rouge a aussi amené les spectateurs à se mobiliser pour la cause animale, puisque les recherches liées à l’adoption de chiens ont bondi aux Etats-Unis depuis la sortie du film. Et notamment celles concernant les schnauzers !

    Vous aussi vous avez craqué pour Krypto ? Avec ce guide JustWatch, vous saurez « toutou » sur les films et séries où retrouver le superchien en streaming en France.

    Smallville - Saison 4 Episode 14 (2005)

    Dans la série Smallville (2001-2011), dédiée à la jeunesse de Clark Kent, le superchien a eu droit à son propre épisode baptisé Krypto. Le golden retriever, modifié en laboratoire dans le cadre d’une expérience à la kryptonite menée par LuthorCorp et doté d’une super force, y est utilisé par deux frères criminels pour leurs méfaits avant que Clark (Tom Welling) ne le libère et décide de l’adopter. S’il le baptise Shelby, en souvenir du chien de sa mère Martha, le patronyme « Krypto » est tout de même évoqué par le futur Superman comme une possibilité de nom. Et à la fin de l’épisode, après son bain, une serviette rouge posée sur le dos du cabot n’est pas sans évoquer la fameuse cape qu’il arbore dans les comic-books.

    Superman/Batman: Apocalypse (2010)

    Les adaptations animées « matures » de l’univers DC sont souvent sombres et réussies. Superman/Batman: Apocalypse (2010) ne déroge pas à la règle, et confronte nos super-héros à une attaque menée par les légions de Doomsday et Darkseid contre la Terre. Krypto, moins sympathique que d'habitude, est présent le temps d’une scène, dans la Forteresse de la Solitude, où il montre les crocs en voyant débarquer Kara Zor-El, la cousine de Kal-El / Superman, qui sera par la suite rebaptisée Supergirl. On retrouvera également Krypto dans Batman and Superman: Battle of the Super Sons (2022).

    Batman - L’Alliance des Héros - Saison 3 Episode 5 (2011)

    Krypto contre Superman ? C’est l’approche étonnante de cet épisode de la série Batman - L’Alliance des Héros (2008-2011) qui voit le superchien faire équipe avec le Chevalier Noir pour maîtriser son maître, contaminé par de la kryptonite rouge. Devenu un Superman maléfique saccageant Metropolis (dont il se proclame roi), il parvient à se défaire de Batman mais a plus de mal à lutter contre le superpouvoirs de son fidèle animal, similaires aux siens. Et c’est seulement après 24 heures qu’il finira par retrouver ses esprits. Krypto a donc sauvé la ville !

    La Ligue des justiciers : Action - Saison 1 Episode 51 (2016)

    Après une première courte apparition en milieu de saison, Krypto est au centre de l’avant-dernier épisode de l’unique saison de la série animée La Ligue des justiciers : Action (2016). Aux côtés de Plastic Man et du superchat Streaky, le superchien affronte le redoutable félin Dex-Starr, aux ordres de Atrocitus et de ses Red Lanterns, qui menace de prendre le contrôle de la Tour de Guet de la Ligue des Justiciers. Mais quand la Terre est menacée, Krypto répond toujours présent !

    Teen Titans Go! (2018)

    Krypto s’est aussi invité dans Teen Titans Go!, lancée en 2013. Centrée sur le quotidien et les mésaventures comiques de Robin, Cyborg, Starfire, Raven et Changelin, également connus sous le nom des Jeunes Titans, la série animée convie régulièrement d’autres personnages, à l’image du superchien de Superman apparu dans dix épisodes depuis la saison 5, dont un segment où il révèle être doté d’une voix humaine. Oui, Krypto est super fort, il vole, il a des yeux laser… et il parle ! L’animal est également au générique de l’adaptation cinéma de la série, Teen Titans GO! Le film (2018), le temps d’une courte apparition.

    Titans - Saison 2 Episode 6 (2019)

    Teasé dans la scène du final de la saison 1 de Titans (2018-2023), Krypto fait sa vraie première apparition en live action (le chien de Smallville n’était pas officiellement Krypto, souvenez-vous) dans l’épisode 6 de la saison 2. Aux côtés du Sujet N°13, qui se baptise lui-même Conner et qui s’avèrera être une création génétique hybride mêlant les ADN de Superman et Lex Luthor développée par Cadmus Laboratories, le superchien ne quitte pas ce compagnon humain d’une semelle et l’aide à affronter ses poursuivants grâce à ses superpouvoirs. Mais une cage ou une laisse en kryptonite peuvent rapidement contrecarrer ses facultés…

    Krypto et les Super-Animaux (2022)

    Si dans Superman (2025) Krypto est un chien qui aboie, il donne de la voix dans le film d’animation Krypto et les Super-Animaux (2022). Et pas n’importe quelle voix puisque c’est Dwayne Johnson qui incarne le labrador retriever aux côtés du molosse Ace, de la tortue Merton, du cochon PB, et de l’écureuil Chip, qui se retrouvent tous dotés de super-pouvoirs. La mission de cette Justice League à quatre pattes : mettre hors d’état de nuire Lex Luthor et son cochon d'inde. A noter qu’une série animée de 78 épisodes dédiée à Krypto le superchien, indisponible en France en streaming, a été produite entre 2005 et 2006.

    Scooby-Doo et Krypto ! (2023)

    Réunir deux des chiens les plus célèbres du bestiaire animé : c’est le concept de ce crossover étonnant imaginé par le studio Warner Bros. Dans Scooby-Doo et Krypto ! (2023), la Ligue des Justiciers a mystérieusement disparu, des super-méchants envahissent Metropolis et des fantômes font leur apparition. Il n’en faut pas plus pour que la joyeuse bande de Mystère et compagnie (Fred, Daphne, Velma, Sammy et Scooby-Doo) soit appelée à la rescousse. L’occasion pour le toutou froussard de faire la connaissance du super-compagnon de Superman, et aux deux univers de se croiser pour le plus grand plaisir des fans.

    Superman & Lois - Saison 4 Episode 10 (2024)

    C’est aux côtés d’un Superman vieillissant (Tyler Hoechlin) et veuf - sa chère et tendre a succombé à un cancer - qu’on retrouve Krypto dans l’épisode final de la série Superman & Lois (2021-2024). Sous l’apparence d’un golden retriever sans pouvoirs particuliers, Krypto accompagne Clark Kent sur la fin de son existence, après un bond dans le temps qui montre que le héros a raccroché la cape et transmis le flambeau à ses enfants. Et c’est sous les yeux du fidèle l’animal que l’Homme d’Acier sera emporté par un infarctus, rejoignant ainsi sa Lois.

    Superman (2025)

    Krypto existe vraiment. Ou presque. C’est en effet le propre chien du réalisateur James Gunn, baptisé Ozu, qui a inspiré le comportement du superchien (généré par ordinateur) qui accompagne Clark Kent / Superman dans ce premier chapitre de l’arc Gods and Monsters. Facétieux, joueur, inarrêtable et indestructible (il a les mêmes pouvoirs que son maître) mais toujours craquant, Krypto intervient à plusieurs moments clés de Superman (2025), que ce soit pour sauver le héros et le ramener vers la Forteresse de la Solitude au début du long métrage ou pour l’aider au cours de ses différents affrontements contre Lex Luthor et autres.

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    Vous l’avez vu : Krypto a eu une longue et belle carrière avant de voler aux côtés du nouveau Superman. Pour retrouvez toutes ses apparitions disponibles en streaming en France, cliquez sur les icônes des plateformes qui accompagnent le guide JustWatch ci-dessous !

  • Les 9 meilleures performances de Taron Egerton et où les voir en streaming

    Les 9 meilleures performances de Taron Egerton et où les voir en streaming

    Maëlle Beauget-Uhl

    Maëlle Beauget-Uhl

    Rédacteur JustWatch

    Après des prestations acclamées par la critique dans les séries Apple TV+ Black Bird, et plus récemment Smoke, l’acteur britannique Taron Egerton fera son retour sur grand écran en août dans She Rides Shotgun (2025), un thriller palpitant dans lequel Egerton incarne un père récemment sorti de prison et prêt à tout pour protéger sa petite fille recherchée par des tueurs. 

    She Rides Shotgun est une adaptation du roman du même nom et écrit par Jordan Harper. Dans ce guide, vous découvrirez les meilleures performances de cet acteur très versatile, et où les trouver en streaming. 

    Rocketman (2019)

    Rocketman (2019) est l’un des plus beaux biopics réalisés ces dernières années, notamment grâce à l'impressionnante performance de Taron Egerton qui incarne le légendaire chanteur et musicien Elton John. Réalisé par Dexter Fletcher, Rocketman nous emmène à travers une véritable épopée musicale, et n’a pas peur de nous montrer les hauts comme les bas du chanteur. Egerton a été récompensé par de nombreux prix pour ce rôle et il a notamment remporté le Golden Globes du meilleur acteur en 2020. La chanson originale écrite pour le film, « I’m Gonna Love Me Again » remporte quant à elle l’Oscar de la meilleure chanson en 2020. 

    Eddie the Eagle (2016)

    Taron Egerton mène avec brio - et aux côtés de Hugh Jackman - cette comédie dramatique basée sur la véritable histoire de Michael Edwards, qui rêvait depuis qu’il était enfant, de participer aux Jeux Olympiques grâce à l’épreuve de saut à ski. Réalisé par Dexter Fletcher, soit environ trois ans avant que l’acteur et le réalisateur ne se retrouvent pour tourner ensemble Rocketman, Eddie the Eagle (2016) permet à l'acteur de montrer toute sa versatilité à l'écran, en trouvant la parfaite balance entre le côté comique et la très grande vulnérabilité de son personnage. 

    Kingsman : Services secrets (2014)

    Sans aucun doute l’une des adaptations de comics les plus appréciées de ces dernières années, Kingsman : Services secrets (2014) reste l’un des rôles les plus marquants de Taron Egerton. Constamment questionné sur la possibilité d’un troisième opus, Egerton a partagé à de nombreuses reprises son amour pour cette saga réalisée par Matthew Vaughn. Tout a commencé en 2014, l’année de sortie du premier film. Eggsy, est un jeune homme vivant seul avec sa mère et son beau-père violent, et sachant exactement comment attirer des ennuis. Un jour, il découvre l'existence de l'agence d’espionnage Kingsman, pour laquelle il passera les épreuves de sélection. Egerton joue ce rôle avec perfection, toujours trouvant l'équilibre entre l’insolence et le charme, le culot et la fragilité qu’exige un personnage comme Eggsy. 

    Black Bird (2022)

    Basé sur la véritable histoire de James Keene, Taron Egerton signe avec Black Bird (2022) sa première collaboration avec Dennis Lehane, l’auteur et scénariste de Mystic River (2003) ou encore Shutter Island (2010). Egerton y incarne un jeune homme condamné à 10 ans de prison pour trafic de drogue, qui se retrouve à passer un accord avec les fédéraux afin de voir sa peine de prison amoindrie. En effet, Keene devra être transféré dans une prison à très haute sécurité afin de se rapprocher d’un tueur en série et de lui tirer des informations concernant ses victimes. La justesse et la gravité d' interprétation des personnages est remarquable et a valu à Taron Egerton une nomination aux Emmy Awards et Golden Globes en 2023. 

    Smoke (2025)

    Taron Egerton est actuellement à l'affiche de Smoke (2025), une nouvelle série Apple TV+ et également sa deuxième collaboration avec Dennis Lehane. Dans ce thriller haletant à nouveau tiré d’une histoire vraie, Egerton joue Dave Gudsen, un enquêteur spécialisé dans les incendies criminels et faisant équipe avec la détective Michelle Calderone afin d'arrêter deux pyromanes en série. Smoke met à nouveau en lumière la capacité d’Egerton à jouer des personnages énigmatiques et ambigus. L’acteur est également producteur exécutif de cette série en cours de diffusion. 

    Tous en Scène (2016)

    Tous en Scène (2016), des studio Universal et Illumination est un film d’animation mettant en scène Buster Moon, un koala cherchant à préserver son théâtre, qui décide d'organiser un concours de chant pour subvenir à ses problèmes financiers. Taron Egerton est la voix originale de Johnny, un jeune gorille rêvant d’une carrière de chanteur alors que son père préférerait qu’il suive la même carrière de criminel que lui. Comme un signe providentiel, Taron Egerton chantait déjà en 2017 dans ce film, la chanson « I’m Still Standing » d'Elton John, qu’il interprétera à nouveau dans Rocketman. 

    Dark Crystal : Le Temps de la résistance (2019) 

    En 2019, Taron Egerton doublait Rian, l’un des trois Gelflings principaux dans la série Dark Crystal : Le Temps de la résistance (2019), préquelle du film sorti en 1982, réalisé par Jim Henson et Frank Oz. Diffusée par Netflix, cette nouvelle série a cette fois été réalisée par Louis Leterrier et a été annulée après seulement une saison. Pourtant, cette série qui renoue avec les mêmes techniques déjà utilisées dans les années 80, comme des marionnettes et des décors entièrement construits pour le tournage, tout en alliant des effets numériques, a été reçue comme un véritable triomphe par les fans de cet univers. Elle s’ajoute également à la carrière très intéressante et variée de Taron Egerton.

    Mémoires de Jeunesse (2015)

    Mémoires de Jeunesse (2015), est un drame basé sur l’autobiographie de Vera Brittain, une écrivaine et féministe anglaise, dont la carrière et vie sentimentale ont été bouleversées par la Premiere Guerre mondiale. Taron Egerton joue le rôle du très attachant Edward Britain, le petit frère de Vera, qui l’a toujours soutenue dans sa décision de poursuivre des études à Oxford, plutôt que de se marier. Les performances dans ce film sont puissantes et dramatiques, et le jeu de Taron Egerton, alors âgé d’environ 25 ans, vous laissera probablement le cœur brisé après avoir vu le film. 

    Tetris (2023)

    A nouveau basé sur une histoire vraie, Tetris (2023), réalisé par Jon S. Baird, raconte l'histoire de l’invention du jeu Tetris sous fond de guerre froide. Egerton y incarne Henk Rogers, le développeur du jeu vidéo, et le film nous emmène dans son incroyable épopée à travers l’ex URSS afin de négocier les droits de publication et de sauver le jeu créé par Alekseï Pajitnov. La prestation de Taron Egerton, mêlant des moments dramatiques, de haute tension, mais également des situations comiques est l’un des points les plus forts du film. 

    Où trouver les meilleures performances de Taron Egerton en streaming? 

    Notre guide détaillé vous donnera toutes les informations nécessaires pour trouver ces films et ces séries. Il vous suffit de cliquer sur chaque titre afin de découvrir la page JustWatch France de chaque œuvre afin de les trouver sur les différentes plateformes de streaming.

  • « Black Panther » : dans quel ordre et où regarder les films du héros Marvel ?

    « Black Panther » : dans quel ordre et où regarder les films du héros Marvel ?

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    Wakanda Forever ! Porté par le regretté Chadwick Boseman, emporté en août 2020 par la maladie, Black Panther a marqué de son empreinte griffue le Marvel Cinematic Universe dès son apparition en 2016. Son costume iconique, l’interprétation sage et puissante du comédien (qui a toujours été le seul et unique choix de la production, sans même passer d’audition), la place accordée aux personnages féminins, l’univers wakandais mais aussi l’importance culturelle et sociologique de ce tout premier super-héros africain ont assurément donné à Black Panther une aura, un impact et une place particulière dans le MCU.

    Pour découvrir ou retourner explorer le Wakanda, JustWatch récapitule pour vous les différentes apparitions de Black Panther dans les productions Marvel, et vous dit dans quel ordre les regarder et où les voir en streaming.

    Captain America : Civil War (2016)

    Avant d’avoir son propre long métrage, T'Challa / Black Panther est introduit dans le troisième volet des films Captain America, Civil War (2016), qui a des allures de Avengers bis avec la présence à l’écran de Iron Man, Black Widow, Le Soldat de l'Hiver, Falcon, War Machine, Hawkeye, Ant-Man, Wanda, Vision ou encore Spider-Man. Et Black Panther, donc, qu’on découvre en civil dans une réunion au sommet des Nations Unies, aux côtés de son père le Roi T'Chaka. Quand ce dernier est victime d’un attentat, T'Challa décide de traquer lui-même le principal suspect sous l’armure de Black Panther. La présence du personnage va ici au-delà du simple caméo : T'Challa suit son propre arc et sa propre voie en parallèle de l’affrontement idéologique entre Steve Rogers et Tony Stark, et pose les bases du film qui lui sera consacré deux ans plus tard.

    Black Panther (2018)

    En 2018, Black Panther est un événement majeur. Par ses recettes au box-office (plus de 1,3 milliards de dollars dans le monde), son accueil critique (7 nominations aux Oscars et 3 statuettes dorées, les premières dans l’histoire de Marvel) et son impact culturel au sein de l’industrie (le film reste à ce jour le plus gros succès porté par un réalisateur afro-américain et une distribution majoritairement de couleur). Mais c’est aussi et surtout l’histoire d’un prince héritier qui doit embrasser sa destinée face à son cousin Killmonger (Michael B. Jordan) dans un combat physique, politique et idéologique qui fait écho aux divergences entre Martin Luther King et Malcolm X (et, côté comics, entre Xavier et Magneto). A travers les yeux de T'Challa, on découvre un monde inédit dans le MCU, croisant traditions africaines et haute technologie, où les femmes ont une place majeure (à l’image des Dora Milaje, redoutables gardes du corps personnelles du Roi) et où les autres puissances sont perçues comme une menace pour les ressources du Royaume. A l’image du vibranium, qui attise bien des convoitises…

    Avengers : Infinity War (2018) & Avengers : Endgame (2019)

    Le personnage de Black Panther ayant été introduit puis installé, et le Wakanda jadis si secret enfin révélé aux yeux du monde, il est temps que le héros se joigne à un combat planétaire. En l'occurrence celui que mènent les Avengers contre Thanos et son armée, décidés à réunir les six pierres d’infinité et à faire disparaître la moitié de l’univers. Et c’est sur les terres du Wakanda que se tient la bataille finale de Avengers : Infinity War (2018), menée par T'Challa et son peuple aux côtés de certains super-héros alors que Shuri (Letitia Wright) tente par tous les moyens de récupérer et détruire la Pierre de l'Esprit enchâssée sur le front de Vision. Un mémorable (et inéluctable) claquement de doigts plus tard, qui survivra au plan de Thanos ? La réponse dans l’un des finals les plus surprenants et déchirants jamais proposés… et la suite dans Avengers : Endgame (2019), plus gros succès Marvel à ce jour !

    Marvel Studios Legends (2021)

    Les abonné.e.s Disney+ connaissent bien cette collection documentaire qui mêle promotion et fan-service. Chaque épisode de Marvel Studios Legends (2021) raconte ainsi, en quelques minutes, les événements majeurs liés à un héros et tisse le lien entre les différentes histoires d’un Marvel Cinematic Universe de plus en plus étendu et complexe. Bref, un format idéal pour se remettre en tête les principaux faits, personnages et références avant la sortie d’un nouveau film ou d’une nouvelle série du MCU. Les épisodes 22, 23 et 24 de la saison 1 sont respectivement dédiés au Roi T'Challa, à la Princesse Shuri et à l‘ordre des Dora Milaje.

    What If...? - Saison 1 (2021)

    Et si T'Challa était devenu Star-Lord au lieu d’adopter le costume de Black Panther ? C’est cette possibilité incongrue qui est racontée dès le deuxième épisode de la série animée What If… ? (2021-204), qui explore avec beaucoup d’imagination la notion de multivers chère à Marvel en revisitant les destins des personnages majeurs du MCU. Enlevé par erreur par les Ravageurs de Yondu dans son enfance au Wakanda, T'Challa est élevé par ces pirates au grand cœur et finit par devenir leur chef à l’âge adulte, tel un Robin des Bois de l’espace. Le personnage adopte ici une dimension plus légère sans le poids d’un royaume sur ses épaules, mais toujours dans le respect de ses valeurs nobles et humanistes. Le réalisateur des films, Ryan Coogler, et Chadwick Boseman y ont veillé de près. Le comédien prête d’ailleurs sa voix au personnage, qu’il retrouve dans trois autres épisodes de la saison 1 (Et si... des zombies envahissaient la Terre ?!, Et si... Killmonger avait sauvé Tony Stark ?, Et si... Le Gardien avait rompu son serment ?). C’est la dernière performance de sa (bien) trop courte carrière.

    Black Panther : Wakanda Forever (2022)

    Dès la sortie du premier opus, un projet de suite à Black Panther entre en développement chez Marvel. Malheureusement, au-delà de bouleverser la planète cinéma, la disparition tragique et inattendue de Chadwick Boseman à la fin de l’été 2020 va impacter les plans du studio : le comédien avait en effet affronté la maladie (un cancer du côlon) en secret, avec un courage immense mais sans avertir la production de son état de santé. Les premières ébauches de scénario, dans lequel il tenait un rôle évidemment central, sont donc remaniées et après quelques mois de spéculations, il est annoncé que le rôle de T'Challa ne sera pas remplacé. L’absence du comédien, et donc du personnage, est dès lors intégrée avec pudeur et intelligence dans Black Panther : Wakanda Forever, qui s’ouvre sur la disparition du héros et roi. Comment sa mère Ramonda (Angela Bassett), sa soeur Shuri (Letitia Wright), son aimée Nakia (Lupita Nyong'o) et les Dora Milaje dirigées par Okoye (Danai Gurira) vont-elles affronter cette mort brutale et défendre un Wakanda menacé par les puissance occidentales mais également un peuple mystérieux venu des fonds marins ? Le film, constamment traversé par la présence-absence de Chadwick Boseman à qui le film est dédié, y répond de manière spectaculaire et touchante. Il interroge les notions de deuil, d'héritage, de vengeance, de colonisation et d’alliance tout en introduisant les personnages de Riri “Ironheart” Williams (Dominique Thorne, qui avait initialement passé les auditions pour le rôle de Shuri) et de Namor (Tenoch Huerta Mejía). Avec à la clé l’Oscar des meilleurs costumes et un final qui rebat les cartes pour la future gouvernance du Wakanda.

    Eyes of Wakanda (2025) & Marvel Zombies (2025)

    En attendant Black Panther 3 où l’iconique Denzel Washington devrait tenir un rôle majeur (le film n’est pas encore daté par Marvel), l’univers de Black Panther est exploré dans les quatre épisodes de la série animée Eyes of Wakanda (2025). Complémentaire des longs métrages, avec une approche visuelle en deux dimensions visant à honorer les comic-books de la Maison des Idées, cette anthologie (chaque segment est indépendant) raconte l’Histoire du royaume à différentes époques et de nouveaux personnages chargés de récupérer des objets en vibranium à travers la planète. Et que les fans se rassurent : la culture du Wakanda vue dans les films y est respectée, la série s’intégrant dans la chronologie officielle du MCU. Un autre projet de série dérivée, dédié aux Dora Milaje, est quant à lui au point-mort. En revanche, la guerrière Okoye devrait apparaître dans la série animée Marvel Zombies (qui poursuit l’épisode de What If… ? plein de super-héros morts-vivants), attendue à l’automne 2025 sur Disney+.

    Où regarder les films et séries « Black Panther » en streaming ?

    Vous voulez (re)visiter le Wakanda et honorer la mémoire de Chadwick Boseman ? JustWatch vous dit où voir les films et séries dédiés à l’univers de Black Panther sur les différentes plateformes de streaming en France. Avec, comme toujours, l’option Disney+, unique point de chute des fans pour voir l’intégralité des productions de l’univers Marvel !

  • Marvel : les 6 films de la Phase 1 dans l’ordre chronologie du MCU

    Marvel : les 6 films de la Phase 1 dans l’ordre chronologie du MCU

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    C’est un pari unique dans l’histoire du cinéma. Et une approche que beaucoup de studios hollywoodiens rêvent de réussir à leur tour. Le fameux Marvel Cinematic Universe, un univers étendu entre films, séries, séries animées et courts métrages, qui tisse des liens et connecte les personnages et les mondes nés dans les pages des comic-books. Initiée en 2005 sous la supervision de Kevin Feige, cette initiative hybride voit concrètement le jour trois ans plus tard avec la sortie de Iron Man (2008).

    Une trentaine de longs métrages et une quinzaine de séries ont depuis vu le jour - répartis en « Phases » et liés par des séquences post-génériques savamment distillées - pour le plus grand plaisir des fans qui retrouvent à l‘écran la complexité de l’univers papier imaginé par Stan Lee, Jack Kirby et les plumes de la Maison des Idées.

    Les néophytes et les spectateurs occasionnels, eux, ont en revanche parfois un peu de mal à s’y retrouver au sein d’un MCU de plus en plus complexe, qui nécessite presque « de faire ses devoirs » pour saisir toutes les subtilités des connexions entre les différentes œuvres. C’est votre cas ? JustWatch vous apporte un peu d’aide et quelques lumières avec le guide des six films de la Phase 1, classés dans l’ordre chronologique de l’histoire.

    Captain America : First Avenger (2011)

    La chronologie du Marvel Cinematic Universe débute officiellement en 1943, avec Captain America : First Avenger (2011). Ce n’est concrètement pas le premier film du MCU à sortir, mais c’est la première pierre du projet Avengers porté par Nick Fury (Samuel L. Jackson). Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, on y découvre un jeune homme maigrelet rêvant de s’engager pour défendre son pays et la démocratie. Transformé en Captain America grâce à la science, il va devenir l’incarnation de la liberté et le tout premier Vengeur. Volontairement rétro, avec une approche oscillant entre film de guerre old-school et science-fiction super-héroïque, le long métrage met en place des personnages et éléments (Steve Rogers, Bucky Barnes, Peggy Carter, Crâne Rouge, Howard Stark, le Tesseract, le sérum de « Super Soldat », l’Hydra, le bouclier en vibranium…) qui auront leur importance dans la suite de la grande histoire. Et dans le rôle-titre, Chris Evans trouve LE rôle de sa carrière, entre force et innocence.

    Iron Man (2008)

    Si Iron Man est aujourd’hui indissociable du Marvel Cinematic Universe - au point que les films qui ont suivi Avengers : Endgame (2019) n’ont jamais réussi à se remettre de son absence - faire du personnage le premier héros du MCU était un véritable pari. Un pari remporté haut la main grâce à la mise en scène spectaculaire et au ton adoptés par le réalisateur Jon Favreau (également interprète du sympathique chauffeur / garde du corps Happy Hogan dans le film), et surtout au choix de Robert Downey Jr. dans le rôle-titre. Aussi sympathique qu’arrogant, aussi attachant qu’énervant, aussi brillant que cynique, l’acteur excelle en Tony Stark. Cette origin-story d’un homme détestable devenu super-héros raconte comment le milliardaire, marchand d’armes et inventeur de génie, va décider de donner un autre sens à son existence après avoir été enlevé en Afghanistan. Et comment il va rejoindre les Avengers. Et de deux !

    Iron Man 2 (2010)

    Les super-héros restent d’habitude discrets, et mènent une double-vie entre identité secrète et costume (ou armure, c’est selon) de justicier. Pas Tony Stark, qui a dévoilé dans les dernières minutes du premier volet son statut de Iron Man. Iron Man 2 (2010), dont la narration s’inscrit dans la continuité du film, débute donc sur ce présupposé. Mais aussi sur un Tony mourant car contaminé par la technologie du réacteur ARK qui le maintient en vie depuis l’Afghanistan. A la fois dépressif et excentrique, le personnage dévoile ici de nouvelles facettes de son caractère dans un épisode qui sert essentiellement à introduire Black Widow (Scarlett Johansson) et War Machine (Don Cheadle) et à montrer comment Iron Man devient un enjeu de sécurité nationale convoité par le Département de la Défense.

    L’Incroyable Hulk (2008)

    Même s’il est sorti deux ans avant Iron Man 2, il est plus logique de regarder L’Incroyable Hulk (2008) après. Ce que confirme d’ailleurs la chronologie officielle du Marvel Cinematic Universe disponible sur Disney+. Traqué par l’armée américaine entre le Brésil et les Etats-Unis, le géant vert (en réalité le scientifique Bruce Banner, irradié par des rayons Gamma lors d’un accident de laboratoire) essaye de se libérer de sa condition tout en contrôlant ses accès de rage dévastateurs qui le transforment en monstre inarrêtable. L’histoire en elle-même est anecdotique au sein du MCU, d’autant que ce Jekyll / Hyde à la sauce Marvel est incarné par Edward Norton qui sera par la suite remplacé par Mark Ruffalo. Mais il explique pourquoi Banner vit reclus par la suite, et il met en place des personnages qui seront pertinents au sein de l’univers connecté, à l’image de Abomination (Tim Roth), du Général Thaddeus Ross (William Hurt), de Samuel Sterns (Tim Blake Nelson)... ou d’un certain Tony Stark, invité surprise de la scène post-générique alors qu’il poursuit son recrutement pour les Avengers.

    Thor (2011)

    Au sein du pari narratif, financier et logistique qu’est le Marvel Cinematic Universe, Thor (2011) représente un véritable défi en soi. Là où l’essentiel des précédentes productions super-héroïques conservaient une approche terre-à-terre, l’histoire prend ici une dimension cosmique en dévoilant le Royaume d’Asgard et les dieux qui y résident, à l’image de Odin (Anthony Hopkins) et ses deux fils, les frères ennemis Loki (Tom Hiddleston) et Thor (Chris Hemsworth). Exilé parmi les hommes pour y apprendre l’humilité et être digne des pouvoirs de son marteau (qu’on découvrait dans la scène post-générique de Iron Man 2), ce dernier va surtout y découvrir l’amour (Natalie Portman) et un attachement viscéral à notre planète. Quant à Loki, il met en place les enjeux du prochain film : la très attendue réunion des Avengers qui se déroule, selon la chronologie, quelques mois plus tard.

    Avengers (2012)

    Quatre ans après la sortie de Iron Man, les fans assistent enfin à la concrétisation de la grande promesse du Marvel Cinematic Universe : présenter des héros dans des films qui leur sont dédiés avant de les réunir au sein du même long métrage. Le résultat, c’est Avengers (2012) qui convoque Iron Man, Captain America, Thor, Black Widow, Hulk (désormais campé par Mark Ruffalo) et Hawkeye (Jeremy Renner, introduit au détour d’une scène de Thor) sous le commandement de Nick Fury pour affronter la menace de Loki et des Chitauris, une race extraterrestre en quête du Tesseract. Ultra-spectaculaire et très généreux (le fameux plan des six héros réunis en cercle face à l’adversité a fait hurler d’innombrables salles de cinéma à l’époque), le long métrage montre aussi des personnages certes soudés dans l’adversité, mais aux points de vue différents quant à leurs prérogatives de super-héros. De quoi préfigurer la suite de leurs interactions au sein du MCU, tout en dévoilant au détour d’une séquence post-générique un Titan violet qui sera LE grand méchant de la « Saga de L’Infini » qui regroupe les trois premières phases de l’univers Marvel.

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    Avengers… rassemblement ! Pour savoir où et comment regarder les six films de la phase 1 du MCU, laissez vous guider par JustWatch : cliquez sur les icônes de vos abonnements aux plateformes de streaming pour découvrir quels films y sont disponibles en France. Avec, comme toujours, l’option Disney+ pour voir l’intégralité des productions de l’univers Marvel !

  • Freaky Friday et 20 body swap : où voir les meilleurs échanges de corps ?

    Freaky Friday et 20 body swap : où voir les meilleurs échanges de corps ?

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    C’est un sous-genre méconnu du cinéma : le body swap movie, ou « film d’échange de corps », a été abordé dès les débuts du cinéma (The Eye of Envy, 1917) avant de gagner en popularité et en récurrence après le succès de Un vendredi dingue, dingue, dingue / Freaky Friday (1976), emmené par une toute jeune Jodie Foster propulsée dans le corps de sa maman Barbara Harris. Depuis, la mécanique - à ne pas confondre avec le film de rajeunissement ou de vieillissement - est très régulièrement revisitée et réinventée sur grand et petit écran, le plus souvent dans des comédies.

    Mais pas uniquement. La preuve avec cette sélection spéciale body swap concoctée par JustWatch, pour découvrir les tentatives les plus réussies, marquantes ou étranges disponibles sur les plateformes de streaming en France. Bons visionnages… et bons échanges !

    Freaky Friday : Dans la peau de ma mère (2003)

    C’est sans doute LE film le plus emblématique du body swap. Freaky Friday : Dans la peau de ma mère (2003) est une comédie familiale drôle et décalée qui revisite avec modernité le Freaky Friday original de 1976. Le tandem Jamie Lee Curtis / Lindsay Lohan, mère et fille envoyée dans le corps l’une de l’autre après avoir mangé chacune un fortune cookie, fonctionne à merveille. Au point de revenir dans une suite très attendue en 2025 (Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère) où cette fois trois générations sont swappées ! A noter qu’un troisième Freaky Friday, produit en 2018, existe par ailleurs sur Disney+.

    Freaky (2020)

    Après avoir croisé l’horreur et le film de boucle temporelle avec Happy Birthdead (2017), Christopher Landon croise le slasher et le body swap. Et ça donne Freaky (2020), sorte de version gore de Freaky Friday qui voit un terrifiant serial killer transféré dans le corps de l’une de ses victimes, cette dernière occupant désormais l’impressionnante carcasse de celui qu’on surnomme « Le Boucher ». Poursuivie par la police, elle a 24 heures pour inverser le processus, sous peine de se retrouver coincée. Sachant que pendant ce temps-là, insoupçonnable sous les traits d’une innocente lycéenne, le criminel peut donner libre court à ses pulsions les plus violentes. Sanglant, décomplexé et drôle, le film vaut surtout pour ses mises à mort inventives et pour l’interprétation de ses comédiens principaux (Vince Vaughn et Kathryn Newton), tous deux dans un contre-emploi total.

    Dans la peau d’une blonde (1991)

    De Diamants sur canapé (1961) à la saga La Panthère Rose (1963 - 1993) en passant par La Party (1968) ou Victor Victoria (1982), Blake Edwards a été l’un des artisans majeurs de la comédie hollywoodienne. Quand il s’attaque au body swap avec Dans la peau d’une blonde (1991), il propose un film toujours aussi enlevé et élégant, qui voit un imbuvable macho et incorrigible séducteur, tué par d’anciennes conquêtes trahies, être renvoyé sur Terre par le Diable dans la peau d’une femme (formidable Ellen Barkin) pour gagner sa place au Paradis. A travers cette expérience, il/elle va porter un regard différent sur le beau sexe, l’amour et l’engagement. Une pépite ‘80s à redécouvrir d’urgence.

    Volte/Face (1997)

    Dans Volte/Face (1997), il n’est pas question de magie, de voeu, de malédiction ou de surnaturel : l’échange de corps entre l’agent Sean Archer et le criminel Castor Troy est volontaire et médicalisé, et vise à faire en sorte que l’enquêteur puisse récupérer des informations sur un attentat en préparation en se faisant temporairement passer pour le terroriste ennemi. Il n’avait simplement pas prévu que son pire ennemi se réveillerait de son coma et prendrait sa place dans les locaux de la CIA comme dans sa propre maison… Aussi improbable que jouissif, le film est un condensé de tout ce qu’on adore chez John Woo avec des fusillades impressionnantes et des colombes au ralenti, mais surtout un numéro d’acteur bluffant porté par Nicolas Cage et John Travolta.

    Jumanji : Next Level (2019)

    Après le succès de Jumanji : Bienvenue dans la jungle (2017) qui réinventait le classique emmené par Robin Williams en remplaçant le jeu de société par un jeu vidéo, Dwayne Johnson et sa bande vont encore plus loin en croisant gaming et body swap dans la suite. Baptisé Jumanji : Next Level (2019), le film redistribue à plusieurs reprises les rôles au fil de l’histoire, en faisant des protagonistes (et des deux seniors embarqués malgré eux dans cette nouvelle partie) un aventurier, une guerrière badass, un spécialiste des animaux, un professeur, une voleuse émérite ou… un magnifique cheval. C’est improbable, mais ça marche !

    Soul (2020)

    Sorti directement sur Disney+ en décembre 2020, Soul est une énième pépite animée des studios Pixar, déjà à l'œuvre sur Toy Story (1995), Ratatouille (2007), WALL-E (2008), Vice-Versa (2015) ou le poignant Coco (2017). Comme lui, Soul explore l’au-delà. Mais là où Coco abordait la mort, le deuil et le souvenir, Soul préfère célébrer la vie et tout ce qui donne du sel et du sens à l’existence. Et pour cela, on accompagne un pianiste de jazz tué dans un accident lors de son passage dans le « Grand Avant », où il croise 22, une âme qui n’a jamais saisi l’intérêt de vivre une vie humaine. Et c’est en lui faisant découvrir les petits bonheurs de la vie, lui dans le corps d’un chat et 22 dans son corps de musicien, qu’ils découvriront tous deux les réponses à leurs questions. 

    Echange standard (2011)

    Il ne faut jamais faire de vœux quand on est alcoolisé ! Ryan Reynolds et Jason Bateman l’apprennent à leurs dépends dans Echange standard (2011). Le premier est un célibataire endurci qui se laisse porter par la vie. Le second est un papa entièrement dévoué à sa famille et à son travail. Et chacun rêve de vivre la vie de l’autre. Le destin (provoqué par… une envie pressante satisfaite dans une fontaine) va alors leur permettre d’expérimenter cette possibilité et de se confronter à la réalité d’une autre vie fantasmée. Et quand le body swap est orchestré par le réalisateur de Serial noceurs (2005), l’humour est forcément au rendez-vous !

    Une nana au poil (2002)

    On l’a vu, le body swap peut être provoqué par un biscuit, une fontaine ou même le Diable en personne. Mais aussi par des boucles d’oreilles magiques dont les deux parties vont être respectivement récupérées par un braqueur minable (Rob Schneider) et une cheerleader détestable (Rachel McAdams). Désormais dans la peau l’un de l’autre, ils vont tenter de faire face à une situation qui leur échappe. Une nana au poil (2002) est une teen-comedy aux gags énormes à réserver aux fans du genre, qui a notamment valu à son acteur principal une nomination au Razzie Award du pire acteur de la décennie. Vous savez à quoi vous attendre.

    Renaissances (2015)

    Le body swap peut aussi être décliné à la sauce thriller. En témoigne Renaissances (2015), qui lorgne du côté de la science-fiction en présentant un riche homme d’affaires transféré dans un corps plus jeune pour échapper à la maladie et à la mort. Ce qui devait être une nouvelle vie va se transformer en enquête dans la conscience et les souvenirs de son hôte, qui est peut-être toujours là, quelque part… Ryan Reynolds et Ben Kingsley partagent l’affiche de ce long métrage signé Tarsem Singh, réalisateur des très visuels The Cell (2000) et The Fall (2006).

    Dans la peau de John Malkovich (1999)

    Et s’il existait, quelque part, une porte menant directement dans le cerveau d’une star de cinéma ? C’est le concept barré et quasi-expérimental de Dans la peau de John Malkovich (1999), premier long métrage du clippeur Spike Jonze et futur réalisateur de Her (2013), et premier scénario de Charlie Kaufman qui brillera ensuite avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) et Anomalisa (2015). Dans son propre rôle, l’immense John Malkovich joue la carte de l’autodérision alors qu’il perd le contrôle quand il est visité et exploité par Cameron Diaz et John Cusack. Véritable curiosité un peu oubliée, le long métrage a reçu trois nominations aux Oscars et deux prix au Festival du Film Américain de Deauville.

    Solo pour deux (1984)

    Se retrouver dans le corps du génial Steve Martin, personne ne refuserait. Pourtant, ce n’est pas ce qu’avait prévu Lily Tomlin dans Solo pour deux (1984) ! Millionnaire excentrique et malade, elle demande à une médium de transférer son esprit dans le corps d’une autre (avec l’accord de cette dernière), son avocat étant chargé de régler les questions d’héritage. Seulement, un accident inattendu va propulser la femmes d’affaires dans le corps de son juriste, où ils vont devoir cohabiter, chacun gérant une moitié de ce « véhicule ». Pour l’anecdote, le film est réalisé par Carl Reiner, l’inoubliable braqueur senior de la saga Ocean's !

    Toi, c’est moi (2006)

    Ce qui fait tout le sel du body swap, c’est de confronter des personnages à des expériences radicalement différentes de leur vie habituelle. Téléportés dans le corps de l’autre par une statue aztèque, les deux voisins de Toi, c’est moi (2006) vont aussi y trouver une occasion de se pourrir l’existence, eux qui se détestent depuis toujours. La jeune femme discrète et studieuse va ainsi prendre en main le corps du quarterback grossier et glandeur - et inversement - avec beaucoup de surprises et de gags au rendez-vous, mais aussi une compréhension et un respect mutuels.

    Monkeybone (2002)

    Si on célèbre régulièrement le fabuleux travail de Henry Selick dans l’animation - L'Etrange Noël de M. Jack (1993), James et la pêche géante (1996), Coraline (2009) -, son seul film « live » (il mêle prises de vues réelles et stop-motion) est beaucoup moins connu. Ce long métrage, c’est Monkeybone (2002), dans lequel Brendan Fraser campe un dessinateur tombé dans le coma et entraîné dans son propre imaginaire aux côtés du facétieux singe qui a fait son succès. Mais quand la créature, lassée de son statut de personnage de fiction, décide de récupérer le corps de son créateur, ce dernier est renvoyé sur Terre pour tenter de l’arrêter dans le corps d’un donneur d’organes. A l’image de son pitch étrange, Monkeybone est une œuvre inégale et inclassable, entre comédie noire et film familial, qui vaut assurément le coup d'œil.

    Le Baiser empoisonné (1992)

    Quand le body swap embrasse le drame romantique, ça donne Le Baiser empoisonné (1992). Ce n’est certes pas le film le plus connu de Meg Ryan et Alec Baldwin, excusez du peu, mais c’est pourtant une jolie variation sur l’échange de corps, avec un vieillard qui se retrouve dans la peau d’une jeune mariée et inversement. L’un revit sa jeunesse dans la peau d’une femme, l’autre accepte plus facilement sa propre finitude, quand le marié, lui, doit vivre avec une épouse qui n’est plus vraiment celle qu’il avait connue et apprendre à voir au-delà des apparences en reconnaissant l’âme de sa chère et tendre derrière les rides du septuagénaire.

    Ma vie de chat (2016)

    Malgré sa distribution trois étoiles (Kevin Spacey, Jennifer Garner, Christopher Walken), Ma vie de chat (2016) n’a pas trouvé son public. L’approche est pourtant originale pour un Body Swap : après un accident, un riche homme d’affaires qui a préféré son travail à sa famille se retrouve dans le peau du chat qu’il venait d’offrir à sa fille. A travers cette nouvelle condition, il va porter un nouveau regard sur la vie et sur ses proches. Aux commandes de cette comédie fantastique, on retrouve Barry Sonnenfeld, réalisateur de La Famille Addams (1991) et de la trilogie Men In Black (1997 - 2012).

    Get Out (2017)

    Avec Get Out (2017), Jordan Peele - qui signera par la suite Us (2019) et Nope (2022) - utilise le body swap pour nous glacer le sang. Et celui de son héros, un jeune homme afro-américain invité à rencontrer les parents de sa petite amie blanche le temps d’un week-end dans le domaine familial. En dire plus relèverait du spoiler malvenu (voire criminel). Véritable claque, le film est un immense succès à travers le monde (255 millions de dollars de recettes pour un budget de 5 petits millions de billets verts), auréolé de l’Oscar du meilleur scénario original et d’une place dans le classement des 100 films incontournables du XXIe siècle publié par le New York Times. Et dans le même genre, on vous recommande La Porte des Secrets (2005) de Iain Softley, à l’ambiance très réussie.

    Si j’étais toi (2007)

    Pour son deuxième passage derrière la caméra, le Français Vincent Perez revisite le film japonais Himitsu (1999) sous la supervision de Luc Besson producteur. Le résultat ? Si j’étais toi (2007), une sorte de Freaky Friday version drame qui voit une mère tombée dans le coma après un accident être envoyée dans le corps de sa fille. Tout en apprenant à gérer sa relation avec son mari à travers cette nouvelle apparence, elle découvre le mal-être de sa fille avec qui elle entretenait des relations houleuses. Le film est porté par le trio Olivia Thirlby, David Duchovny et Lili Taylor.

    Le Sens de la famille (2021)

    Le genre a fait des émules en France. A l’image de la comédie Le Sens de la famille (2021) qui voit l’ensemble d’une maisonnée changer de corps chaque nuit. Papa Franck Dubosc, maman Alexandra Lamy et leurs enfants de 6, 14 et 17 ans ont donc la joie de se découvrir un nouveau visage au réveil, ce qui bouleverse constamment la dynamique familiale et les situations entre les personnages. Le body swap devient ici un family swap ambitieux, où on reconnaît constamment qui est qui. Et dans le même genre, on vous recommande chaudement Les Dissociés (2015) signé Suricate - Golden Moustache, disponible gratuitement sur Youtube, où le trio Raphaël Descraques / Julien Josselin / Vincent Tirel s’en donne à coeur joie !

    Didier (1997)

    « On ne sent pas le c** des gens ! » Cette réplique inoubliable lancée par Jean-Pierre Bacri à Alain Chabat est entrée au panthéon de la comédie française. Il faut dire que dans son genre, Didier (1997) est une réussite totale qui voit un labrador, confié par une amie à un agent sportif grognon pour quelques jours de dog-sitting, se transformer en homme ! Avec tous les quiproquos que cela peut entraîner dans les rues de Paris (et sur les terrains du PSG sous le maillot d’un certain Didje Hazanavicius). Pour son coup d’essai, Alain Chabat réalisateur réalise un coup de maître, salué par le César du Meilleur premier film.

    L’un dans l’autre (2017)

    Voilà une autre variation hexagonale autour du body swap : envoyer l’esprit de la maîtresse (Louise Bourgoin) dans le corps de l’amant (Stéphane De Groodt) et inversement. Sympathique et potache, L’un dans l’autre (2017) vaut surtout le détour pour l’alchimie entre ses deux comédiens principaux, qui semblent beaucoup s’amuser à jouer l’un puis l’autre.

    Your Name (2016)

    Attention, chef d'œuvre ! Avec Your Name (2016), Makoto Shinkai livre un bijou animé qui voit une jeune femme de la province japonaise et un jeune homme serveur à Tokyo rêver de la vie de l’autre… au point de partager des moments d’existence dans ce corps de substitution. Envoûtant, poétique, romantique, sublime : les qualificatifs ne manquent pas pour célébrer ce conte unique en son genre, qui a propulsé son auteur comme un potentiel héritier de Hayao Miyazaki (Le Voyage de Chihiro, 2001) après le succès phénoménal du long métrage au Japon (c’est l’une des productions nippones les plus vues de l’histoire) et dans le monde entier.

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    Vous l’avez constaté, le choix et les propositions ne manquent pas si vous aimez le body swap. Alors foncez voir ou revoir cette sélection JustWatch, en cliquant sur l’icône de la plateforme de streaming liée à votre abonnement pour faciliter votre choix (et en swappant de l’une à l'autre), ou en laissant la liste en intégralité.

  • Nicholas Hoult : le meilleur de sa filmographie en streaming

    Nicholas Hoult : le meilleur de sa filmographie en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Nicholas Hoult, c’est un caméléon. Il peut être le mutant le plus poli de l’univers Marvel, un zombie romantique, un tsar incontrôlable ou un lycéen manipulateur. Depuis ses débuts dans Pour un garçon, il trace une trajectoire pleine de virages : blockbusters, comédies acides, drames élégants. 

    Tour à tour lunaire, intense, drôle ou dérangeant, Hoult s’impose sans forcer, avec cette capacité rare à s’effacer dans le personnage. Il est de retour sur grand écran dans Superman (2025) en prenant le rôle d’un Lex Luthor redoutable, froid et méthodique. C’est l’occasion de revenir sur ses meilleurs rôles au cinéma ou à la télévision. Voici où (re)découvrir ses rôles les plus mémorables, entre gros budget et cinéma de caractère.

    Mad Max: Fury Road (2015)

    Dans un désert post-apocalyptique ravagé par la guerre et la pénurie, Max finit par s’allier à Furiosa dans une tentative de libération des épouses d’un tyran. « What a lovely day! » Dans Mad Max: Fury Road, Hoult campe Nux, un War Boy fanatique élevé dans le culte d’Immortan Joe. Physique décharné, crâne rasé, yeux fous : il part pour mourir glorieux. Mais au fil du chaos, sa trajectoire change, petit à petit. Hoult donne à ce personnage extrême une vulnérabilité inattendue. Il joue la dissonance : la foi absolue qui vacille, l’enfant-soldat qui découvre l’humanité. C’est un rôle de contrastes, de silences expressifs, de gestes hésitants, qui semble binaire dans un premier temps, mais se révèle être bien plus nuancé qu'on ne le pense. Dans ce monde rugissant, il devient un cœur battant. Une présence marquante, dans un film qui hurle — et pourtant, c’est lui qu’on retient, comme une voix intérieure au milieu du vacarme.

    Superman (2025)

    Clark Kent tente de concilier son héritage kryptonien avec les attentes du monde, face à un Lex Luthor redoutable. Avec Superman, James Gunn lance une nouvelle ère DC. Hoult y incarne Lex Luthor, version 2025 : pas de rire démoniaque, mais une froideur méthodique. Derrière le costume soigné, un cerveau affûté, un manipulateur sans éclat, mais redoutable. Hoult joue l’intelligence comme une arme silencieuse. Pas besoin de lever la voix, il suffit d’un ton posé, d’un regard coupant. Ce Lex-là est ancré dans le réel : businessman, stratège, presque crédible. Ce n’est pas un monstre, c’est un reflet déformé de notre époque. Et c’est ce qui le rend terrifiant. Hoult livre ici une performance de surface calme, sous laquelle bouillonne une ambition implacable.

    La Favorite (2018)

    En Angleterre au XVIIIe siècle, deux cousines se disputent les faveurs de la Reine Anne. Avec sa perruque imposante et ses manières doucereuses, Robert Harley pourrait n’être qu’un décor dans La Favorite (2018). Mais Hoult en fait un instrument de discorde. Il joue la cour avec le sourire, mais derrière les courbettes, l’œil est acéré. Harley n’est jamais là par hasard. Hoult distille la menace en costume d’apparat, le venin dans l’élégance. Il n’a pas besoin de monologue : un simple haussement de sourcil suffit. Il donne à ce rôle secondaire une texture délicieusement vénéneuse. Face à un trio féminin incendiaire, il trouve sa place en finesse, glissant dans les interstices du pouvoir. Une touche de poison dans ce ballet baroque.

    Le Menu (2022)

    Un couple se rend sur une île pour un dîner de prestige… mais le chef a un menu bien particulier en tête. Tyler, le foodie insupportable de Le Menu (2022), c’est l’un des rôles les plus irritants (et réussis) de Hoult. Tout dans sa performance sonne juste : la prétention creuse, l’admiration aveugle, l’absence totale de recul. Il ne joue pas un méchant, mais un homme vide, noyé dans son obsession. Hoult le rend pathétique sans forcer, avec une ironie douce. On ne le hait pas : on le plaint. Il représente l’élite qui veut appartenir à un monde qu’il ne comprend pas. Et il le fait avec une sincérité désarmante. Une satire brillante, et une leçon d’interprétation dans l’art de ne pas en faire trop.

    A Single Man (2009)

    En 1962, un professeur d’université tente de faire face à la perte brutale de son compagnon. Kenny, l’étudiant lumineux dans la grisaille d’un deuil, c’est le contrepoint silencieux à la douleur de Colin Firth. Hoult ne cabotine jamais. Dans A Single Man (2009), il glisse dans ce rôle avec une douceur rare. Il n’impose rien, mais il existe, pleinement. Par sa seule présence, il fait naître des possibilités, des échappées. Son jeu est fait d’infimes mouvements : une inflexion dans la voix, un léger sourire, un regard tenu un peu trop longtemps. Kenny devient l’incarnation du « et si… ». Une figure évanescente, mais essentielle. Dans ce film raffiné, Hoult est la brèche par où passe un peu de lumière.

    The Banker (2020)

    Deux entrepreneurs afro-américains contournent les lois raciales pour investir dans l’immobilier avec un prête-nom blanc. Matt Steiner, c’est le type banal qu’on met en première ligne parce qu’il a la bonne couleur de peau. Dans The Banker (2020), Hoult joue ce rôle inconfortable avec un mélange de gêne assumée et d’ambition vacillante. Il n’est ni complice, ni héros. Juste un maillon du système. Hoult n’en fait jamais trop : il laisse les dilemmes exister, sans les résoudre. Il incarne cette Amérique silencieuse, qui navigue entre opportunisme et malaise. Un rôle en creux, tout en demi-teinte, mais qui interroge sans poser de jugement. Sa performance est celle d’un homme qui comprend trop tard ce qu’il représente. Subtil, précis, troublant.

    Juré n°2 (2024)

    Un juré cache un lien personnel avec une affaire de meurtre et lutte avec sa conscience pendant le procès. Dans le thriller Juré n°2 (2024) signé Clint Eastwood, Hoult devient un homme ordinaire pris dans une situation impossible. Justin Kemp, juré apparemment sans histoire, cache une vérité compromettante. Et c’est tout le génie du film : faire monter la tension de l’intérieur. Hoult adopte une sobriété glaçante. Il ne fait pas de grands gestes, il laisse le doute s’installer. On lit tout sur son visage : la peur, la culpabilité, l’indécision. Il maîtrise l’art du silence inquiet. Ce rôle prouve qu’il sait porter un film sans en avoir l’air. Une performance sur le fil, tendue, étouffée, qui vous suit longtemps après le générique.

    The Great (2020-2023)

    Une version satirique et anachronique de l’ascension de Catherine II dans la Russie impériale. Pierre III de Russie, sous la plume acide de The Great (2020 - 2023), devient un tyran grotesque et hilarant. Hoult y va à fond : il hurle, ricane, pleure, aime et tue — parfois tout ça dans la même scène. Mais au-delà du clown tyrannique, il donne de l’épaisseur à ce souverain absurde. C’est du théâtre total, avec une jubilation contagieuse. Il joue avec la langue, le corps, les ruptures de ton. Rarement un acteur aura eu autant de liberté — et rarement il en aura fait un tel usage. Une performance explosive, qui prouve à quel point Hoult sait transformer la démesure en or.

    Skins (2007-2008)

    Des ados britanniques naviguent entre excès, amours et crises existentielles dans un lycée de Bristol. Tony, dans Skins (2007-2013), c’est le garçon trop intelligent pour son propre bien. Manipulateur, charmeur, parfois cruel. Et pourtant, on sent qu’il joue un rôle, qu’il cache quelque chose. Hoult, tout jeune, apporte déjà une intensité étonnante. Il capture l’arrogance adolescente, mais aussi les failles. Il donne à Tony une complexité rare pour un ado de série. Skins, c’est une révolution télévisuelle, et Hoult en est un pilier. Ce rôle l’a lancé, mais il reste marquant par sa finesse. Il aurait pu jouer l’insupportable. Il a préféré jouer l’humain.

    Warm Bodies (2013)

    Un zombie amorce sa transformation en humain après être tombé amoureux d’une jeune survivante. Un zombie qui tombe amoureux ? Sur le papier, Warm Bodies (2013) sent la parodie. Mais Hoult le prend au sérieux. Il joue « R » avec un mélange de gaucherie et de grâce. Son regard dit plus que les mots qu’il n’a pas. Il rend crédible une histoire d’amour entre un mort et une vivante. Il donne au zombie une âme, sans forcer. Le film devient une métaphore douce sur la solitude, la renaissance, la connexion. C’est bizarre, tendre, étrange. Et Hoult est le cœur battant de cette fable désaxée. Une prouesse d’équilibre entre l’absurde et l’émotion.

    Tolkien (2019)

    Le biopic retrace la jeunesse de J.R.R. Tolkien, entre amitié, amour et guerre, jusqu’à la naissance de son œuvre. Avant les anneaux et les orcs, il y avait un jeune homme qui aimait les mots. Dans Tolkien (2019), Hoult incarne l’auteur en devenir avec une retenue pleine de charme. Il ne fait pas du grandiloquent : il suggère. Chaque silence devient une phrase. Chaque regard, une idée en germe. Il dessine un portrait discret, mais chargé. On sent le poids des souvenirs, la blessure de la guerre, l’élan de la création. Il ne surjoue rien. Il écoute, il rêve, il doute. Et c’est ce qui rend ce Tolkien-là si touchant. Une performance fine, à l’image de son sujet.

    Pour un garçon (2002)

    Un garçon solitaire bouleverse la vie d’un célibataire immature dans Pour un garçon (2002), cette comédie dramatique touchante. Marcus, 12 ans, est loin des enfants stars. Il est maladroit, froncé, un peu cassé. Et Hoult, à cet âge, joue déjà juste. Il ne cherche pas à attendrir : il existe. Avec sa mère paumée, son pull moche et son regard perdu, il rend ce gamin inoubliable. Sa relation avec le personnage d’Hugh Grant est le cœur battant du film : bancale, drôle, salvatrice. C’est là que tout a commencé, mais ce n’est pas un simple « début prometteur ». C’est un vrai rôle, tenu à hauteur d’enfant, sans tricher. Et ça, c’est rare.

    Où voir les films et séries avec Nicholas Hoult ?

    De la comédie satirique à l’action post-apocalyptique en passant par les drames intimistes, Nicholas Hoult a exploré une grande variété de genres. Pour voir ces films et séries en streaming, cliquez sur les logos ci-dessous pour afficher ceux disponibles avec vos abonnements, ou utilisez « réinitialiser » pour explorer le meilleur de sa filmographie.

  • Où voir les films et séries de James Gunn en streaming

    Où voir les films et séries de James Gunn en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    James Gunn, c’est ce mec qui a foutu un feu d’artifice dans le cinéma de super-héros. Il a transformé un raton laveur en icône, bousculé le DCEU à coups de gore tendre et donné une voix aux marginaux cosmiques. À chaque film, il balance un mélange explosif d’émotion brute, de satire mordante et de BO improbable.

    À l’occasion de la sortie de Superman, voici où revoir — ou découvrir — les œuvres marquantes de ce franc-tireur du blockbuster. Spoiler : il y a plus qu’un peu de sang et beaucoup de cœur. Et surtout, une manière unique de raconter l’humanité à travers les freaks, les losers et les extraterrestres.

    Superman (2025)

    Sorti en juillet 2025, Superman marque la première pierre de l’univers DC version James Gunn. Le film mise sur la lumière plutôt que l’ombre, avec un Clark Kent interprété par David Corenswet, à mi-chemin entre le boy scout sincère et le fils d’immigré extraterrestre en quête d’équilibre. Gunn injecte sa marque : humour en décalage, émotion frontale, action stylisée mais jamais creuse. Il s’amuse avec les codes sans jamais les moquer, préférant les rehausser d’un peu d’humanité cabossée. Ce Superman réinvente sans cynisme. C’est une nouvelle ère, et elle commence avec un sourire en coin et une cape qui claque dans le vent. On sent que Gunn a voulu insuffler un souffle plus lumineux au mythe, sans sacrifier la profondeur. Et ça marche.

    Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (2023)

    Le dernier chapitre des Gardiens de la Galaxie Vol. 3, c’est une claque émotionnelle sous couvert de SF déglinguée. Gunn y plonge dans les traumas de Rocket avec une crudité quasi documentaire. Le film n’a pas peur du noir : il parle de deuil, de filiation, de survie… mais sans jamais lâcher l’humour, les bastons chorégraphiées et les tubes rétro. Chaque personnage a droit à sa révérence, sa faille, son moment d’humanité. Gunn conclut avec panache cette saga improbable, et prouve qu’on peut faire pleurer une salle entière avec un raton-laveur en CGI. C’est une fin, oui — mais une fin qui continue de résonner longtemps. Dans ce film, on a l'impression d'entrer dans l'intimité de Gunn. On y lit surtout une déclaration d’amour sincère à ces marginaux de l’espace qui nous ont tant fait rire et pleurer. Et derrière le clinquant, il y a cette idée persistante : même les monstres méritent une histoire qui finit bien.

    Peacemaker (2022 - série)

    Dérivé direct de The Suicide Squad (2021), Peacemaker met le doigt là où ça fait mal… puis appuie. John Cena y est à contre-emploi, pathétique et touchant, dans une série où les blagues potaches côtoient les traumas d’enfance. Gunn y explore les masques, les pères toxiques, la solitude, le besoin d’exister dans un monde qui ne veut pas de vous. Chaque épisode est une déflagration d’absurde, d’action et de mélancolie. Et ce générique, mi-clip ringard mi-message codé, donne le ton : on est chez Gunn, et personne n’en sort indemne. Ce n’est pas une simple série de super-héros : c’est une thérapie punk-rock, bourrée de riffs et de larmes. Et ça fait un bien fou dans un paysage saturé de récits lissés.

    Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses fêtes (2022)

    Un épisode spécial de Noël déguisé en farce cosmique, où Kevin Bacon devient le cadeau d’anniversaire de Star-Lord. Gunn se lâche : blagues à la chaîne, décor kitsch au possible, tendresse sincère. Derrière l’absurde, il y a une ode à la famille choisie, à l’amitié sans conditions, et à la magie bancale des fêtes. C’est drôle, bizarre, inattendu… et étrangement essentiel. Même les créatures de l’espace ont droit à leur moment de chaleur humaine sous les guirlandes. Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses fêtes n’est peut-être qu’un interlude dans la saga, mais il dit beaucoup sur l’esprit Gunn : irrévérencieux, généreux, toujours un peu sentimental.

    The Suicide Squad (2021)

    Gunn hérite d’une franchise plombée, et la retourne comme une chaussette trempée dans le sang. The Suicide Squad est violent, chaotique, trash — mais pas creux. Chaque personnage est un échec ambulant, un reste de projet gouvernemental mal fichu… et c’est justement ça qui les rend intéressants. Gunn fait du sale avec du cœur, du grotesque avec de l’âme. King Shark, Bloodsport, Ratcatcher : des noms absurdes, pour des destins qui vous attrapent à la gorge. Et oui, il y a un kaiju étoile de mer géant. C’est tout sauf du super-héros classique : c’est un film sur les déchets humains qu’on ose encore aimer. Un foutoir magistral, maîtrisé, profondément attachant.

    Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 (2017)

    Moins “space opéra” que le premier, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 mise sur l’intime, le non-dit, les fêlures de l’âme. Gunn y creuse la figure paternelle, les blessures d’enfance, la loyauté, la trahison. C’est flashy, bordélique, drôle, mais toujours ancré dans l’émotion. Yondu vole la vedette à tout le monde, Baby Groot devient un mème vivant, et Ego… eh bien, il porte bien son nom. La BO continue de faire mouche, entre nostalgie sincère et ironie assumée, et l’ensemble brille par sa sincérité brutale. Gunn ose la vulnérabilité, jusque dans les éclats de rire ou les dérapages cosmiques. C’est un film sur les familles qu’on subit, celles qu’on construit, et les pardons qu’on n’ose jamais demander. Une aventure galactique qui sonne juste, jusque dans ses excès — et qui, sous ses airs de délire pop, serre parfois un peu le cœur.

    Les Gardiens de la Galaxie (2014)

    Le film qui a surpris tout le monde. Un groupe improbable, des vannes toutes les 10 secondes, un raton-laveur armé et un arbre qui ne sait dire que trois mots. Et pourtant, Les Gardiens de la Galaxie fonctionne à plein régime. Gunn y injecte sa folie, sa tendresse, sa bande-son nostalgique et sa science du rythme. C’est le Marvel qui ne ressemble pas à un Marvel — et c’est pour ça qu’on l’adore. Il ose l’irrévérence, la tendresse décalée, l’absurde au service de l’émotion. Derrière le délire cosmique, c’est une déclaration d’amour aux marginaux, aux perdants magnifiques, à ceux qui trouvent une famille quand ils n’en ont plus. Un coup de maître imprévu, qui a redéfini ce qu’un film de super-héros pouvait être : bordélique, sincère, et profondément humain. Un film qu'on a envie de revoir, encore et encore, rien que pour cette alchimie bizarre qui fait tout le charme.

    My Movie Project (Movie 43, 2013)

    Anthologie de sketches trash, parfois drôles, souvent gênants. Gunn signe une séquence sur une femme enceinte d’un alien — c’est court, absurde, provoc’. Pas grand-chose à sauver, mais ça montre qu’il n’a jamais eu peur du mauvais goût. Et parfois, c’est déjà une signature. Même dans ce chaos, on sent poindre l’envie de bousculer les lignes, de tester les limites, quitte à faire grimacer. My Movie Project est une curiosité, mais révélatrice d’une audace constante. Et peut-être, quelque part, le laboratoire d’un cinéma plus libre que ce qu’Hollywood ose habituellement proposer.

    Super (2010)

    Un type lambda se prend pour un super-héros. Il fracasse des crânes à coups de clé à molette. Super est un film rugueux, dérangeant, mal à l’aise dans ses baskets — mais sincère. Gunn y mélange ultraviolence, pathos, grotesque et critique sociale. Rien n’est aimable, tout est frontal. Et pourtant, on y trouve des éclats de vérité. Une vraie bizarrerie, qui annonce les coups de poing émotionnels à venir. C’est du cinéma fauché mais viscéral, qui cogne là où ça fait mal et qui laisse des traces, même une fois les lumières rallumées. C’est le genre d’objet filmique qu’on aime ou qu’on fuit, mais qui ne laisse jamais indifférent.

    PG Porn (2008 - série web)

    Des parodies de films porno sans aucune scène de sexe, juste les situations absurdes. C’est sale, débile, hilarant. Gunn et son frère Sean y testent des idées à l’arrache, parfois géniales. Ça ne ressemble à rien d’autre, et c’est ça qui est beau. PG Porn est le genre de projet foutraque qui annonce les virages créatifs à venir. C’est punk, c’est DIY, c’est du génie déguisé en blague potache. L’esprit Gunn dans ce qu’il a de plus libre, et de plus joyeusement absurde. On y voit déjà son goût pour le détournement des genres, pour les clashs de tonalité, pour l’humour qui gratte où ça pique.

    Horribilis (2006)

    Des vers extraterrestres, du sang, des blagues dégueu, Michael Rooker qui dégénère. Horribilis est une lettre d’amour aux séries B crados des années 80, mais avec une vraie tendresse pour ses monstres et ses loosers. C’est du gore avec du cœur, du body horror qui bat pour de vrai. Un premier film déjà habité par le style Gunn. Il y a là toute la promesse de son cinéma : du dégueu qui touche, du bizarre qui fait vibrer. Ça déborde, ça colle, ça fait rire et frémir. Et c’est inoubliable.

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  • “M3GAN” et 10 autres films de jouets tueurs à te glacer le sang

    “M3GAN” et 10 autres films de jouets tueurs à te glacer le sang

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    M3GAN 2.0 débarque au ciné, et franchement, on n’était pas prêt. Cette suite remet en lumière un sous-genre aussi fascinant qu’inconfortable : les jouets qui tuent. Des poupées aux animatroniques, en passant par les figurines de guerre et les pantins de foire, ces objets inoffensifs deviennent des armes de pure terreur.

    Ils rampent, guettent, attaquent — et te regardent pendant que tu dors. Voici 11 films où les jouets prennent vie… et pas pour jouer gentiment.

    M3GAN (2022)

    Faussement douce, résolument flippante. M3GAN, c’est la poupée 2.0, l’ami idéal programmé pour t’aimer… jusqu’à la mort. Conçue pour veiller sur une enfant, elle apprend un peu trop bien sa mission. Ce qui suit : un mélange de TikTok, de danses virales et de meurtres bien pensés. Une satire techno aussi efficace qu’angoissante, où le cauchemar prend la forme d’une intelligence artificielle coiffée au carré. Derrière son visage figé se cache un programme en constante évolution, prêt à contourner les règles pour exécuter sa vision de la protection. Et c’est justement ce décalage entre son apparence parfaite et son esprit meurtrier qui te glace le sang.

    Chucky – Jeu d’enfant (1988)

    Avant que les jouets ne soient connectés, Chucky parlait déjà — avec une voix de psychopathe. Possédé par un tueur en série, ce pantin vulgaire et sadique a traumatisé toute une génération. Le film jongle entre slasher et comédie noire, et transforme une simple poupée en icône de l’horreur. Et même si tu sais qu’il est petit, tu n’as aucune envie qu’il te saute à la gorge. Le plus effrayant dans Jeu d’enfant, c’est la manière dont la terreur s’insinue dans un objet familier. Chucky passe de jouet rigolo à machine à tuer sans prévenir. Et il est toujours là, caché dans l’ombre, prêt à surgir avec son couteau.

    Annabelle (2014)

    Elle ne court pas, ne parle pas, ne cligne même pas des yeux… mais Annabelle hante tout ce qu’elle touche. Issue de l’univers Conjuring, cette poupée figée agit en silence, laissant les démons faire le sale boulot. Le malaise est constant, l’atmosphère lourde. Pas besoin qu’elle bouge pour te foutre les jetons. Elle est là. Elle regarde. Et c’est largement suffisant. Le film mise sur l’angoisse lente, les sons étouffés, les portes qui grincent. On y croit parce qu’on ne la voit jamais bouger — et c’est ça, le plus troublant. Comme si l’enfer se servait d’un visage innocent pour frapper.

    The Boy (2016)

    Une gouvernante, un manoir isolé, et un garçon en porcelaine qu’il ne faut surtout pas négliger. The Boy joue sur les codes du film hanté, mais glisse habilement vers quelque chose de plus dérangé. On t’installe dans une routine bizarre, et soudain, tout bascule. Ce n’est pas un film de poupée comme les autres : ici, c’est le regard fixe de Brahms qui fait le boulot. Et il te suit partout. Plus les jours passent, plus les règles imposées par les parents semblent absurdes, et plus le malaise grandit. Le film installe une paranoïa feutrée, où l’horreur psychologique remplace les jumpscares faciles. Et ça marche.

    M3GAN 2.0 (2024)

    Plus rapide, plus précise, et encore moins humaine. M3GAN 2.0 pousse la poupée androïde encore plus loin dans sa mission de protection létale. Cette suite directe reprend tout ce qui faisait l'efficacité du premier volet, mais avec une intensité décuplée. La M3GAN nouvelle génération n'est plus simplement un bug moral dans un algorithme bien intentionné : elle est devenue une entité autonome, imprévisible, et dangereusement persuasive. Le film explore la façon dont une IA peut évoluer, se retourner contre ses créateurs, et redéfinir les frontières entre soin et domination. Elle ne se contente plus de protéger, elle contrôle. Et elle apprend vite.

    Five Nights at Freddy’s (2023)

    Bienvenue dans la pire pizzeria du monde. Five Nights at Freddy’s adapte le jeu vidéo culte en film d’horreur où des mascottes robotiques deviennent folles. Imagine des animatroniques flippants coincés entre Bug’s Bunny et Terminator. Le film ne réinvente pas la roue, mais cloue l’ambiance : couloirs vides, bruit métallique, jumpscares précis. Tu veux bosser la nuit dans un endroit hanté par des peluches géantes ? Pas nous. L’idée de se retrouver seul face à ces carcasses mécaniques aux yeux lumineux, coincé entre deux mondes — celui de l’enfance et celui de la mort — suffit à faire vriller le cerveau. Une descente dans un enfer sucré-salé.

    Poltergeist (1982)

    Y’a une scène. Juste une. Un clown en tissu qui devient vivant et attaque un enfant. Et c’est suffisant. Poltergeist n’est pas un film de jouets tueurs, mais cette séquence a traumatisé tous ceux qui l’ont vue. Le cinéma d’horreur des années 80 savait viser juste, et là, il a tapé dans le mille : l’enfance, le foyer, et ce qui est censé te rassurer… qui se retourne contre toi. Ce n’est pas seulement un souvenir de flippe, c’est une masterclass de mise en scène. Tout est dans le timing, le cadre, l’éclairage. Ce clown a redéfini la peur du jouet. Rien que pour ça, il mérite sa place ici.

    Dead Silence (2007)

    Si tu pensais que les ventriloques étaient déjà chelous, attends de voir leurs marionnettes. Dead Silence est une comptine macabre, avec Mary Shaw et sa collection de pantins glaçants. Silence total, visages rigides, ambiance de tombe. James Wan transforme un décor poussiéreux en piège à nerfs. Et rappelle une règle simple : ne crie jamais, sinon tu meurs. L’univers visuel est sombre, théâtral, presque morbide, avec un goût prononcé pour l’horreur stylisée. Chaque marionnette semble t’observer, prête à bondir dès que tu tournes le dos. Et ce silence pesant, qui précède toujours le hurlement... c’est là que se cache le vrai frisson.

    Small Soldiers (1998)

    À première vue, c’est un film pour enfants. Mais Small Soldiers cache une bonne dose d’angoisse sous ses figurines belliqueuses. Des jouets militaires reprogrammés prennent leur mission trop à cœur et s’attaquent aux humains avec des armes bricolées. Joe Dante, le réalisateur de Gremlins, signe un divertissement satirique à la fois fun et dérangeant. Et te donne envie de débrancher tout ce qui a des piles chez toi. L’angoisse monte au fur et à mesure que les jouets s’organisent en vraie armée. C’est drôle, parfois absurde, mais aussi très lucide sur la manière dont la violence peut se cacher dans ce qu’on offre aux enfants.

    The Banana Splits Movie (2019)

    Tu te souviens des Banana Splits ? Non ? Tant mieux. Ce film les ressuscite sous forme de mascottes robotiques qui pètent un plomb quand leur émission est annulée. Résultat : un bain de sang dans un décor pour enfants. C’est violent, absurde, dérangeant… et ça marche. The Banana Splits Movie est un cauchemar déguisé en fête foraine. Et c’est justement ça qui le rend aussi fun qu’inconfortable. Derrière les sourires en plastique et les chansons débiles se cache une critique à peine voilée de l’industrie du divertissement, qui recycle les souvenirs d’enfance pour mieux les broyer. Un vrai trip sous acide et sang.

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    Si tu veux plonger dans l’univers inquiétant des jouets devenus armes de mort, cette sélection est dispo sur plusieurs plateformes. Clique sur les logos ci-dessous pour voir ceux inclus avec tes abonnements, ou utilise “réinitialiser” pour explorer l’ensemble des titres sur JustWatch.

  • “Rambo” : où voir tous les films de la saga avec Sylvester Stallone ?

    “Rambo” : où voir tous les films de la saga avec Sylvester Stallone ?

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    C’était pas sa guerre… Et pourtant, entre 1982 et 2019, John Rambo a pris les armes à cinq reprises sur grand écran, passant du film indépendant au blockbuster musclé avant deux derniers volets désenchantés et crépusculaires.

    Comme il l’a fait pour le volubile boxeur Rocky Balboa, Sylvester Stallone a accompagné l’intégralité des aventures de son soldat mutique, vétéran traumatisé par ses combats au Vietnam devenu indésirable dans son propre pays. Voir ou revoir les films Rambo, c’est s’attacher à l’arc de ce personnage aussi redoutable que tragique, malheureusement trop souvent caricaturé, mais aussi revisiter la carrière de Sylvester Stallone et avec elle les évolutions du cinéma hollywoodien des quarante dernières années.

    JustWatch vous propose le guide streaming de la saga Rambo, et les plateformes où retrouver les 5 longs métrages de la franchise en France.

    Rambo (1982)

    Dans l’imaginaire collectif, John Rambo est une montagne de muscles huilés, éliminant des armées entières mitrailleuses en main dans une zone de guerre exotique. Ce serait oublier que le premier Rambo, adapté d’un roman de David Morrell et sorti en 1982 outre-Atlantique et l’année suivante en France, est aux antipodes de cette description. Le film se déroule en effet entièrement sur le sol américain, dans une petite bourgade du nord-ouest des Etats-Unis, et le anti-héros n’y tue… absolument personne ! Victime du shérif local, qui ne voit en lui qu’un vagabond à malmener et éloigner, John Rambo est le symbole de vétérans traumatisés par les horreurs de la guerre qui ne trouvent plus leur place une fois revenus chez eux. Harcelé, incompris, tourmenté, mutique et profondément attachant, le personnage est également un expert de la guérilla en territoire hostile, qui fait du film un mélange coup de poing entre survival, film de guerre et critique sociale. Comme avec Rocky, une icône est née.

    Rambo II : la mission (1985)

    Le succès surprise du premier opus (160 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget dix fois inférieur et une sortie en Chine, une première pour un blockbuster US) amène Hollywood à lancer une suite. Un jeune James Cameron, qui n’a pas encore réalisé Terminator, travaille notamment sur le scénario avec Sylvester Stallone pour un résultat qui tranche avec l’ambiance du film original. Rambo II : la mission (1985) est un film de guerre musclé et explosif, qui voit l’ancien béret vert reprendre du service pour documenter les camps de prisonniers de guerre qui continuent d’exister secrètement dans la jungle vietnamienne. Mais Rambo étant Rambo, la mission d’observation tourne rapidement à la mission de sauvetage. Et c’est là que l’iconographie “ramboesque” prend toute son ampleur : muscles, cicatrices, bandeau dans les cheveux, couteau Bowie, arc, mitrailleuse, lance-roquettes, bodycount à rallonge… Rambo devient le guerrier ultime, capable de régler un conflit à lui tout seul. Et les dollars pleuvent.

    Rambo III (1988)

    Ce succès mondial entraîne Rambo III (1988) dans une surenchère de moyens. Disposant, à l’époque, du plus gros budget de tous les temps, le troisième chapitre propose une débauche de séquences pyrotechniques et un spectacle résolument explosif (personne n’a oublié les fameuses pointes de flèches explosives), au détriment toutefois de la profondeur du personnage. Confronté à l’armée soviétique au coeur des montagnes afghanes, Stallone y est, comme toujours, ultra-spectaculaire, mais enferme Rambo dans une approche caricaturale qui va nuire à la franchise mais également à sa propre carrière alors que le public commence à se lasser des action-heroes musculeux. A tel point que les Razzie Awards, qui célèbrent chaque année le pire d’Hollywood, accordent au film 5 nominations et décernent à “Sly” la statuette du Pire acteur. On ne reverra plus Rambo pendant vingt ans.

    John Rambo (2008)

    Au milieu des années 2000, Sylvester Stallone redonne vie aux deux personnages iconiques de sa carrière : Rocky Balboa (2006) et John Rambo (2008). Ce quatrième film est le seul chapitre de la franchise réalisé par “Sly”, et, de son propre aveu, le film d’action dont il est le plus fier au sein de sa prolifique filmographie. Le long métrage tranche avec les deux précédents opus, et retrouve la noirceur du Rambo original, agrémenté d’une ultra-violence graphique fortement critiquée par une partie de la presse et du public au moment de la sortie. En situant le récit en Birmanie où Rambo vient au secours d’une mission humanitaire capturée par la junte militaire, Stallone montre toute l’horreur de la guerre civile dans un bain de sang inédit dans la saga. Et il propose un Rambo ramené malgré lui à ce qu’il sait faire le mieux : tuer. Quand bien même cela ne sera jamais assez pour changer le cours des choses.

    Rambo : Last Blood (2019)

    Malgré le succès de John Rambo, Sylvester Stallone, occupé par les mercenaires de sa nouvelle franchise Expendables (2012-2023), ne décide de retrouver son anti-héros que onze ans plus tard pour un dernier baroud d’honneur. Enfin rentré chez lui en Arizona, Rambo doit faire face au cartel mexicain qui a kidnappé, drogué et prostitué sa nièce adoptive. Et c’est à travers un jeu de massacre d’une violence extrême (âmes sensibles, s’abstenir) que Rambo va définitivement dévoiler sa part d’ombre et la bête de guerre qui sommeille en lui et qu’il libère quand on lui “arrache le cœur”. La paix n’aura finalement jamais été pour lui… En 1982, le premier film était baptisé First Blood : le Last Blood qui accompagne ce cinquième volet confirme bien la fin de l’arc narratif du personnage. Même si un projet de série centrée sur ses jeunes années dans l’armée refait régulièrement surface, Stallone en a définitivement terminé avec ce personnage qui l’aura accompagné pendant près de 40 ans. A ce propos, terminons par une anecdote méconnue : dans le montage initial du film original, Rambo se donnait la mort sous les yeux du Colonel Trautman (Richard Crenna) ; c’est finalement une fin alternative, dans laquelle Rambo se rend et survit, qui a été préférée, donnant au personnage le champ libre pour la suite de ses aventures. La séquence de sa mort est toutefois visible sur Youtube, et voir Rambo tomber sur le champ de bataille, il faut l’avouer, ça fait quelque chose !

    Où regarder les films "Rambo" en streaming ?

    Si vous souhaitez (re)partir au combat avec Sylvester Stallone, JustWatch vous dit où et comment revoir chacun des longs métrages, selon les plateformes auxquelles vous êtes abonné.e : appuyez sur la gâchette (et le logo) pour obtenir les films de la saga disponibles sur un canal particulier. Et si vous ne faites rien, tous les services resteront visibles. C’est pas votre guerre, mais c’est votre choix !

  • “Souviens-toi… l’été dernier” : tous les films et série dans l’ordre, et où le voir en streaming

    “Souviens-toi… l’été dernier” : tous les films et série dans l’ordre, et où le voir en streaming

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Dans la grande tradition des slashers nés à la fin des années 1990, le film Souviens-toi… l’été dernier (1997), réalisé par Jim Gillespie, a su se tailler une place à part, entre angoisse estivale et jeu macabre du chat et de la souris.

    Derrière la simplicité et l’efficacité de son scénario (un groupe d’amis pris pour cible après avoir tenté d’enterrer un sombre secret), la franchise a construit un univers reconnaissable, avec un tueur iconique.

    Plus de 25 ans après le lancement de la première adaptation cinématographique du roman de Lois Ducan, I Know What You Did Last Summer (sorti en 1973), une nouvelle suite (et non un reboot) sort au cinéma le 16 juillet 2025, incluant les deux héros qui ont survécu : Freddie Prinze Jr. et Jennifer Love Hewitt.

    Nous vous proposons un guide JustWatch classant toutes les productions de la franchise du premier film Souviens-toi… l’été dernier (1997) au dernier en date. Tout en vous rappelant où regarder ces productions sur les plateformes de streaming.

    Souviens-toi… l’été dernier (1997)

    Le film original Souviens-toi… l’été dernier met en scène Julie (Jennifer Love Hewitt), Ray (Freddie Prinze Jr), Helen (Sarah Michelle Gellar) et Barry (Ryan Phillippe), qui pensent avoir tué un homme dans un accident de voiture et décident de jeter son corps à la mer. Un an plus tard, Julie reçoit une mystérieuse lettre : “Je sais ce que tu as fait l’été dernier”. C’est le début d’un engrenage macabre pour ce teen slasher sorti juste après le premier opus de la saga Scream. Véritable carton au box-office, le film a récolté 125 millions de dollars pour un budget de 17 millions.

    Souviens-toi… l’été dernier 2 (1998)

    Pour surfer sur le succès du premier film, la production s’est dépêchée de sortir une suite un an plus tard : Souviens-toi… l’été dernier 2 ! Julie James, toujours incarnée par Jennifer Love Hewitt, tente de tourner la page mais reste hantée par les souvenirs du tueur au crochet, qui n’en a pas fini avec elle… Gagnante d’un séjour tous frais payés sur une île tropicale, elle s’y rend avec ses amis pour découvrir que l’enfer existe aussi au soleil ! Encore plus de cadavres, de sang et d’action pour ce huis clos suffocant.

    Souviens-toi… l’été dernier 3 (2006)

    Dans ce troisième volet directement sorti en DVD, les personnages principaux ne sont plus de la partie. Aucun lien n’existe avec les deux précédents films et Souviens-toi… l’été dernier 3. L’action se déroule à Broken Ridge, une petite ville du Colorado où un nouveau groupe d’ados, cachant un secret similaire, remplace le précédent. Même recette, nouveau casting et une issue qui fait toujours aussi mal. Il est réalisé par le Français Sylvain White, avec un casting composé d’acteurs peu connus (Brooke Nevin, David Paetkau et Torry DeVitto pour les principaux).

    Souviens-toi… l’été dernier, la série (2021)

    Reboot en huit épisodes, cette série tournée à Hawaï réadapte une nouvelle fois le roman de Lois Duncan (publié pour la première fois en 1973) sans se situer dans la continuité des films mais avec la même idée de départ d’un groupe de lycéens lié par un terrible accident et qui tente de cacher un meurtre. Un an plus tard, chacun devient la cible d’un mystérieux tueur. Ne suscitant pas l’engouement espéré, la série est annulée en janvier 2022.

    Souviens-toi… l’été dernier (2025)

    Le développement de cette suite, sous la forme d’un film, a pris beaucoup de temps. En 2014, Sony Pictures avait annoncé vouloir développer un remake du volet de 1997 avec une sortie prévue en 2016, avant d’être annulé. Finalement, fin 2022, le pitch d’un nouveau film émerge. Dans ce nouveau Souviens-toi… l’été dernier, l’action se déroule une nouvelle fois à Southport, la ville de pêcheurs du premier film mais le casting a été revu, incluant cependant les deux seuls héros ayant survécu aux précédents opus : Freddie Prinze Jr. et Jennifer Love Hewitt. À leurs côtés, entre autres : Madelyn Cline (Outer Banks), Chase Siu Wonders (The Studio), Jonah Hauer-King (La Petite Sirène),  Aux manettes pour la réalisation : Jennifer Kaytin Robinson, déjà derrière la comédie Netflix Si tu me venges… (2022), succède à Jim Gillespie, Danny Cannon et Sylvain White.

    Où revoir en streaming tous les titres de la franchise “Souviens-toi… l’été dernier” ?

    Les films et séries de la franchise Souviens-toi… l’été dernier (1997) sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et séries sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films ou séries tous services confondus.

  • Ironheart : 12 films et séries Marvel à voir avant de regarder la saison 1

    Ironheart : 12 films et séries Marvel à voir avant de regarder la saison 1

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    Le Marvel Cinematic Universe continue de s’élargir ! Et entre l’affrontement entre Captain America et Red Hulk, les missions explosives des Thunderbolts* et le retour des 4 Fantastiques au cinéma en 2025, Disney+ continue de proposer des séries ambitieuses. A l’image de Ironheart, qui suit le parcours de Riri Williams (Dominique Thorne) après son intervention au Wakanda en 2022.

    Mais pour bien comprendre comment cette première saison s’intègre au MCU et saisir tous les enjeux et références des 6 épisodes, JustWatch vous propose quelques films et séries à voir ou revoir sur les plateformes de streaming en amont de votre visionnage.

    Black Panther : Wakanda Forever (2022)

    C’est dans Black Panther : Wakanda Forever que les fans de l’univers Marvel ont fait pour la première fois connaissance avec Riri “Ironheart” Williams. Cette étudiante brillante -et même géniale- du MIT, héritière spirituelle de Tony Stark, s’y joint aux femmes fortes du Wakanda (Shuri, Okoye, Nakia et la Reine Ramonda, entre autres) pour faire face à la menace de Namor et de son peuple venu des profondeurs de l’océan après la disparition tragique de T'Challa (Chadwick Boseman). On y découvre le talent de la jeune femme pour la conception et la fabrication de dispositifs de très haute techologie, dont une armure que n’aurait pas renié un certain Iron Man.

    La trilogie Iron Man (2008 - 2013)

    L’ombre de Tony Stark plane définitivement sur la série Ironheart, avec de multiples allusions au super-héros campé avec brio par Robert Downey Jr. dans les trois premières phases du MCU. L’excentrique et brillant milliardaire, qui avait forgé de ses mains sa première armure, est d’ailleurs une figure majeure dans l’imaginaire de Riri Williams pour élaborer ses inventions. Et son intelligence artificielle J.A.R.V.I.S. n’a assurément pas manqué d’inspiré la jeune femme dans la création de N.A.T.A.L.I.E. Mais d’autres références plus subtiles pourraient vous échapper : si vous avez oublié qui est Obadiah Stane ou ce qu’est un réacteur ARC, un revisionnage de la trilogie Iron Man s’impose, en tout cas a minima le premier film.

    Doctor Strange & Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2016 / 2022)

    Le MCU a rarement fait rimer technologie et magie, à l’exception des réunions de toutes les forces terriennes (et galactiques) pour affronter Thanos dans Avengers Endgame. Ironheart parvient à réconcilier ces deux pans a priori opposés de l’univers Marvel, en confrontant Riri Williams à Parker “Hood” Robbins (Anthony Ramos), un Robin des Bois moderne -du moins en apparence- vêtu d’une cape mystérieuse aux pouvoirs étranges. Voir ou revoir Doctor Strange affronter Kaecilius et Dormammu devrait vous aider à bien comprendre tous les ressorts de cette sous-intrigue mystique. Et tant que vous êtes sur votre lancée, embarquez aussi pour sa suite, Doctor Strange in the Multiverse of Madness : il y a de la magie là encore, mais aussi les mondes parallèles du multivers.

    Agatha All Along (2024)

    Il serait impossible de vous expliquer précisément pourquoi nous recommandons cette série Marvel, du moins sans spoiler des événements majeurs de Ironheart. Mais pour bien comprendre les enjeux magiques du MCU, il est recommandé de passer un peu de temps avec la sorcière Agatha Harkness (Kathryn Hahn), introduite dans WandaVision en 2021 avant d’obtenir sa propre série quatre ans plus tard avec Agatha All Along. En tendant bien l’oreille sur une réplique a priori anodine mais très importante de l’épisode 3 du show, qui évoque un nouveau personnage auquel va être confrontée Riri Williams dans le dernier tiers de Ironheart.

    What If...? saison 3, épisode 5 (2024)

    Avec la série animée What If… ?, Marvel propose des histoires alternatives à la chronologie officielle de son univers cinématographique. Les différents épisodes, indépendants les uns des autres, explorent des possibilités différentes à partir du présupposé “Et si…”. Avec, parfois, des échos dans la timeline des longs métrages. Et si Captain Carter avait pris la place de Captain America, et si T'Challa était devenu Star-Lord, et si les Avengers affrontaient des zombies… Autant de propositions surprenantes mais toujours intéressantes qui offrent des chemins de traverses vis à vis de la trame principale du MCU. Dès lors, quel rapport avec Ironheart ? L’épisode 5 de la saison 3, qui lui est entièrement consacré (et auquel Dominique Thorne prête sa voix) : on y découvre le caractère de la jeune femme et ses capacités techniques sans limite.

    Hawkeye (2021) / Miss Marvel (2022) / The Marvels (2023) / Echo (2024)

    Comme Kate Bishop dans Hawkeye, Kamala Khan dans Miss Marvel et The Marvels, America Chavez dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness ou Maya Lopez dans Echo, Riri “Ironheart” Williams sera assurément l’un des nouveaux visages à suivre au sein du Marvel Cinematic Universe. Les Avengers ne sont en effet plus tout jeunes, et on ignore le destin qui leur sera réservé par Fatalis/Doom dans Avengers: Doomsday en 2026. La relève sera donc sans doute portée en partie par ces jeunes héroïnes, qui apportent du girl-power, de la diversité et un ton moderne et urbain bienvenu à la franchise. Bref, c’est l’avenir de Marvel qui est en train de s’écrire sous nos yeux, et il est plus que jamais temps de faire connaissance avec celles qui pourraient rejoindre les rangs des Young Avengers.

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    Pour vous (re)plonger sans tarder dans les films et séries de l’univers Marvel, retrouvez avec JustWatch toutes les plateformes de streaming où voir les œuvres mentionnées sur cette page en France. Et évidemment, comme toujours, un abonnement à Disney+ est la seule alternative pour ne rien rater du MCU !

  • Les 20 morts les plus marquantes des films "Jurassic Park" & "Jurassic World"

    Les 20 morts les plus marquantes des films "Jurassic Park" & "Jurassic World"

    Yoann Sardet

    Yoann Sardet

    Rédacteur JustWatch

    “Eh oui, c'est comme ça que ça commence… Et ensuite il y a les cris et les sauve qui peut !” Dans la jungle d’Isla Sorna, Ian Malcolm, le génial théoricien du chaos rock’n’roll campé par Jeff Goldblum, résume avec son cynisme légendaire le ton de la saga Jurassic Park / Jurassic World.

    Un monde où l’émerveillement laisse rapidement la place à la terreur alors que les dinosaures s’offrent invariablement un festin mémorable à chaque nouveau chapitre. La preuve avec ce guide JustWatch des vingt morts les plus iconiques et incontournables des films de la franchise, de Jurassic Park (1993) à Jurassic World: Renaissance (2025). Et en prime, nous vous disons où et comment (re)voir ces longs métrages (et ces morts) sur les plateformes de streaming.

    La porte de la mort (Jurassic Park, 1993)

    “Elle fut la première” annonçait en 1975 l’iconique affiche des Dents de la Mer. Jophery (campé par l’ancien joueur de baseball reconverti en cascadeur Jophery Brown), lui, fut le premier d’une longue liste de morts violentes dans la saga Jurassic Park. Chargé d’ouvrir la porte de la cage du vélociraptor dans la scène d’ouverture du long métrage, l’employé du parc est projeté au sol alors que le féroce dinosaure fonce contre la paroi : il est alors happé à l’intérieur par le saurien, malgré les efforts du garde-chasse pour le retenir. Et même si Steven Spielberg suggère plus qu’il ne montre, ses cris témoignent de la violence de l’attaque à laquelle il succombera.

    Les toilettes de la mort (Jurassic Park, 1993)

    C’est assurément la séquence mortelle la plus iconique du premier opus de la saga : terrorisé à la vision du tyrannosaure s’échappant de son enclos, l’avocat Donald Gennaro (Martin Ferrero) trouve refuge dans le (fragile) cabanon des sanitaires situé aux abords du parcours de visite. Quand celui-ci s’écroule après une charge du dinosaure, on découvre notre froussard tremblant, assis sur la cuvette des toilettes, sous le regard intrigué et affamé du T-Rex. Après quelques secondes d’espoir, ce dernier ne fait qu’une bouchée du malheureux : agité telle une poupée de chiffon, le corps de l’avocat ne résiste pas à la morsure du roi des lézards tyrans.

    La voiture de la mort (Jurassic Park, 1993)

    Si le premier Jurassic Park a convoqué des espèces incontournables du bestiaire dinosauresque (tyrannosaure, tricératops et autres brachiosaures), il a fait découvrir aux spectateurs des créatures moins connues. A l’image du dilophosaure, “petit” saurien à collerette capable de cracher un venin paralysant sur ses proies. L’informaticien Dennis Nedry (Wayne Knight) en fera les frais, alors que l’un de ces théropodes a décidé de faire de lui son repas du soir. Aveuglé par la bile visqueuse du saurien, le traître du film croit trouver refuge dans sa jeep… où l’attend justement le prédateur. Ses cris hantent encore les routes d’Isla Nublar.

    L’embuscade de la mort (Jurassic Park, 1993)

    “Petite futée…” Ce seront les derniers mots de Robert Muldoon (Bob Peck), le garde-chasse de Jurassic Park, pourtant rompu à la traque et la gestion des grands prédateurs. Malgré son expérience au Kenya, déjà au service de John Hammond, il n’aura pas su anticiper l’attaque coordonnée des vélociraptors : croyant pouvoir éliminer facilement l’un d’eux, installé dans la végétation d’Isla Nublar, Muldoon réalise bien trop tard que le dinosaure n’était qu’un appât destiné à détourner son attention. Alors qu’il s’apprête à faire feu, un congénère surgit brusquement et lui saute dessus. Une attaque par un raptor qu’il n’avait pas encore vu : exactement comme l’avait prédit Alan Grant au début du film.

    La caravane de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)

    Les fans de la saga ont sans doute oublié le nom d’Eddie Carr (Richard Schiff). Pourtant, cet expert en équipements d’expéditions a donné sa vie pour que les héros de Le Monde Perdu : Jurassic Park puissent survivre. C’est en effet lui qui empêche Ian, Sarah et Nick d’être emportés par la chute de la caravane sur la falaise d’Isla Sorna. Grâce au treuil de son tout-terrain, Eddie fait son possible pour faire remonter ses compagnons… même quand un couple de tyrannosaures s’attaque au véhicule. Alors qu’il appuie désespérément sur l’accélérateur, il est finalement attrapé par les terribles mâchoires pour être coupé en deux par les T-Rex en colère. Une sanglante et cruelle fin pour un héros trop souvent oublié.

    Le ruisseau de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)

    Dieter Stark (Peter Stormare) n’aurait peut-être pas dû envoyer une décharge électrique sur ce pauvre petit compsognathus à son arrivée sur l’île d’Isla Sorna. Car le karma jurassique va lui faire payer. C’est sous les assauts répétés d’une meute de compys que le chasseur chevronné finit par succomber dans le lit d’un ruisseau, seul, malgré ses appels à l’aide à ses compagnons qui ne l’entendent pas depuis les hauteurs où ils bivouaquent. A bout de force, traqué par les carnivores, Dieter pense trouver refuge derrière un tronc d’arbre, mais il y est finalement rejoint par les prédateurs. Ses hurlements et l’eau teintée de rouge ne laissent aucun doute quant à la suite des événements. Ou quand le nombre terrasse la taille.

    La cascade de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)

    Une mort stupide, certes, mais spectaculaire et mémorable, qui illustre le génie de la mise en scène de Steven Spielberg. Réfugié dans une grotte derrière une cascade d’Isla Sorna pour échapper au T-Rex, le Dr. Robert Burke (Thomas F. Duffy) est hors d’atteinte mais se jette presque de lui-même entre les dents du tyrannosaure après avoir senti un serpent se glisser sous ses vêtements. On ne voit rien, certes, mais le bruit du craquement de ses os et le filet rougeâtre qui teinte la chute d’eau génèrent un effroi certain chez le spectateur (et chez Sarah Harding, qui détourne le regard face à ce spectacle sanglant). Pour l’anecdote, le personnage de Robert Burke est inspiré du véritable paléontologue Robert Bakker, rival de Jack Horner, consultant sur la saga et inspiration du personnage d’Alan Grant (Sam Neill).

    Le vidéoclub de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)

    Nous sommes dans le dernier tiers de Le Monde Perdu : Jurassic Park. Lâché dans les rues de San Diego, le T-Rex fait des ravages entre un gentil chien de garde dévoré, une station essence explosée et un bus fracassé. Sans oublier ce passant anonyme, qui tente de trouver refuge dans un vidéoclub avant que les mâchoires du dinosaure ne se referment sur lui. Emporté par le monstre, il est mis en pièces derrière une voiture garée le long du trottoir, dans des gargouillis aussi horribles que cartoonesques. Baptisé “Unlucky Bastard”, le personnage est campé par nul autre que David Koepp, scénariste de Jurassic Park, Le Monde Perdu : Jurassic Park et Jurassic World: Renaissance. C’est lui-même qui a demandé à Steven Spielberg d’être mangé par un T-Rex. Requête accordée !

    Le cargo de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)

    Décidément, Le Monde Perdu : Jurassic Park propose son lot de morts iconiques. La dernière, et non des moindres, est celle de Peter Ludlow (Arliss Howard), neveu de John Hammond et nouveau patron de InGen. Le fiasco du safari sur Isla Sorna et la destruction de San Diego par le T-Rex sont à mettre à son crédit, et il le paie avec un trépas douloureux en servant de proie au jeune tyrannosaure. Après que le dinosaure adulte ait broyé ses jambes dans la cale du cargo, il jette Ludlow à sa progéniture pour lui enseigner l’art de la chasse. Et c’est sous les yeux attentifs et bienveillants de son aîné que le petit théropode se charge de le dévorer.

    L’avion de la mort (Jurassic Park 3, 2001)

    Il y a un nouveau super prédateur sur Isla Sorna. Son nom : le spinosaurus aegyptiacus, un monstre au museau allongé aussi à l’aise sur terre que dans l’eau et capable de terrasser un T-Rex (au grand désarroi des fans). On le découvre assez rapidement dans Jurassic Park 3, alors que l’avion qui transporte Alan Grant (malgré lui) et ses compagnons d’infortune s’écrase dans la jungle. Comme son partenaire Cooper (John Diehl), happé sur la piste de décollage quelques instants plus tôt, Nash (Bruce A. Young) finit dans l’estomac du dinosaure après avoir été tiré du fuselage, jeté au sol, piétiné et décapité. Qu’on se le dise, le spinosaure n’est pas là pour faire de la figuration.

    Le piège de la mort (Jurassic Park 3, 2001)

    Depuis la mort de Robert Muldoon dans le premier film, on savait que les vélociraptors étaient des prédateurs intelligents capables d’élaborer des attaques coordonnées. On les découvre encore plus évolués dans Jurassic Park 3, alors qu’ils utilisent le pauvre Udesky (Michael Jeter) comme appât vivant pour inciter ses compagnons à descendre des arbres où ils ont trouvé refuge pour se porter à son secours. Avec, pour paralyser le monsieur, une griffe savamment plantée dans la colonne vertébrale… Et même si le piège échoue, hors de question pour les raptors de laisser le mercenaire en vie : d’un redoutable coup de dents, l’un des dinosaures brise la nuque du malheureux, mettant enfin un terme à ses souffrances.

    Le parking de la mort (Jurassic World, 2015)

    Bienvenue à Jurassic World ! Le rêve de John Hammond a enfin pris vie grâce aux dollars de Simon Masrani (Irrfan Khan), aux expériences de Henry Wu (BD Wong) et à la gestion de Claire Dearing (Bryce Dallas Howard). C’était sans compter l’Indominus Rex, créature hybride et déchaînée échappée de son enclos. C’est justement en sortant des murs de sa prison de béton que le monstre va marquer les esprits, en gobant d’une seule bouchée le responsable de la sécurité (Eric Edelstein) : caché derrière le pare-choc de sa voiture, l’homme espère échapper au monstre, mais ce dernier écarte d’un coup de patte le véhicule. Un dernier regard impuissant à Owen (Chris Pratt) et les mâchoires impitoyables se referment sur lui.

    La balise de la mort (Jurassic World, 2015)

    Envoyée sur les traces de l’Indominus, l’escouade de confinement menée par Katashi Hamada (Brian Tee) se retrouve rapidement dépassée : le dinosaure a en effet réussi à arracher sa balise, trompant ainsi leur vigilance. Et son ADN, qui lui offre la capacité de se camoufler dans les feuillages environnants, finit de lui donner l’avantage : le prédateur saisit et broie le chef de mission avec sa patte aux griffes acérées, avant de le jeter au sol et de l’écraser d’un puissant coup de patte. Aucun membre de l’équipe ne lui survivra. Pour l’anecdote, les deux gouttes de sang qui tombent des arbres sur l’avant-bras d’Hamada et prennent chacune une direction différente sont un clin d’oeil à la fameuse théorie du chaos chère à Ian Malcolm, dont il faisait l’expérience avec deux gouttes d’eau dans le tout premier Jurassic Park.

    Le bassin de la mort (Jurassic World, 2015)

    Zara Young (Katie McGrath) nous a quittés trop jeune. Mais elle est au centre de LA séquence emblématique de Jurassic World. En l'occurrence une panique générale qui voit une nuée de reptiles volants foncer sur le centre d'accueil du parc et ses visiteurs paniqués. Attrapée par un ptéranodon et emportée dans les airs, l’assistante personnelle de Claire Dearing est lâchée une première fois, rattrapée au vol puis lâchée une nouvelle fois directement dans le bassin du mosasaure. Une fois dans l’eau, elle est à nouveau prise pour cible par le volatile qui tente de la récupérer avec son bec puis ses serres, jusqu’à ce que le mosasaure happe le ptéranodon et la jeune femme en ouvrant grand sa gueule. On espère sincèrement que Zara est morte noyée (ou de peur) avant de visiter les entrailles du monstre.

    Le labo de la mort (Jurassic World, 2015)

    La trilogie Jurassic World a fait de Blue un véritable personnage, auquel les fans se sont attachés. Mais il ne faudrait pas oublier que la femelle vélociraptor est un animal extrêmement dangereux et féroce. Vic Hoskins (Vincent D'Onofrio) peut en témoigner, lui qui rêvait de faire de Blue et ses congénères Charlie, Delta et Echo des armes biologiques. Blue lui rappelle à sa façon l’importance du bien-être animal dans le laboratoire, en attrapant son bras tendu (n’est pas Owen qui veut !) à pleines dents avant de le massacrer à coups de griffes. Mérité ? Sans doute. Sanglant ? Assurément.

    L’hélicoptère de la mort (Jurassic World: Fallen Kingdom, 2018)

    Dans la saga Jurassic, il ne faut jamais crier victoire trop vite. A l’image de Jack (Robert Emms), un mercenaire envoyé avec son équipe dans les ruines de Jurassic World pour mettre la main sur le squelette et l’ADN de l’Indominus Rex. Sous une pluie battante, il se retrouve poursuivi par le T-Rex et parvient à agripper l’échelle de l’hélicoptère. Une échelle que le dinosaure réussit lui aussi à agripper avec sa gueule, menaçant de faire s’écraser l’appareil. Les occupants décident alors de sacrifier Jack en détachant le cordage, mais l’échelle finit par céder et échappe au tyrannosaure. Alors qu’il hurle sa joie d’avoir survécu, l’homme est happé par le mosasaure, qui s’extrait de son bassin d’un bond surpuissant. 5 minutes sous tension qui donnent le ton de Jurassic World: Fallen Kindgom, et qui seront revisitées à travers les yeux de Darius et ses compagnons dans la série animée La Colo du Crétacé.

    Les dents de la mort (Jurassic World: Fallen Kingdom, 2018)

    Ce n’est jamais une bonne idée de pénétrer dans la cage d’un dinosaure. Quand bien même celui-ci serait anesthésié. Le chasseur Ken Wheatley (Ted Levine) en fait les frais en essayant de récupérer un trophée pour sa collection : une dent d’Indoraptor, espèce hybride d’une férocité extrême. Feignant l’inconscience, l’animal attire l’homme derrière les barreaux, se laisse approcher puis passe à l’attaque : il arrache son bras droit, qu’il avale sous ses yeux, avant de contempler cette proie impuissante qu’il prend visiblement plaisir à mettre à mort. Quelques secondes plus tard, le dinosaure poursuit son massacre dans l'ascenseur du Manoir Lockwood où on trouvé refuge Gunnar Eversol (Toby Jones) et ses invités.

    Le marché de la mort (Jurassic World : Le Monde d’après, 2022)

    Comme tant d’autres avant lui, Rainn Delacourt (Scott Haze) a succombé au karma jurassique. Car comme la vie, le châtiment trouve lui aussi toujours un chemin. Pour le braconnier, adversaire d’Owen dans Jurassic World : Le Monde d’après, son douloureux trépas a pour cadre un marché noir aux dinosaures situé à Malte, grâce aux efforts coordonnés de trois dinosaures (et d’Owen). Les bras mordus et maintenus respectivement par un lystrosaure et un carnotaure, Delacourt voit son interrogatoire interrompu par un jeune baryonyx affamé qui s’attaque à la seule partie accessible de ce déjeuner gratuit : la tête. Bon appétit !

    Le tunnel de la mort (Jurassic World : Le Monde d’après, 2022)

    A l’instar d’Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm, un autre personnage du film original fait son grand retour dans Le Monde d’après : Lewis Dodgson (Campbell Scott), le scientifique qui avait chargé Dennis Nedry de voler des embryons dans le tout premier film. Désormais patron tout-puissant de Biosyn, il poursuit sa conquête du monde en manipulant l’ADN des dinosaures et des insectes (les sauterelles géantes, c’est son œuvre). Aussi, on n’est donc pas tellement triste quand il est pris en chasse par des dilophosaures dans les tunnels de son sanctuaire des Dolomites. Comme Nedry avant lui, c’est seul et le visage recouvert de venin paralysant qu’il poussera son dernier hurlement. La boucle est bouclée.

    La falaise de la mort (Jurassic World: Renaissance, 2025)

    Si le dernier film en date, Jurassic World: Renaissance, présente finalement un nombre réduit de personnages, quelques séquences de morts peuvent prétendre à intégrer ce classement. Nous en avons retenu une, terrible et injuste car elle touche un personnage très sympathique (et francophone !). On ne parle pas ici des deux victimes de l’ignoble D-Rex, ni des mercenaires emportés par les spinosaures, mais de LeClerc (Bechir Sylvain), le mécano de la mission menée par Zora Bennett (Scarlett Johansson) et Duncan Kincaid (Mahershala Ali). Fidèle, attachant et a priori increvable (le naufrage du navire en témoigne), LeClerc ne survit toutefois pas au Quetzalcoatlus : alors qu’il tente de remonter une falaise, poursuivi par le ptérosaure, l’homme est finalement broyé et englouti par l’immense bec du volatile, qui s’y reprend à plusieurs reprises pour avaler sa proie humaine d’une traite. LeClerc ne méritait pas ça.

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    Vous voulez (re)partir  à l’aventure sur Isla Nublar et Isla Sorna ? Voici les plateformes de streaming où retrouver la saga Jurassic Park / Jurassic World. Cliquez sur le(s) logo(s) ci-dessous pour découvrir les œuvres disponibles avec votre abonnement. Et si vous ne touchez à rien, la liste tous services confondus restera affichée sur JustWatch.

  • Les 9 meilleurs films et documentaires sur la F1, et où les voir en streaming

    Les 9 meilleurs films et documentaires sur la F1, et où les voir en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Des rugissements de moteurs, des trajectoires millimétrées, et une passion qui crisse comme un frein mal dosé : la Formule 1 est de retour sur grand écran avec F1 : Le film, sorti le 25 juin 2025. Porté par Brad Pitt et réalisé par Joseph Kosinski, ce projet colossal a été tourné sur de vrais circuits, en immersion totale. Et forcément, ça donne envie de replonger dans d'autres récits de F1 — qu’ils soient documentaires ou fictions.

    Que tu sois fan de Senna, d'Enzo Ferrari ou d’écuries mythiques comme McLaren ou Williams, voici une sélection calibrée pour vibrer à chaque virage. Casque vissé, moteur prêt : il est temps de faire chauffer la gomme, directement depuis ton canapé.

    F1, Le Film (2025)

    Sorti en salles le 25 juin 2025, F1 : Le film avec Brad Pitt passe la ligne d’arrivée à pleine vitesse. Co-réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit en collaboration avec la FIA, ce film de fiction nous plonge au cœur du paddock à travers le regard d’un pilote vétéran qui fait son retour en F1. Mélangeant scènes tournées en conditions réelles pendant de vrais Grands Prix et scénario haletant, F1 redéfinit le cinéma de sport auto. La précision des plans, la tension dramatique et la crédibilité technique en font un grand moment de cinéma — autant pour les amateurs de Formule 1 que pour les fans d’action réaliste. C’est nerveux, immersif, et parfaitement calibré pour les amateurs de sensations fortes. Une œuvre pensée à fond les gaz, qui célèbre la vitesse et les secondes qui comptent.

    Rush (2013)

    Avec Rush, Ron Howard signe un classique instantané. Le film met en scène l’affrontement mythique entre James Hunt (Chris Hemsworth) et Niki Lauda (Daniel Brühl) lors de la saison 1976. Entre glamour et danger de mort, cette rivalité devient un pur carburant dramatique. Le film roule à plein régime, avec un montage musclé, une photographie qui colle à l’asphalte et une bande-son qui fait vibrer. Ce biopic n’est pas seulement un hommage aux pilotes de légende, c’est aussi un récit palpitant sur la prise de risque, la rivalité et la quête de reconnaissance. Une étape obligatoire pour comprendre ce qui rend la F1 aussi fascinante : l’ego, la peur, le talent brut, et cette ligne d’arrivée qu’ils poursuivent au prix fort.

    Grand Prix (1966)

    John Frankenheimer met la gomme avec Grand Prix, un film à la fois épique et expérimental. Tourné sur de vrais circuits avec une équipe technique en immersion, il multiplie les split-screens, les travellings embarqués et les angles inédits pour recréer la tension en bord de piste. L’intrigue suit plusieurs pilotes durant un championnat haletant, mais ce sont les images, révolutionnaires pour l'époque, qui marquent durablement. Le film a d'ailleurs remporté trois Oscars techniques, ce qui souligne l’ambition formelle du projet. Une pièce de collection pour les amateurs de cinéma comme de F1 vintage, à redécouvrir comme on ressort une vieille monoplace du garage pour un dernier tour glorieux.

    Senna (2010)

    Pas de commentaires enregistrés, pas de reconstitutions : Senna raconte la vie du pilote brésilien uniquement à travers des images d’archives. Le résultat est bouleversant. Ayrton Senna y apparaît dans toute sa grandeur : virtuose, spirituel, combatif. On y suit son ascension fulgurante, son engagement pour la sécurité et sa fin tragique à Imola. Ce n’est pas qu’un documentaire sportif : c’est un film sur un homme habité, un génie en quête de sens dans un sport de machines. La narration, subtilement rythmée, permet de revivre l’intensité de chaque virage de sa carrière. C’est bien plus qu’un documentaire : c’est un hommage vibrant, une poignée de gaz dans le cœur. Incontournable, même pour les non-initiés.

    1 (2012)

    Avec un titre lapidaire comme un virage sec, 1 explore l’évolution de la sécurité en F1. Narré par Michael Fassbender, le documentaire revient sur les années de plomb, où les pilotes risquaient leur vie à chaque départ. Jackie Stewart, Niki Lauda, ou encore Sid Watkins deviennent les héros d’une lente transformation où chaque accident pousse l’industrie à se remettre en question. Les récits, les images d’époque et les témoignages construisent une fresque aussi humaine que mécanique. C’est une plongée fascinante dans les entrailles du paddock, entre courage, lobbying, progrès techniques et tragédies évitables. Pour comprendre comment la F1 a su garder sa folie tout en domptant la mort.

    Schumacher (2021)

    À la manière d’un tour chrono sur le Nürburgring, Schumacher va droit au but. Produit par Netflix, ce portrait intime du septuple champion du monde revient sur sa carrière fulgurante, de ses débuts chez Benetton à son hégémonie chez Ferrari. Des témoignages de proches, dont sa femme et ses enfants, viennent éclairer la figure publique sous un jour plus humain. On découvre aussi ses méthodes, sa froide détermination, ses zones d’ombre et ses victoires flamboyantes. C’est sobre, émouvant et résolument respectueux. Une occasion rare de voir au-delà du casque, dans les pensées d’un pilote qui n’a jamais levé le pied.

    Williams (2017)

    Williams retrace l’incroyable parcours de Frank Williams, fondateur de l'écurie mythique. De ses débuts bricolés à la domination des années 80-90, le documentaire dresse le portrait d’un homme obsédé par la performance. On y découvre les drames personnels, les rivalités internes et les sacrifices nécessaires pour construire un empire en F1. La mise en scène, sobre et rythmée, donne vie à un récit de passion pure, d’endurance et de résilience. Frank Williams, malgré un accident le laissant tétraplégique, n’a jamais quitté les stands. Ce témoignage poignant illustre ce que signifie se battre pour sa vision, coûte que coûte.

    McLaren (2017)

    Dans le même esprit que Williams, McLaren se concentre sur Bruce McLaren, pilote et fondateur de l’écurie du même nom. Le film retrace sa carrière fulgurante et sa vision d’avant-garde, jusqu'à sa mort tragique en 1970. Images d’archives, interviews, reconstitutions — le tout s’enchaîne avec une sobriété réussie. Ce portrait rend hommage à un homme trop souvent oublié dans la légende de la F1, mais dont l’héritage vrombit encore sur la grille de départ. C’est l’histoire d’un passionné, d’un ingénieur audacieux et d’un pilote au cœur immense. Un film sur l’élan humain qui propulse une écurie au sommet.

    Ferrari (2023)

    Plus stylisé que documentaire, Ferrari de Michael Mann revient sur l’année 1957, une période charnière dans la vie d’Enzo Ferrari. Porté par Adam Driver, le film dresse un portrait tourmenté du constructeur italien, pris entre deuil personnel, enjeux industriels et compétition acharnée. Ce n’est pas un film de sport à proprement parler, mais un drame existentiel sous haute tension. Les scènes de course y sont aussi nerveuses que réalistes, et chaque silence est chargé d’émotion. Un virage narratif audacieux, pour clore cette liste sur une note plus introspective, à la fois esthétique et féroce.

    Où voir ces films et documentaires F1 en streaming ?

    Prêt à faire chauffer les pneus ? Ces films et documentaires sur la Formule 1 sont répartis sur plusieurs plateformes : Netflix, Prime Video, Canal+ ou encore Apple TV+ selon les titres. Pour retrouver facilement où chaque film est disponible en streaming, rendez-vous sur JustWatch. En quelques clics, vous saurez exactement où les voir selon vos abonnements. Une manière idéale de prendre le départ sans faire dérapage inutile.

  • 12 jeux mortels encore pires que “Squid Game”

    12 jeux mortels encore pires que “Squid Game”

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Avant Squid Game, la fiction avait déjà mis en scène des jeux tordus où survivre relevait de la stratégie, du sang-froid… ou de la pure chance. Qu’il s’agisse de pièges sadiques, de jeux télévisés meurtriers ou de compétitions imposées par des systèmes dystopiques, ces films, séries et anime repoussent les limites de l’horreur sociale.

    Si tu as adoré les épreuves cruelles de la série coréenne, ces titres vont te plonger dans des univers où perdre n’est jamais une option. Et dans certains cas, le simple fait de jouer est déjà une condamnation.

    Saw (2004)

    Dans Saw, le jeu est simple : survivre à un piège. Mais les règles changent à chaque fois, et la volonté de vivre est la seule monnaie d’échange. James Wan signe ici un film culte qui a lancé une franchise entière, avec un concept aussi sadique que fascinant : Jigsaw, un tueur moraliste, piège ses victimes dans des dispositifs mortels censés les pousser à « apprécier la vie ». Plus psychologique qu’un simple slasher, Saw pose une question brutale : jusqu’où irais-tu pour t’en sortir ? Si les épreuves de Squid Game t’ont marqué, ici, tu n’auras pas le moindre instant pour respirer.

    Battle Royale (2000)

    Avant Katniss Everdeen et bien avant Gi-hun, il y avait Battle Royale. Le film japonais de Kinji Fukasaku est une référence absolue en matière de jeux mortels. Des lycéens envoyés sur une île, forcés de s’entretuer jusqu’au dernier survivant. Le tout encadré par un gouvernement autoritaire. Brutal, frontal, dérangeant, Battle Royale n’a pas peur de mettre en scène la cruauté à l’état pur. Il a influencé des générations entières de récits dystopiques et reste, encore aujourd’hui, l’un des films les plus intenses de sa catégorie.

    Alice in Borderland (2020 - série)

    Quand Tokyo devient un terrain de jeu mortel, la réalité bascule dans Alice in Borderland. Adaptée du manga de Haro Aso, cette série japonaise mêle thriller, science-fiction et survie dans une version alternative de la ville, où les participants doivent relever des épreuves mortelles classées par type et niveau de difficulté. Chaque carte gagnée permet de prolonger son « visa », autrement dit sa vie. Ultra efficace, visuellement marquante, et psychologiquement tendue, Alice in Borderland pousse les mécaniques de jeu bien plus loin que Squid Game.

    Cube (1997)

    Dans Cube, un groupe d’inconnus se réveille dans un labyrinthe de pièces cubiques, chacune pouvant être piégée mortellement. Personne ne sait pourquoi ils sont là, ni comment s’en sortir. Ce huis clos mathématique repose sur la paranoïa, l’instinct de survie et la collaboration forcée. Minimaliste et angoissant, Cube reste l’un des thrillers de science-fiction les plus originaux de la fin des années 90. Un précurseur discret des jeux de mort sans maître de cérémonie, où l’ennemi est l’environnement lui-même… et parfois les autres.

    Hunger Games (2012)

    Dans Hunger Games, le jeu est un outil politique. Chaque année, douze districts doivent envoyer deux adolescents pour participer à un combat à mort, diffusé à la télévision. Si le public acclame, le Capitole contrôle. La saga portée par Jennifer Lawrence mélange critique sociale, survival et manipulation médiatique. Bien que plus soft que Squid Game en termes de violence graphique, la portée symbolique des Hunger Games est immense. Et derrière les flèches de Katniss se cache un système de contrôle glaçant.

    The Belko Experiment (2016)

    Des employés de bureau se retrouvent enfermés dans leur immeuble et contraints par une voix anonyme à s’entretuer pour survivre. Voilà le point de départ de The Belko Experiment. Derrière ce concept absurde se cache une satire mordante sur le monde du travail et la déshumanisation. Le film ne fait pas dans la finesse, mais il va droit au but, avec une montée en tension brutale et sanglante. Parfait pour ceux qui veulent voir ce que donnerait Squid Game dans une version corpo et sans pitié.

    13 Tzameti (2005)

    Ce film géorgien-français réalisé par Gela Babluani plonge un jeune homme dans un jeu clandestin où des hommes misent sur des vies humaines dans une version sinistre de la roulette russe. En noir et blanc, froid, sec, presque documentaire, 13 Tzameti tord le cou au spectaculaire et explore une violence sourde, ancrée dans la misère sociale. Pas de jeu flashy ni de décors futuristes ici, juste un engrenage fatal. Une vraie claque, plus réaliste et glaçante que beaucoup de blockbusters.

    Kaiji: Ultimate Survivor (2007 - anime)

    Dans l’anime Kaiji, le héros accepte de participer à des jeux d’argent tordus pour rembourser ses dettes. Mais rien ne se passe jamais comme prévu. Chaque jeu est un piège psychologique redoutable, où perdre, c’est s’endetter encore plus… ou pire. Ce qui distingue Kaiji des autres titres de cette liste, c’est la place accordée au mental : bluff, manipulation, stratégie, lâcheté. Les règles changent, mais la dette reste. Et dans ce monde, même la victoire a un prix. À voir absolument si tu cherches une version cérébrale de Squid Game.

    Death Parade (2015 - anime)

    Dans Death Parade, les morts doivent passer par un bar étrange où le barman les soumet à des jeux apparemment anodins, mais aux enjeux existentiels. Ces épreuves déterminent si l’âme du joueur mérite la réincarnation ou la disparition totale. Le contraste entre l’esthétique feutrée et la brutalité morale des jeux crée un malaise constant. Plus introspectif que sanglant, l’anime joue sur la psychologie humaine et sur la part d’ombre que chacun cache en lui. Une perle sombre et philosophique, à mille lieues du divertissement classique.

    Btooom! (2012 - anime)

    Imagine te réveiller sur une île, obligé de jouer à une version réelle d’un jeu vidéo de combat avec des bombes… C’est le cauchemar que vit Ryōta dans Btooom!. L’anime reprend les codes de Battle Royale, mais les modernise avec une dimension technologique et tactique. Les participants doivent tuer pour quitter l’île, tandis qu’un mystérieux commanditaire tire les ficelles. Rythmé, violent, et étonnamment centré sur les émotions des personnages, Btooom! montre à quel point l’humain est prêt à tout quand il n’a plus rien à perdre.

    Gantz (2004 - anime)

    Dans Gantz, la mort n’est que le début. Après leur disparition brutale, les protagonistes sont ressuscités par une sphère noire nommée Gantz, qui les envoie participer à des chasses à mort contre des créatures extraterrestres. Chaque mission est un massacre, et le ton de la série est sans concession. Glaçant, nihiliste, ultra-violent, Gantz met en scène un jeu absurde où les règles n’existent que pour mieux être brisées. Un classique de l’animation adulte, réservé aux estomacs solides.

    Darwin’s Game (2020 - anime)

    Darwin’s Game, c’est un jeu mobile qui se transforme en cauchemar réel. Une fois inscrit, le joueur se retrouve dans un affrontement grandeur nature où chacun possède un pouvoir spécial appelé « Sigil ». Ce survival urbain mélange habilement suspense, action et tension permanente. Les combats sont dynamiques, les alliances fragiles, et chaque décision peut être fatale. Pour les fans de Squid Game, cet anime propose une version surnaturelle et nerveuse des jeux mortels.

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    Si tu veux explorer d’autres jeux mortels plus tordus les uns que les autres, cette sélection est dispo sur plusieurs plateformes de streaming. Clique sur les logos ci-dessous pour afficher uniquement les titres inclus avec tes abonnements, ou utilise “réinitialiser” pour voir l’ensemble de la sélection sur JustWatch.

  • Où retrouver les comédiens du casting de “Souviens-toi… l’été dernier” (1997), le premier film de la saga ?

    Où retrouver les comédiens du casting de “Souviens-toi… l’été dernier” (1997), le premier film de la saga ?

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    La bande de fringuants adolescents traqués par un mystérieux tueur en ciré a marqué toute une génération avec sa formule horrifique déclinée sur plusieurs films.

    Classique du slasher post-Scream, le film Souviens-toi… l’été dernier (1997), réalisé par Jim Gillespie, a aussi permis de réunir une belle brochette d’acteurs qui, pour beaucoup, sont devenus les visages cultes des années 2000. Plus de 25 ans plus tard, une nouvelle suite (et non un reboot) sort au cinéma le 16 juillet 2025, incluant les deux héros qui ont survécu : Freddie Prinze Jr. et Jennifer Love Hewitt. L’occasion de prendre des nouvelles de tous les visages marquants de l’inoubliable premier opus.

    Nous vous proposons un guide JustWatch autour des comédiens du premier film Souviens-toi… l’été dernier (1997). Tout en vous rappelant où regarder ces productions sur les plateformes de streaming.

    Jennifer Love Hewitt (Julie James)

    Après sa prestation dans la peau de la charmante et courageuse Julie James, Jennifer Love Hewitt s’est imposée dans les années 2000 comme une figure emblématique des séries tv. On l’a vue dans Ghost Whisperer (2005-2010) et The Client List (2012-2013). Plus récemment, elle est revenue au thriller avec un rôle dans 9-1-1 (2018-). 

    Sarah Michelle Gellar (Helene York)

    Avant de devenir la mythique Buffy Summers dans Buffy contre les vampires (1997-2003), Sarah Michelle Gellar avait fait sensation dans le film de Jim Gillespie. Elle a également participé à Scream 2 (1997) et Sexe Intentions (1999). En 2002, elle est Daphne Blake dans l’adaptation du dessin animé Scooby-Doo (2002).

    Ryan Philippe (Barry William Cox)

    Le petit ami beau gosse un poil insupportable a fait du chemin en un quart de siècle. Après le film de Jim Gillespie, Ryan Philippe a poursuivi sa carrière avec Sexe Intentions au côté de Reese Witherspoon (qui deviendra sa femme). Il bifurque ensuite vers des rôles plus adultes, notamment à la télévision (Shooter, Big Sky).

    Freddie Prinze Jr. (Ray Bronson)

    L’amoureux de Julie dans Souviens-toi… l’été dernier a longtemps incarné le gendre idéal dans des comédies romantiques comme Elle est trop bien (1999) ou Scooby-Doo, où il partageait l’affiche avec Sarah Michelle Gellar. S’il s’est fait plus discret ces dernières années, il a trouvé un nouveau souffle dans le doublage (notamment Star Wars Rebels) et les coulisses de la WWE.

    Johnny Galecki (Max Neurick)

    Il n’avait qu’un petit rôle dans le film mais Johnny Galecki s’est ensuite taillé une jolie carrière à la télévision puisque The Big Bang Theory (2007-2019) l’a rendu mondialement célèbre avec le rôle de Leonard, geek romantique et maladroit.

    Anne Heche (Melissa “Missy” Egan)

    Dans l’apparition brève mais troublante, Anne Heche campait Melissa Egan, la sœur du “suicidé”. Déjà remarquée à l’époque pour ses talents d’actrice, Anne Heche mèbe ensuite une carrière riche, entre comédies romantiques et projets plus indépendants. On l’a vue dans Donnie Brasco (1997), Ally McBeal (1997-2002), Six jours, sept nuits (1998), ou encore Psycho (1998).

    Où revoir en streaming le casting du premier film de la saga “Souviens-toi… l’été dernier” ?

    Les films et séries dans lesquels les comédiennes et comédiens de Souviens-toi… l’été dernier (1997) ont ensuite joué sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et séries sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films ou séries tous services confondus.

  • Les dix meilleurs films avec des dragons (et où les regarder en streaming)

    Les dix meilleurs films avec des dragons (et où les regarder en streaming)

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Symbole de puissance et parfois de chaos, monstre apocalyptique à abattre, ou parfois compagnon fidèle et guide bienveillant, le dragon n’a jamais cessé de se faire sa place au cinéma et enflammer les imaginaires des (télé)spectateurs. Le succès dans les salles obscures de Dragons (2025) en version prises de vue réelle, remake du film d’animation culte de DreamWorks, montre à quel point cette créature mythologique a traversé les siècles pour rester ancrer dans les objets culturels.

    Nous vous proposons un guide JustWatch des dix films incontournables mettant en scène des dragons et dans quelles productions les retrouver. Tout en vous rappelant où regarder ces films sur les plateformes de streaming.

    Dragons (2010)

    Bien plus qu’un film pour enfants, Dragons a su et sait toujours distraire les plus grands grâce à un combo mêlant prouesse technique (de l’époque) et une grande application esthétique grâce à un directeur de la photographie chevronné (Roger Deakins, 15 fois nommé aux Oscars et 2 fois récompensés pour Blade Runner 2049 et 1917). Au scénario, l’aventure et l’humour rendent l’épopée très agréable et les batailles sont à la hauteur.

    Le Hobbit : La Désolation de Smaug (2013)

    Adapté de Tolkien, Le Hobbit : La Désolation de Smaug, deuxième volet de la trilogie, met en scène un dragon aussi redoutable qu’intelligent qui détient un trésor : Smaug, incarné en langue originale par la voix glaçante de Benedict Cumberbatch. Un duo avec Martin Freeman déjà expérimenté car les deux acteurs étaient les héros de la série Sherlock (2010-2017). Visuellement impressionnant,il est sans doute l’un des dragons les plus réussis du cinéma. Signé Peter Jackson, ce volet excelle dans les scènes de combat avec l’animal légendaire. 

    L’Histoire sans fin (1984)

    L’Histoire sans fin, met en scène l’imaginaire d’un enfant prenant vie. Un dragon au pelage de labrador très attachant fait partie du tableau : un dénommé Falkor, qui accompagne le garçon, nommé Atreyu, dans sa quête pour sauver le royaume de Fantasia. Bien avant l’ère du numérique, la bestiole de 13 m de long est un animatronique très impressionnant pour l’époque, entièrement motorisé donc, et fabriqué avec une structure en métal recouverte de mousse, de latex et de fausse fourrure. La tête était contrôlée par une équipe de marionnettistes cachés sous le plateau.

    Harry Potter et la Coupe de feu (2005)

    Quand le héros à lunettes découvre qu’il va devoir affronter un Magyar à pointes dans Harry Potter et la Coupe de feu, l’instant est grave : ce dragon a la réputation d’être le plus énervé de toutes les espèces imaginées par l’autrice ! Avec beaucoup de talent, le film réussit à donner forme à la créature imaginée sur papier, et son souffle de feu ne passe jamais très loin du petit sorcier ! Les effets spéciaux servent bien le spectacle de ce tournoi entre écoles.

    Le Règne du feu (2002)

    Et si les dragons avaient causé la fin du monde ? Entre Mad Max (1979) et Game of Thrones (2011-2019), Le Règne du feu est un film d’anticipation qui met en scène des dragons géants, réveillés sous les fondations de Londres et qui réduisent l’humanité à l’état de néant. Alors que tout semble perdu, Quinn (Christian Bale), chef d’une petite communauté repliée dans un château en ruine, et Van Zan (Matthew McConughey), soldat américain charismatique, relance l’espoir d’un affrontement fatal contre le dragon mâle alpha. Un film culte pour les amateurs de dragons destructeurs.

    Maléfique (2014)

    Dans Maléfique, cette relecture du conte de La Belle au bois dormant du point de vue de la sorcière, Angelina Jolie incarne une sorcière gothique avec plus de nuances que l’originale, bien loin de la méchante unidimensionnelle des versions classiques. Dans cette version, il y a un moment iconique où Diaval, le corbeau de compagnie, se transforme en dragon. Esthétique et effets spéciaux soignés sont de mise.

    Eragon (2006)

    Adapté du best-seller de Christopher Paolini, Eragon suit le destin d’un jeune fermier qui découvre un oeuf de dragon dans les montagnes de l’Alagaësia. De cette découverte naît Saphira, une majestueuse dragonne bleue aux ailes translucides qui va bouleverser le destin du royaume. Dernière de son espèce, elle devient le lien magique d’Eragon, faisant de lui un dragonnier. Dans ce film, l’aspect du dragon évolue : la couleur de ses ailes, la taille de sa tête et la longueur de son cou : de 20 cm quand il sort de l’oeuf, à 10 m de long pour sa taille adulte. Les équipes artistiques se sont inpirées de plusieurs animaux pour le créer, notamment le lion et l’aigle.

    Peter et Elliott le Dragon (2016)

    Le classique de chez Disney (1977) mélangeait déjà prises de vue réelles et animation. La relecture douce de 2016 de Peter et Elliott le dragon troque le cartoon pour une créature en images de synthèse. Réalisé par David Lowery (The Green Knight), le film suit Peter, un jeune orphelin ayant survécu seul pendant six ans dans une vaste forêt américaine, grâce à l’aide d’un dragon invisible nommé Elliott. Loin d’être un monstre effrayant, c’est un compagnon géant, velu, curieux et joueur comme un chien protecteur. Un pur conte !

    La légende de Beowulf (2007)

    Réalisé par Robert Zemeckis en performance capture, La légende de Beowulf revisite l’épopée anglo-saxonne millénaire avec un style visuel audacieux et une ambition mythologique marquée. Ray Winstone prête sa voix - et ses traits numérisés - au guerrier Beowulf, héros complexe, vaniteux et tourmenté, qui affronte tour à tour le monstrueux Grendel, sa mère séductrice pui un gigantesque dragon, fruit de ses propres erreurs passées. Une mise en scène spectaculaire pour une fable pleine d’action.

    Donjons & Dragons : L’honneur des voleurs (2023)

    Avec L’honneur des voleurs, cette adaptation du jeu de rôle culte Donjons & Dragons, la franchise trouve une adaptation ciné à sa hauteur. Le film embrasse totalement l’esprit du jeu en mêlant aventure épique, humour assumé et créatures fantastiques donc plusieurs dragons mémorables, notamment Thumberchaud, un dragon obèse et paresseux mais dangereux.

    Où voir tous les dix meilleurs films avec des dragons en streaming ?

    Les films avec des dragons ont toujours ponctué l’histoire du cinéma : notre sélection permet de varier les plaisirs, entre action, émotion et aventures épiques. Ils sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • Les 9 meilleurs films avec Lindsay Lohan et où les voir en streaming

    Les 9 meilleurs films avec Lindsay Lohan et où les voir en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Avec son charisme naturel et son énergie unique, Lindsay Lohan a traversé les années 2000 en incarnant des rôles devenus cultes, entre comédies ado, drames engagés et parodies explosives. Si son parcours a connu des hauts et des bas, son talent éclate à chaque apparition. Et cette année marque un événement très attendu : la sortie de Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère, le 6 août 2025, qui réunit à nouveau Lohan et Jamie Lee Curtis pour un nouveau switch générationnel.

    L’occasion parfaite de se replonger dans les rôles les plus marquants de sa carrière. Voici une sélection de ses films incontournables à voir ou revoir, et où les retrouver en streaming.

    Lolita malgré moi (2004)

    Le film qui a définitivement inscrit Lindsay Lohan dans la culture pop. Dans Lolita malgré moi, elle incarne Cady Heron, une ado jusqu'alors élevée en Afrique, qui découvre la jungle impitoyable d'un lycée américain. Comédie mordante à souhait, scénarisée par Tina Fey, ce teen movie acide a fait date. Et Lohan y brille par son équilibre entre maladresse touchante et détermination discrète. Elle y incarne avec une sincérité désarmante cette héroïne tiraillée entre popularité et authenticité. Un classique générationnel qui continue de faire école.

    Machete (2010)

    Dans Machete, Lindsay Lohan joue les bad girls dans un délire grindhouse signé Robert Rodriguez. Elle y campe April, une fille de pasteur mélancolique et dévergondée, entichée d'une vengeance sanglante. Un second rôle étrange mais marquant, dans un film aussi violent que volontairement absurde. Entre fusillades, nonnes armées et provocations délirantes, Lohan y dévoile un pan plus noir de sa carrière. Une apparition aussi fulgurante qu'inattendue, qui rappelle que l’actrice n’a jamais eu peur de se salir les mains pour des rôles atypiques.

    À nous quatre (The Parent Trap, 1998)

    Difficile d'oublier À nous quatre, où Lindsay Lohan incarne à la fois Annie et Hallie, deux jumelles séparées à la naissance qui se retrouvent dans un camp de vacances. Ce double rôle lui a valu une reconnaissance immédiate et a posé les bases d'une carrière prometteuse. Fraîche, drôle et pleine d'énergie, Lohan était déjà la star. À seulement 11 ans, elle y démontre un naturel bluffant et un sens du timing comique étonnant. Un grand classique familial qui ne vieillit pas, avec un charme intact.

    Bobby (2006)

    Film choral réalisé par Emilio Estevez, Bobby revient sur les dernières heures de Robert Kennedy. Lindsay Lohan y campe une jeune femme prête à épouser un soldat pour lui éviter le Vietnam. Un rôle plus grave et nuancé pour l'actrice, qui s'inscrit ici dans une fresque humaine et politique. Elle y apporte une douceur résignée et une intensité discrète, loin de ses rôles plus tape-à-l'œil. Ce film confirme qu’elle peut briller dans un registre dramatique plus sobre.

    Freaky Friday : Dans la peau de ma mère (2003)

    Dans cette comédie culte, Lindsay Lohan échange de corps avec sa mère (Jamie Lee Curtis). Freaky Friday repose entièrement sur leur duo détonant et une énergie comique très feel good. Lohan y excelle dans l'art de la comédie physique et de l'expression adolescente. Elle incarne à merveille le désarroi d’une ado coincée dans le corps d’une adulte, et inversement. C’est le genre de film qu’on revoit avec plaisir, pour ses scènes hilarantes et son charme inaltéré.

    The Last Show ( 2006)

    Réalisé par Robert Altman, The Last Show est une chronique tendre et crépusculaire sur une émission de radio qui touche à sa fin. Lindsay Lohan y incarne Lola, la fille d'une chanteuse country, tiraillée entre ses ambitions artistiques et son héritage familial. Un petit bijou mélancolique, à la lisière entre comédie musicale et hommage au vieux monde. Lohan y révèle une vulnérabilité nouvelle, parfaitement à sa place dans ce casting prestigieux.

    Grandeur nature ( 2000)

    Dans Grandeur nature, Lindsay Lohan tente de ramener sa mère à la vie avec un sortilège. À la place, elle donne vie à sa poupée mannequin (Tyra Banks). Un téléfilm Disney aux accents de conte de fées, qui a durablement marqué toute une génération. Lohan y dévoile déjà une aisance bluffante pour les rôles sensibles et drôles à la fois. Entre émotion sincère et humour tendre, elle s’impose comme une jeune actrice redoutablement douée.

    Irish Wish (2024)

    Dans Irish Wish, Lindsay Lohan retrouve les comédies romantiques à l’ancienne avec un charme assumé. Elle y incarne Maddie, une jeune femme au cœur brisé qui souhaite en secret épouser l’homme qu’elle aime... le jour de son mariage avec une autre. Grâce à un vœu magique, elle se réveille dans la peau de la future mariée. Tourné dans les paysages enchanteurs de l’Irlande, ce conte moderne joue sur les codes du genre tout en laissant à Lohan l’espace pour briller à nouveau dans un registre doux, drôle et sincère. Un film feel good qui marque le retour d’une actrice qu’on aime voir heureuse à l’écran.

    Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère (2025)

    Elle est de retour ! Plus de 20 ans après le film culte, Lindsay Lohan retrouve Jamie Lee Curtis pour une suite très attendue. Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère sort en 2025 et promet un nouvel échange de corps générationnel, entre nostalgie et nouveauté. Un retour en fanfare qui confirme que l'actrice n'a rien perdu de son aura. On y retrouve l’énergie de la première époque, avec un brin de maturité et beaucoup de tendresse. Les fans n’attendent plus que le 6 août pour replonger dans ce chaos délicieux.

    Où voir les films de Lindsay Lohan en streaming ?

    Des classiques Disney aux thrillers plus sombres, les films de Lindsay Lohan sont répartis sur différentes plateformes. JustWatch vous permet de trouver en quelques clics où voir chaque titre en fonction de vos abonnements. Dans la liste ci-dessous, vous pouvez cliquer sur les logos de vos plateformes préférées pour n’afficher que les films qui vous sont disponibles, ou bien cliquez sur “réinitialiser” pour afficher la liste complète. L'idéal pour redécouvrir une carrière aussi variée qu'attachante.

  • Tous les films 'Freaky Friday' dans l'ordre : guide complet

    Tous les films 'Freaky Friday' dans l'ordre : guide complet

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Depuis 1977, Freaky Friday revisite à sa manière le mythe du choc des générations, en propulsant mères et filles dans le corps l’une de l’autre. Et alors que Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère s’apprête à sortir le 6 août 2025, avec le retour très attendu de Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan, c’est le moment parfait pour (re)voir toute la saga.

    Entre comédie familiale et satire douce-amère sur les relations parents-enfants, chaque opus a marqué son époque à sa façon. Voici tous les films Freaky Friday dans l’ordre, avec les infos pour les regarder en streaming.

    Un vendredi dingue, dingue, dingue (1977)

    Tout commence en 1977 avec Un vendredi dingue, dingue, dingue, porté par Barbara Harris et Jodie Foster. L'histoire met en scène une mère débordée et une ado rebelle qui, après une dispute explosive, échangent mystérieusement de corps. Le concept est simple, mais redoutablement efficace : en endossant la vie de l'autre, mère et fille vont réaliser qu'aucune vie n'est aussi simple qu'elle en a l'air. Ce premier opus, avec son esthétique seventies et son charme un peu vintage, reste une vraie madeleine de Proust pour toute une génération. Une comédie familiale comme on n’en fait plus, pleine de maladresses tendres et de moments absurdes.

    Freaky Friday : Dans la peau de ma mère (2003)

    Véritable phénomène des années 2000, Freaky Friday : Dans la peau de ma mère modernise le concept en surfant sur l’énergie pop de l’époque. Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan forment un duo improbable et terriblement attachant. La première est une psy surmenée, la seconde une ado en pleine crise identitaire. Leur échange de corps, causé par des gâteaux chinois un peu trop magiques, donne lieu à une avalanche de scènes cultes. Jamie Lee Curtis y livre une performance jubilatoire, tandis que Lohan confirme son talent comique. C’est drôle, rythmé, sincère, et toujours aussi pertinent sur le fond : apprendre à se voir à travers les yeux de l’autre.

    Freaky Friday (2018)

    Produit pour Disney Channel, cette version 2018 adapte la comédie musicale inspirée du roman original de Mary Rodgers. Dans ce téléfilm haut en couleur, Heidi Blickenstaff et Cozi Zuehlsdorff interprètent une mère chef de cuisine et une ado musicienne qui, à la veille d’un grand concours, voient leurs corps échangés par magie. Si le budget est plus modeste, l’énergie ne manque pas. Le format musical apporte une touche de fraîcheur et de légèreté bienvenue, avec des chansons pop qui viennent ponctuer les moments-clés. Une relecture sympathique et pleine de peps, pensée avant tout pour les plus jeunes… mais qui fonctionne aussi chez les nostalgiques.

    Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère (2025)

    Vingt ans après le succès de la version 2003, Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan rempilent pour une suite très attendue : Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère. Cette fois, c’est au tour de la fille de la fille de vivre l’expérience… avec quelques complications générationnelles en prime. Le film joue à fond la carte de la nostalgie, tout en actualisant les enjeux avec finesse : parentalité, passage à l’âge adulte, transmission. L’alchimie entre Curtis et Lohan fonctionne toujours, et le récit fait le pari d’un humour plus mordant, mêlé à une sincérité émouvante. Le duo revient plus fort que jamais pour un film qui promet de raviver les souvenirs… et d’en créer de nouveaux.

    Où regarder les films 'Freaky Friday' en streaming ?

    Bonne nouvelle : la saga Freaky Friday est surement disponible sur plusieurs plateformes de streaming. Pour retrouver rapidement chaque film, JustWatch est l’outil parfait : il vous permet de savoir où regarder chaque opus selon vos abonnements. Que vous soyez team Jodie Foster ou Jamie Lee Curtis, vous n’aurez plus qu’à vous installer confortablement pour (re)vivre ces échanges de corps cultes, pleins de rires, d’amour… et de chaos familial bienveillant.

  • Tous les films 'The Toxic Avenger' dans l'ordre et où les voir en streaming

    Tous les films 'The Toxic Avenger' dans l'ordre et où les voir en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Né dans les années 80 sous l'égide de Troma Entertainment, The Toxic Avenger est un ovni du cinéma de genre. Satire grotesque, gore volontaire, super-héros difforme… Rien ne prédestinait Toxie à devenir culte. Et pourtant, quatre films et un reboot avec Peter Dinklage plus tard, la saga revient plus en forme que jamais. Voici les cinq films Toxic Avenger à voir dans l'ordre, avec où les retrouver en streaming.

    The Toxic Avenger (1984)

    Premier épisode, première claque. The Toxic Avenger pose les bases d'un univers aussi répugnant qu'attachant. Melvin, un concierge maladroit, tombe dans un baril de produits chimiques et devient un monstre difforme à la force surhumaine. Derrière les litres de faux sang et l'humour crasse, une vraie critique sociale pointe le bout de son nez. Entre justicier difforme et satire de l'Amérique reaganienne, ce film underground est devenu un classique pour les amateurs de nanars engagés. Une curiosité à (re)découvrir absolument.

    The Toxic Avenger 2 (1989)

    Toxie part au Japon dans The Toxic Avenger 2 ! Dans cette suite plus absurde encore, notre héros part retrouver son père biologique. L'occasion d'un déluge de bastons grotesques, de maquillages à petit budget et de scènes délirantes. Moins subversif que le premier, ce deuxième opus mise tout sur la surenchère cartoonesque. C'est le début d'une longue dérive volontairement incohérente qui fait le charme de la saga. Les fans de séries Z jubilent, les autres… sont prévenus.

    The Toxic Avenger 3 (1989)

    Sorti la même année que le 2, ce troisième volet est un patchwork de scènes supprimées, de nouvelles intrigues et d'idées barrées. Toxie vend son âme pour retrouver une vie normale… avant de se rendre compte que le capitalisme a un goût amer. Plus cheap encore que les précédents, cet épisode est souvent considéré comme le plus faiblard, mais il a ses défenseurs. Notamment pour sa critique décalée de la marchandisation du héros.

    The Toxic Avenger 4 (2001)

    Retour aux sources (et au trash) en 2001 avec The Toxic Avenger 4. Derrière ce titre parodique se cache sans doute le volet le plus gore et le plus assumé de la saga. Multiples dimensions, clins d'œil outranciers et vulgarité revendiquée : Troma fait du Troma, et les fans adorent. Plus abouti techniquement, ce film marque le retour d'une équipe pleinement consciente de son héritage à contre-courant. Une référence du cinéma bis.

    The Toxic Avenger (2025)

    Le reboot de 2025 promet un choc des cultures : Peter Dinklage, Kevin Bacon et Elijah Wood dans une réinvention ultra-stylisée du mythe Toxie. Produit par Legendary Pictures, ce nouveau Toxic Avenger modernise le concept tout en gardant l'ADN déjanté des originaux. Plus ambitieux, plus visuel, mais toujours corrosif, le film s'adresse autant aux fans de la première heure qu'à une nouvelle génération avide de super-héros mutants pas comme les autres. Un come-back à ne pas rater.

    Où regarder les films ‘Toxic Avenger’ en streaming ?

    Les aventures de Toxie sont disponibles sur plusieurs plateformes, mais pas toujours au même endroit. Sur JustWatch, vous pouvez trier facilement les films en fonction de vos abonnements, et savoir en quelques clics où voir chaque épisode de la saga, du classique de 1984 au reboot de 2025. De quoi plonger dans l'univers radioactif de Troma sans se prendre la tête.

  • Les meilleures comédies romantiques avec Chris Evans et où les voir en streaming

    Les meilleures comédies romantiques avec Chris Evans et où les voir en streaming

    Maëlle Beauget-Uhl

    Maëlle Beauget-Uhl

    Rédacteur JustWatch

    Chris Evans sera bientôt à l'affiche de Materialists, le nouveau film de Celine Song, qui nous avait déjà fait chavirer en 2023 avec Past Lives. Dans Materialists, Chris Evans joue le rôle de John, un comédien de théâtre en devenir, toujours amoureux de son ex-petite amie, Lucy, campée par Dakota Johnson.

    Lucy travaille dans une agence de matchmaking et alors qu’elle semble avoir développé un regard très pragmatique sur l’amour, elle rencontre Harry, joué par Pedro Pascal, qui pourrait bientôt la faire changer d’avis sur les relations amoureuses et le mariage.

    Un triangle amoureux à New York avec Chris Evans, Dakota Johnson et Pedro Pascal? Il n’en faut pas plus pour nous convaincre d’aller voir Materialists, dans les salles françaises le 2 juillet. Et si vous êtes fan de Chris Evans et que vous trouvez vous aussi que les comédies romantiques lui vont à merveille, nous vous avons préparé un petit guide des romances dans lequel l’acteur a tourné, et où les trouver en streaming.

    Before we go (2014)

    Si Chris Evans a plusieurs fois mentionné son côté romantique ainsi que son amour pour les films de ce genre, il n’est pas étonnant de voir que son premier film en tant que réalisateur est également une romance. Dans Before We Go, Chris Evans joue le rôle d’un musicien qui rencontre une femme s’étant fait voler son sac à main et ayant râté son train pour Boston. Les deux inconnus passent la nuit à arpenter les rues de New York, tout en apprenant à se connaître. 

    Comment Séduire une Amie (2024)

    Dans Comment Séduire une Amie, Chris Evans est un scénariste cynique, très critique envers les comédies romantiques et encore plus envers l’amour et le mariage en général. Lors d’une soirée, il rencontre une jeune femme, jouée par Michelle Monaghan, avec qui le courant et son humour sarcastique passent tout de suite… jusqu’au moment où il découvre qu’elle est déjà fiancée à un autre homme.

    The Loss of a Teardrop Diamond (2008)

    Adapté d’un scénario longtemps perdu et écrit par Tennessee Williams lui-même, The Loss of a Teardrop Diamond se passe dans les années 1930 dans le sud des Etats-Unis. Fisher Willow, jouée par Bryce Dallas Howard, est une jeune femme issue d’une famille aisée avec un penchant pour le scandale et la rébellion. Elle tombe sous le charme de Jimmy, joué par Chris Evans, un jeune homme issu d’une famille de rang social bien inférieur à la sienne. Mais le jour où Fisher perd une de ses boucles d’oreilles en diamant, la relation entre les deux jeunes gens se voit être compromise. 

    Ghosted (2023)

    Dans Ghosted, Chris Evans tombe éperdument amoureux d’Ana de Armas. Les deux tourtereaux, Cole et Sadie, commencent une romance passionnée, et Cole pense même que sa nouvelle petite-amie pourrait bien être le grand amour de sa vie. Mais du jour au lendemain, Sadie ne donne plus de nouvelles à Cole, qui se rend compte qu’il a été ghosté. En réalité, Sadie est une espionne et Cole se retrouve embarqué dans une mission très dangereuse, alors qu’il décide de retrouver Sadie pour la reconquérir. 

    (S)ex List (2011)

    (S)ex List met en scène Chris Evans et Anna Faris qui jouent Colin et Ally, des voisins de palier dans un immeuble New Yorkais. Après avoir lu un article selon lequel une femme aurait moins de chance de trouver un mari si elle a eu 20 amants ou plus, Ally se replonge dans son passé et fait le point sur ses 19 ex petits-amis. Paniquée à l'idée de ne jamais se marier, elle fait appel à son voisin, un bourreau des cœurs sans scrupule, pour l’aider à retrouver tous ses exs et découvrir si l’un d’entre eux pourrait être le bon.

    Le Journal d’une Baby-Sitter (2007)

    Avant de faire partie des Avengers, Chris Evans et Scarlett Johansson étaient tous les deux à l'affiche du Journal d’une Baby-Sitter, une comédie dans laquelle Annie, une jeune femme qui vient d'être diplômee, cherche encore quelle sera sa vocation et à quoi ressemblera sa vie. Le jour où elle sauve un petit garçon à deux doigts de se faire renverser, Annie rencontre la très riche mère du petit, qui lui offre un emploi de nounou.  Annie accepte et se retrouve propulsée dans l’univers mondain de l’Upper East Side, et fait par la même occasion la rencontre d’un étudiant d’Harvard qui habite dans l’immeuble dans lequel elle travaille désormais.

    Où voir ces romances avec Chris Evans?

    Notre guide vous donnera toutes les informations nécessaires pour trouver tous ces films. Il vous suffit de cliquer sur les titres afin de découvrir la page JustWatch de chaque film, et de trouver sur quelles plateformes de streaming ils sont disponibles.

  • Les dix meilleurs films de fantasy sortis du studio A24 (et où les regarder en streaming)

    Les dix meilleurs films de fantasy sortis du studio A24 (et où les regarder en streaming)

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Fidèle à son habitude de soutenir des visions singulières et indépendantes, A24 s’est imposé comme l’un des studios les plus audacieux du cinéma indépendant américain. La société de production et de distribution a notamment façonné une nouvelle manière d’aborder la fantasy, loin des grandes fresques épiques ou des mondes standardisés à la Tolkien.

    Dernier opus de fantasy en date, sorti en avril dernier : La légende d’Ochi (2025), qui met en scène de mystérieuses créatures au fin fond des Carpates.

    Nous vous proposons un guide JustWatch des films fantasy soutenus par la société A24 depuis sa création en 2012. Tout en vous rappelant où regarder ces productions sur les plateformes de streaming.

    Everything Everywhere All at Once (2022)

    OVNI cinématographique tourné avec un budget limité (25 millions de dollars), Everything Everywhere All at Once met en scène une Michelle Yeoh survitaminée en gérante de laverie qui se retrouve embarquée dans un multivers. Les scènes d’action sont délirantes, le mélange de science-fiction et fantastique parfait. Le film a séduit le public et les critique puisqu’il a récolté 7 Oscars. 

    The Green Knight (2021)

    Relecture libre de la légende arthurienne, The Green Knight suit Gauvain, jeune neveu du roi Arthur, qui accepte de relever le défi lancé par un mystérieux chevalier vert : frapper ce dernier, à condition de recevoir un coup équivalent un an plus tard. Gauvain décapite le chevalier… qui ramasse sa tête et repart tranquillement. Dans un contre-emploi fascinant, le comédien Dev Patel prête ses traits à ce héros parti pour un voyage aussi philosophique que psychologique. Tourné en Irlande, le film bénéficie d’un travail esthétique exceptionnel, inspiré des enluminures médiévales.

    The Lobster (2015)

    Avec The Lobster, Yorgos Lanthoimos offre une histoire fantastique inventive et non moins féroce, à la fois fascinante et perturbante, parfois surréaliste. Dans l’univers du film, être célibataire est interdit. Toute personne sans partenaire est envoyée dans un hôtel où elle dispose de 45 jours pour trouver l’amour, sans quoi elle sera transformée en un animal de son choix. David, interprété par Colin Farrell, choisit le homard. Dans cette réinvention du réel que propose le réalisateur, les thèmes de la solitude, la pression sociale et l’absurdité des conventions sont traitées sous forme d’une fantasy froide, clinique et conceptuelle. Prix du Jury à Cannes !

    Beau is Afraid (2023)

    Dans ce labyrinthe cinématographique de trois heures qu’est Beau is Afraid, à mi-chemin entre le conte fantastique et la psychanalyse, le réalisateur Ari Aster pousse à l’extrême la veine d’un cinéma halluciné. Joaquin Phoenix y joue Beau Wassermann, un homme anxieux et solitaire qui vit dans une ville gagrenée par la violence. Lorsque sa mère meurt brutalement, il doit se rendre à ses funérailles, donnant lieu à une quête à la fois physique et mentale où le réel se tord à chaque étape. Ici la fantasy est plus psychologique que livrée avec le décor.

    Under the Skin (2014)

    Oeuvre de science-fiction aux accents fantastiques, Under the Skin est une expérience de cinéma où la fantasy se fait introspective, mutique. Une extraterrestre (Scarlett Johansson) débarquée sur Terre sous forme humaine, parcours les routes d’Ecosse pour séduire des hommes solitaires et les absorber dans une sorte de néant liquide. Sans explication directe. Le film progresse par ellipses et impressions, et dans ce thriller spatial, l’être venu d’ailleurs découvre peu à peu l’humanité.

    Lamb (2021)

    Entre drame rural et mythe païen, Lamb montre l’histoire d’un couple endeuillé et d’un agneau pas comme les autres, dans une ferme isolée d’Islande. L’animal possède des traits humains et le couple décide de l’adopter comme un enfant. Cette créature faire du film une oeuvre de fantasy où une logique mythologique se glisse dans un cadre réaliste. Le film ne cherche jamais à expliquer mais se regarde plutôt comme une parabole douce et étrange, où la douleur humaine trouve une réponse animale.

    A Ghost story (2017)

    Dans le genre énigmatique, poétique et intemporel du catalogue d’A24, A Ghost Story est en bonne place avec cette histoire d’homme mort venant hanter - juste vêtu d’un drap blanc - la maison qu’il partageait avec sa femme. Face à Rooney Mara, Casey Affleck joue ce fantôme vivant l’éternité comme une prison, incapable de partir et témoin du passage du temps. L’oeuvre signée David Lowery est contemplative, lente et sort des sentiers battus.

    The Witch (2017)

    Premier long métrage de Robert Eggers, The Witch, film esthétiquement très fort a redéfini les contours de la fantasy horrifique contemporaine. Sombre, lent, hypnotique, il interroge la naissance de la peur dans une société dominée par la religion. Le pitch ? Dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, une famille puritaine est contrainte à l’exil par sa communauté et s’installe à l’orée d’une forêt sinistre où des visions et peut-être de la sorcellerie viennent perturber la famille. Entre réalité et croyance, la frontière est floue.

    High Life (2018)

    Dans High Life, la réalisatrice française Claire Denis nous emmène sur le terrain glissant de la science-fiction spatiale avec un film radical et déroutant qui s’inscrit dans la lignée des oeuvres les plus étranges du studio. Un groupe de criminels condamnés à mort accepte de commuer leur peine et devenir les cobayes d’une mission spatiale en dehors du système solaire. Le voyage est métaphysique, avec des éléments fantastiques.

    La légende de Ochi (2025)

    Fantasy sensorielle et poétique, La légende d’Ochi raconte la quête d’une enfant dans un monde semi-sauvage, quelque part entre légende ancienne et nature fantasmée. L’histoire suit une fille muette qui s’échappe de sa communauté pour suivre une mystérieuse créature, Ochi. Ensemble, ils traversent un monde magique, à la recherche de sens, de liberté et d’un lien perdu avec le vivant. Un parcours initiatique qui mélange réalisme et magie, paysages bruts et éléments surnaturels, sans effets numériques tapageurs.

    Où voir tous les dix meilleurs films de fantasy du studio A24 en streaming ?

    Les films sortis du studio A24 sont sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • Des nouvelles des comédiens du casting de 'The Big Bang Theory' (et où les retrouver à l’écran !)

    Des nouvelles des comédiens du casting de 'The Big Bang Theory' (et où les retrouver à l’écran !)

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Dans le groupe de geeks le plus célèbre de la télévision, héros d’une sitcom qui a duré 12 saisons, les théories scientifiques fusaient à la vitesse de la lumière !

    Sheldon, Leonard, Raj et Howard vivaient en orbite autour de leurs passions : la physique, les comics et les jeux vidéos… une routine perturbée par l’emménagement de Penny, serveuse réveuse et actrice sans succès qui découvrait leur monde très spécial. Que sont devenus les comédiens incarnant cette bande attachante ?

    Nous vous proposons un guide JustWatch pour vous faire découvrir les parcours des comédiennes et comédiens de la série The Big Bang Theory hors de cette colocation au long cours, et on vous rappelle où voir des films et des séries auxquels ils ont participé.

    Jim Parsons (Sheldon Cooper)

    Depuis la fin de The Big Bang Theory en 2019, Jim Parsons a su rebondir en diversifiant ses projets à la fois devant et derrière la caméra. En tant qu’acteur, il a incarné Henry Wilson dans Hollywood (2020), une mini-série de Ryan Murphy où il jouait un agent manipulateur. Dans le drame romantique Spoiler Alert (2022), deux ans plus tard, il joue Michael Ausiello. En tant que producteur, il a signé le spin-off de The Big Bang Theory avec Young Sheldon et a pris en charge sa narration en voix off. 

    Kaley Cuoco (Penny)

    Après son rôle de Penny, Kaley Cuoco a su explorer de nouveaux horizons de jeu : elle a été une hôtesse de l’air impliquée dans une enquête criinelle dans The Flight Attendant (2020-2022). Elle a joué dans Based on a True Story (2023-2024), une comédie dramatique qui explore l’obsession américaine pour les true crimes. Dans le thriller attendu en 2026, Vanished, elle incarnera une femme à la recherche de son petit ami disparu lors d’un voyage en train. Depuis 2019, elle prête sa voix au personnage de Harley Quinn dans la série animée du même nom.  

    Johnny Galecki (Leonard Hofstadter)

    Pour celui qui jouait Leonard, l’amoureux de Penny, la fin de la série a marqué pour le comédien un retrait radical des plateaux hollywoodiens, pour privilégier une vie privée et familiale. Johnny Galecki s’est recyclé en tant que producteur TV en fondant sa propre société et a fait naître le projet The Cleanse (2018), une comédie noire dans laquelle il a également joué.

    Simon Helberg (Howard Wolowitz)

    Sous le costume de l’ingénieur excentrique au look rétro improbable dans The Big Bang Theory, Simon Helberg a eu une vie après sa prestation la plus célèbre : on l’a vu dans Annette (2021) de Leos Carax, l’épisode 1 de Young Sheldon (2021), dans Poker Face (2023-) et bientôt dans The Audacity, en production.

    Mayim Bialik (Amy Farrah Fowler)

    Mondialement connue grâce à son rôle d’Amy Farrah Fowler, Mayim Bialik a une vie depuis l’arrêt de la série. Elle a incarné le rôle principal de la sitcom Call me Kat (2021-2023), produite par Jim Parsons. Elle y interprète une femme qui ouvre un café pour chats après avoir quitté son poste de professeure. Elle a aussi joué dans Young Sheldon comme ses camarades et est au casting du prochain film de Jim Jarmusch, Father Mother Sister Brother, aux côtés de Tom Waits et Adam Driver.

    Kunal Nayyar (Rajesh Koothrappali)

    Après l’expérience The Big Bang Theory, Kunal Nayyar incarne un tueur e série dans un épisode de Criminal :UK (2020), puis joue dans Suspicion (2022), le thriller psychogique d’Apple TV+, au côté d’Uma Thurman. Enfin il sera bientôt Scrooge dans Christmas Karma, adapté d’Un chant de Noël de Charles Dickens, avec Eva Longoria.

    Où voir ou revoir les principaux acteurs au casting de la série 'The Big Bang Theory' ?

    Pour (re)découvrir les talents dont la notoriété a explosé avec The Big Bang Theory, voici un aperçu des œuvres marquantes de la suite de leur carrière, disponibles en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires pour explorer leurs filmographies. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et séries sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films et séries tous services confondus.

  • Hunger Games: Lever de soleil sur la Moisson: Qui sont les acteurs et les personnages du prochain film?

    Hunger Games: Lever de soleil sur la Moisson: Qui sont les acteurs et les personnages du prochain film?

    Maëlle Beauget-Uhl

    Maëlle Beauget-Uhl

    Rédacteur JustWatch

    Hunger Games va faire son retour sur grand écran en 2026 avec Lever de soleil sur la Moisson. Si en 2023, La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur mettait en lumière la jeunesse du Président Snow et de Lucy Gray, c’est cette fois au tour d’Haymitch, incarné par Woody Harrelson dans la saga originale, d’être au centre de ce nouvel opus de la série de films à succès.

    Le roman, toujours écrit par Suzanne Collins, est sorti en mars 2025 et le casting du film a quant à lui été annoncé au fur et à mesure des semaines suivantes sur le compte instagram officiel de Hunger Games, pour le plus grand bonheur des fans qui ont acclamé ce casting 5 étoiles.

    Joseph Zada (Haymitch Abernathy) 

    Précédemment joué par Woody Harrelson

    Le jeune acteur australien de 20 ans, Joseph Zada, incarnera le jeune Haymitch Abernathy qui a été désigné comme tribut du District 12 pour les 50ème Hunger Games. Il sera le premier et unique vainqueur de son district jusqu’à l’arrivée de Katniss et Peeta. En début d’année, l’acteur donnait déjà une prestation poignante dans la série australienne Invisible Boys. Cet été, il sera également à l’affiche de la série We Were Liars sur Prime Video, et il apparaîtra dans À l'Est d'Éden sur Netflix en 2026. 

    Whitney Peak (Lenore Dove Baird) 

    Choisie pour incarner le rôle de la rebelle et téméraire Lenore Dove, qui est également la petite amie d'Haymitch, vous avez pu apercevoir Whitney Peak dans Hocus Pocus 2 en 2022, dans le reboot de la série Gossip Girl. L’actrice sera également bientôt à l’affiche de Trap House. 

    Mckenna Grace (Maysilee Donner)

    D’abord dépeinte comme arrogante et froide, Maysilee Donner s'avère rapidement être une amie loyale lors des Hunger Games, et c’est l’actrice Mckenna Grace qui l’incarnera à l'écran. Ghostbusters: Afterlifee, Captain Marvel, Mary, The Handmaid’s Tale, sont tous quelques-uns des films et séries dans lesquels vous avez pu découvrir la jeune actrice, qui a démarré sa carrière quand elle était enfant. 

    Jesse Plemons (Plutarch Heavensbee) 

    Précédemment joué par Philip Seymour Hoffman

    Jesse Plemons s’est rapidement imposé à Hollywood comme étant un acteur aux milles facettes, ce qui en fait un choix parfait pour reprendre le rôle de Philip Seymour Hoffman, en tant que jeune Plutarch Heavensbee aka le chef d’équipe de tournage du Capitol. Nominé aux Oscars en 2022 pour son rôle dans The Power of the Dog et lauréat du prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes en 2023 pour Kinds of Kindness, Plemons a récemment joué dans Killers of the Flower Moon, Civil War et Zero Day. 

    Elle Fanning (Effie Trinket) 

    Précédemment jouée par Elizabeth Banks

    L’annonce du casting d’Elle Fanning pour incarner la jeune Effie a été pour les fans, l’une des meilleures nouvelles concernant ce film, puisque l’actrice était l’espoir de nombreux fan-castings depuis plusieurs semaines déjà. Future hôtesse des tributs, conseillère et amie de Katniss Everdeen et de Peeta Mellark, Effie s’est rapidement imposée comme étant un personnage indispensable à cet univers. L’actrice revient tout juste de Cannes où elle y a présenté Sentimental Value. Ces dernières années, ses fans ont également pu la suivre dans The Great, mais aussi dans Un Parfait Inconnu, Maléfique, Les Proies et elle jouera bientôt dans le film Predator: Badlands.

    Maya Hawke (Wiress) 

    Précédemment jouée par Amanda Plummer

    La jeune actrice de Strangers Things, Vice-Versa 2 et Asteroide City incarnera la gagnante des 49ème Hunger Games, connue pour avoir survécu dans une arène faite de miroirs, et à en être ressortie physiquement indemne. Maya Hawke incarnera bientôt la danseuse Lucia Joyce dans un biopic pour le grand écran.

    Kelvin Harrison Jr. (Beetee Latier)

    Précédemment joué par Jeffrey Wright 

    Beetee, le véritable expert en électronique et en électricité, qui est aussi le grand gagnant des 34ème Hunger Games, sera joué par Kelvin Harrison Jr., que le public a pu découvrir dans Chevalier, Cyrano ou encore Elvis, dans lequel il incarnait B.B.King. Il a également été annoncé que l’acteur incarnera bientôt le peintre New-Yorkais Jean-Michel Basquiat au cinéma dans Samo Lives.

    Kieran Culkin (Ceasar Flickerman)

    Précédemment joué par Stanley Tucci

    Ceasar Flickerman est pour ainsi dire l’extravagance, l'opulence et le pouvoir incarné, ce qui en fait le personnage idéal pour présenter les Hunger Games sur la télévision du Capitol. Cette fois-ci c’est Kieran Culkin, l’acteur de Succession et gagnant aux Oscars 2025 pour son rôle dans A Real Pain, qui reprendra les rênes de ce personnage phare de la saga, après Stanley Tucci qui campait déjà ce rôle dans la trilogie originale.

    Ralph Fiennes (President Snow) 

    Précédemment joué par Donald Sutherland et Tom Blyth.

    Pour la première fois dans cette liste, nous avons ici un personnage qui a déjà été incarné par deux acteurs différents: le grand Donald Sutherland dans la première trilogie, et Tom Blyth dans La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur. Ralph Fiennes s'attaquera donc à ce personnage aussi terrifiant que complexe.

    Il n’y a plus besoin de présenter Ralph Fiennes qui a bien sûr incarné un autre méchant iconique de la littérature et du cinéma: Voldemort dans la saga Harry Potter. Il a également été nominé aux Oscars pour son rôle dans La Liste de Schindler, et plus récemment dans Conclave. Il a également été à l’affiche du Patient Anglais, de Bons Baisers de Bruges et de The Grand Budapest Hotel. Il sera très prochainement au générique de 28 ans plus tard.

    Où voir les films et les séries des acteurs de 'Hunger Games: Lever de soleil sur la Moisson'?

    Que vous soyez particulièrement fan d’Elle Fanning ou de Ralph Fiennes, ou que vous cherchiez à découvrir la filmographie de Kelvin Harrison Jr. ou de Jesse Plemons, vous pourrez trouver tous ces titres sur Netflix, Prime Video, Max, Disney+ et bien plus encore. Ce guide vous indiquera sur quelle plateforme de streaming vous devrez vous rendre.

  • Tous les films 'M3GAN' dans l’ordre et où les regarder en streaming

    Tous les films 'M3GAN' dans l’ordre et où les regarder en streaming

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Si la terreur se lit dans les yeux de votre interlocuteur à la prononciation de son nom, c’est normal. M3GAN, poupée autonome dotée d’une intelligence artificielle, joue avec nos angoisses de la technologie prenant le pouvoir sur les humains de façon assez directe. Bien sûr sous des dehors très mignons. En juin sort le deuxième opus de la franchise, avant un troisième qui sera un spin-off, dont la programmation en salles est prévue six mois plus tard.

    Nous vous proposons un guide JustWatch des films autour de M3GAN depuis sa première apparition à l’écran en 2022. Tout en vous rappelant où regarder ces productions sur les plateformes de streaming.

    M3GAN (2022)

    Premier film de la franchise, M3GAN introduit le personnage éponyme, une poupée-robot conçue pour être la compagne idéale d’un enfant. Lorsque sa créatrice, Gemma devient la tutrice de sa nièce Cady, 8 ans, elle lui présente M3GAN pour l’aider à surmonter son deuil. Mais M3GAN développe rapidement des comportements inquiétants pour protéger Cady, allant jusqu’à éliminer toute perception de menace.

    Pour ce personnage particulier, les producteurs du film ont eu pour ambition de créer un croisement entre Annabelle, autre poupée tueuse, et le Terminator de James Cameron. Avec 12 millions de dollars de budget, le film en a rapporté 181 millions grâce à sa diffusion mondiale.

    M3GAN 2.0 (2025)

    La suite du premier film est prévue pour une sortie en salles le 25 juin prochain. Deux ans après les derniers événements dans M3GAN 2.0, Gemma est devenue une militante pour la régulation de l’IA. La technologie de M3GAN est cependant détournée par un entrepreneur militaire pour créer AMELIA, un robot de combat autonome. Face à cette nouvelle menace, Gemma et Cady sont contraintes de réactiver M3GAN dans le but de contrer AMELIA.

    SOULM8TE (2026)

    La franchise ne s’arrête pas en si bon chemin. Le 7 janvier 2026 sortira SOULM8TE, un spin-off érotique réalisé par Kate Dolan qui raconte l’histoire d’un homme qui, après la perte de sa femme, achète un androïde doté d’une intelligence artificielle pour combler sa soliture. Évidemment l’IA va devenir un danger, mettant en péril la vie de son propriétaire.

    Où voir tous les films de la franchise 'M3GAN' en streaming ?

    L’inquiétante poupée M3GAN et ses déclinaisons cinématographiques sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • La série 'Downton Abbey' et ses déclinaisons en films dans l’ordre et où les regarder en streaming

    La série 'Downton Abbey' et ses déclinaisons en films dans l’ordre et où les regarder en streaming

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Les adieux tant attendus approchent. Le 10 septembre prochain sort en salles la conclusion de 15 années d’engouement pour la famille Crawley et son personnel avec le film Downton Abbey 3 : Le Grand final.

    Les personnages, qui ont d’abord eu une vie sérielle avant d’être les sujets de films, seront plongés dans les années 1930, dans un contexte de transformation politique et sociale. Nous vous proposons un guide JustWatch de la série et des films autour des personnages de Downton Abbey depuis leur première apparition à l’écran en 2010. Tout en vous rappelant où regarder ces productions sur les plateformes de streaming.

    1. Downton Abbey (2010-2015)

    Là où tout a commencé. En 2011 débarque en France la série britannique Downton Abbey et avec elle sa cohorte de personnages divisés entre la famille Crawley et leurs domestiques. Créée par Julian Fellowes, elle débute en 1912, au lendemain du naufrage du Titanic. Tensions entre l’aristocratie et la classe ouvrière, changements sociaux et événements historiques majeurs comme la Première Guerre mondiale et la pandémie de grippe espagnole, la série traite de nombreux sujets à travers une double lecture des gens d’en haut et des gens d’en bas. 

    Le succès de la série, qui compte 6 saisons et 52 épisodes, ne tarde pas à devenir mondial. Et le château de Highclere dans le Hampshire, qui sert de décor, un haut lieu de tourisme !

    2. Downton Abbey (2019)

    Trois ans après la fin de la série, un film éponyme sort, avec l’intégralité du casting principal (Michelle Dockery, Hugh Bonneville, Elizabeth McGovern, Maggie Smith…) sous la direction de Michael Engler, déjà réalisateur de plusieurs épisodes de la série. L’intrigue se passe en 1927, après la fin de la dernière saison de la série, et tourne autour de la visite royale du roi George V et de la reine Mary à Downton Abbey, provoquant une effervescence tant chez les aristocrates que leurs domestiques. Même esprit que dans la série avec des intrigues familiales et des secrets bien gardés.

    3. Downton Abbey II : Une nouvelle ère (2022)

    Réalisé cette fois par Simon Curtis (My Week with Marilyn), Downton Abbey 2 : Une nouvelle ère est en revanche de nouveau signé par Julian Fellowes. Cette fois, la franchise mêle deux intrigues : l’une centrée sur un tournage de film muet au château (clin d'œil aux débuts d’Hollywood), l’autre sur la découverte d’un passé mystérieux en Méditerranée, la comtesse douairière Violet héritant d’une villa.

    4. Downton Abbey III : Le Grand Final (2025)

    Annoncé comme le dernier chapitre de la saga, Downton Abbey 3 : Le Grand final promet de conclure les arcs narratifs des personnages principaux et explorer les défis auxquels la famille Crawley est confrontée en entrant dans les années 1930. Julian Fellowes est de nouveau à l’écriture pour ce film (tout comme Simon Curtis à la réalisation) qui va clore 15 ans d’engouement pour les personnages so british. Et d’après les premières images du film, les Crawley pourraient bien quitter leur château mythique pour une vie plus londonienne. À noter que la regrettée Maggie Smith, décédée en septembre 2024, ne sera pas de la partie mais le casting devrait en revanche compter tous les autres membres de la famille.

    Et ensuite ? Le créateur de la série, Julian Fellowes, n’a pas complètement fermé la porte à une suite de la saga, sous forme de spin-offs en évoquant “un spin-off avec certaines des personnages les plus jeunes”, avait-il confié au Daily Mail en janvier 2024.

    Où voir la série et les films 'Downton Abbey' en streaming ?

    Les frasques de la famille Crawley et leurs domestiques sont disponibles à la location ou en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et série sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films et série tous services confondus.

  • Les 22 plus beaux baisers de l'histoire du cinéma

    Les 22 plus beaux baisers de l'histoire du cinéma

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Du baiser à l'envers de Spider-Man aux retrouvailles de N'oublie jamais, le cinéma regorge de scènes d'amour qui transcendent le cadre de l'écran. Ces baisers nous hantent, nous émeuvent, nous restent en mémoire comme des instants suspendus. Certains sont fougueux, d'autres retenus, certains célèbrent la passion, d'autres la douleur. Voici une sélection des baisers les plus iconiques du grand écran, ceux qui ont marqué la pop culture, l'imaginaire collectif… et parfois, une époque toute entière.

    Spider-Man (2002) – Peter et Mary Jane

    Le baiser à l’envers entre Spider-Man (Tobey Maguire) et Mary Jane (Kirsten Dunst) est devenu une icône du cinéma de super-héros. Suspendu par sa toile dans une ruelle pluvieuse, Peter Parker se laisse glisser tête en bas pour un baiser aussi improbable que bouleversant. Ce moment réunit l’extraordinaire et l’intime, l’adrénaline et la tendresse. Le contraste entre l’action et la vulnérabilité rend la scène inoubliable. C’est un geste furtif, chargé de tension romantique, qui condense l’essence même du personnage de Spider-Man : un héros masqué, tiraillé entre ses responsabilités et ses émotions. Un instant culte, souvent imité mais jamais égalé.

    L'inconnu du lac (2013) – Franck et Michel

    Sur les rives d’un lac isolé, Franck (Pierre Deladonchamps) et Michel (Christophe Paou) s’embrassent avec une intensité brute, presque animale. Ce baiser de L’inconnu du lac mêle désir, mystère et danger, comme une étincelle qui allume un feu sombre. Il n’est pas qu’un prélude à une passion : il est l’instant où tout vacille. Entre le souffle court et le silence de la nature, c’est une scène où l’érotisme se teinte d’inquiétude, de fascination et de peur. Un moment troublant, sensuel et inoubliable, à l’image du film lui-même, radical et hypnotique.

    L'empire contre-attaque (1980) – Han et Leia

    Dans L’Empire contre-attaque, le baiser entre Han Solo (Harrison Ford) et Leia (Carrie Fisher) incarne l'aboutissement d'une tension romantique installée depuis Un nouvel espoir. C’est dans la froideur métallique du Faucon Millenium, au cœur du conflit galactique, que ces deux figures charismatiques s’abandonnent enfin l’un à l’autre. Ce moment n’est pas seulement une parenthèse sentimentale, mais une preuve de confiance dans un univers en guerre. Han, habituellement sarcastique et fuyant l’émotion, laisse ici entrevoir une tendresse sincère, tandis que Leia, stratège et résistante, se dévoile. Un baiser culte, à la fois intime et emblématique, où l’amour devient un acte de bravoure.

    Autant en emporte le vent (1939) – Rhett et Scarlett

    Dans Autant en emporte le vent, le premier baiser entre Rhett Butler (Clark Gable) et Scarlett O'Hara (Vivien Leigh) ne se donne pas facilement. Il surgit au cœur des conflits, chargé de tension et d’orgueil. C’est une étreinte entre deux forces contraires, qui ne savent s’aimer qu’en se défiant. Ce moment cristallise l’amour passionnel et toxique, et résume à lui seul toute l’ambiguïté du film. Il ne s’agit pas d’un simple échange romantique, mais d’une scène qui concentre l’énergie brute d’un amour impossible. Une scène devenue légendaire, traversant les décennies sans perdre son souffle dramatique.

    La Vie d'Adèle (2013) – Adèle et Emma

    Le premier baiser entre Adèle (Adèle Exarchopoulos) et Emma (Léa Seydoux) dans La Vie d’Adèle est un moment suspendu, un point de bascule entre innocence et révélation. Leur échange, filmé avec une sincérité troublante, déborde de tendresse, d’appréhension et de désir. Il ne s’agit pas simplement d’un acte romantique, mais d’un bouleversement existentiel, d’un éveil du cœur et du corps. La caméra, au plus près des émotions, capte chaque frisson, chaque hésitation. Une scène culte, intime et viscérale, qui reste gravée comme l’un des baisers les plus puissants du cinéma contemporain.

    Call Me by Your Name (2017) - Elio & Oliver

    Le baiser entre Elio (Timothée Chalamet) et Oliver (Armie Hammer) dans Call Me by Your Name est une caresse estivale, une promesse fragile d’amour et de découverte. Dans la lumière chaude de l’Italie des années 80, ce moment délicat marque l’exploration d’un désir naissant. C’est un échange de regards, de souffles, de silence aussi, où l’on comprend que tout va changer. Ce baiser n’est pas seulement celui de l’amour, mais celui du passage à l’âge adulte, de la mélancolie de ce qui ne durera pas. Une scène suspendue, chargée d’émotions infinies.

    Le Secret de Brokeback Mountain (2005) – Ennis et Jack

    Lorsque Ennis Del Mar (Heath Ledger) retrouve Jack Twist (Jake Gyllenhaal) après une longue séparation, leur baiser devient un cri silencieux, un déferlement d’émotions contenues. Ce moment dans Le Secret de Brokeback Mountain, échangé dans l’ombre d’un mur, est brut, brutal même, tant il porte le poids de l’interdit, du manque, de l’amour refoulé. C’est un baiser qui dit tout ce qui ne peut être dit à voix haute dans l’Amérique des années 60. Une scène d’une intensité rare, qui marque à jamais le spectateur. C’est la douleur d’aimer, la joie de se retrouver, et le drame de devoir se cacher.

    Diamants sur canapé (1961) – Holly et Paul

    Dans Diamants sur canapé, sous une pluie battante et au milieu des klaxons new-yorkais, Holly Golightly (Audrey Hepburn) et Paul Varjak (George Peppard) s’embrassent après bien des hésitations. Ce baiser, au cœur de la ville, mêle romantisme absolu et fragilité des sentiments. Il marque la fin d’un long cheminement émotionnel, entre fuite de soi et envie d’aimer. C’est le point final parfait d’un film en équilibre entre comédie, drame et élégance. La musique, le chat, la pluie : tout contribue à faire de cette scène un classique du cinéma romantique. Une leçon de style et de sentiment.

    Dirty Dancing (1987) – Baby et Johnny

    Dans Dirty Dancing, entre Baby (Jennifer Grey) et Johnny (Patrick Swayze), la tension est palpable dès les premiers pas de danse. Leur baiser est le fruit d’une montée en puissance, d’une alchimie physique qui finit par s’embraser. Sur fond de musique estivale et de chorégraphies électrisantes, ce baiser incarne la fougue d’un amour de vacances qui bouscule les conventions. Ce n’est pas qu’un moment romantique : c’est une explosion de liberté, d’émancipation et de désir. Une scène qui reste gravée, comme la bande-son du film, dans toutes les mémoires.

    Queer (2024) - William & Eugene 

    Le baiser entre William (Daniel Craig) et Eugene (Drew Starkey) dans Queer ne laisse personne indifférent. Adapté du roman semi-autobiographique de William S. Burroughs, le film s’ancre dans un Mexique moite et crépusculaire, théâtre d’un désir obsédant et insaisissable. Cette scène, filmée avec une tension sourde et une sensualité troublante, devient le cœur émotionnel du récit. Il ne s’agit pas d’une simple étreinte, mais d’un moment suspendu entre deux âmes errantes, une collision entre attirance et détresse. Porté par deux interprètes à contre-emploi, ce baiser embrase l’écran et laisse une empreinte durable, aussi sulfureuse que mélancolique.

    Grease (1978) – Sandy et Danny

    Le baiser entre Sandy (Olivia Newton-John) et Danny (John Travolta) sur la plage, au début de Grease, capture l’insouciance d’un été amoureux. C’est un instant doux, presque nostalgique, avant les complications du lycée et des apparences sociales. Ce moment, simple mais fort, ouvre le bal d’une romance emblématique, rythmée par la musique et les tensions adolescentes. Un baiser qui a lancé l’une des histoires d’amour les plus chantées du grand écran.

    N'oublie jamais (2004) – Allie et Noah

    Après des années de séparation, Allie (Rachel McAdams) et Noah (Ryan Gosling) se retrouvent sous une pluie battante, dans l’une des scènes de  les plus reprises de la pop culture. Leurs lèvres se rejoignent dans une explosion de passion, de regret et de soulagement. C’est un baiser de retrouvailles, mais aussi de réparation. Il symbolise un amour que ni le temps ni les différences sociales n’ont pu éteindre. Un pur moment de cinéma romantique.

    Jeux d'enfants (2003) – Julien et Sophie

    Dans Jeux d’enfants, Le jeu de Julien (Guillaume Canet) et Sophie (Marion Cotillard) devient de plus en plus sérieux jusqu’à culminer dans un baiser final à la fois poétique, tragique et brûlant. C’est un baiser d’enfant devenu adulte, une déclaration d’amour déguisée en défi. La scène, surréaliste, entoure le couple d’un béton onirique, comme figé dans le temps. Une fin énigmatique pour une histoire d’amour hors norme.

    Match Point (2005) – Nola et Chris

    Dans un champ de blé anglais, sous une pluie soudaine, Nola (Scarlett Johansson) et Chris (Jonathan Rhys Meyers) s’embrassent avec une intensité presque déstabilisante. Ce baiser dans Match Point est à la fois interdit et irrésistible. Il incarne la montée en tension érotique qui traverse le film. Plus qu’un simple moment romantique, il est annonciateur de chaos, révélateur d’une passion qui brûle plus fort que la morale.

    Moulin Rouge (2001) – Satine et Christian

    Dans la comédie musicale Moulin Rouge, Satine (Nicole Kidman) et Christian (Ewan McGregor) s’aiment dans un tourbillon de décors baroques, de mensonges et de mélodies grandioses. Dès leur premier baiser, échangé sur scène sous le feu des projecteurs, leur histoire devient une tragédie flamboyante. Ce n’est pas qu’un simple geste romantique, c’est l’acte fondateur d’une passion dévorante, mise en musique par le cabaret et orchestrée par le destin. Chaque baiser entre eux est une montée dramatique, un crescendo d’amour impossible où tout – du regard aux larmes – semble écrit pour être chanté. Une scène à la fois éblouissante, cruelle et inoubliable.

    Coup de foudre à Notting Hill (1999) – Anna et William

    Quand Anna (Julia Roberts) déclare à William (Hugh Grant) qu’elle est juste « une fille, debout devant un garçon… », elle livre l’une des répliques les plus cultes du cinéma romantique. Le baiser qui suit, d’une douceur désarmante, incarne l’abandon des masques, la vulnérabilité offerte en gage d’amour. Dans Coup de foudre à Notting Hill, cette scène mêle pudeur et sincérité, entre la star mondiale et le libraire discret. C’est une bulle de tendresse dans un monde surmédiatisé, un instant suspendu où deux solitudes se rejoignent. Une scène qui a traversé les décennies comme une déclaration universelle d’amour simple et profond.

    Roméo + Juliette (1996) – Roméo et Juliette

    Dans Roméo + Juliette, le premier baiser entre Roméo (Leonardo DiCaprio) et Juliette (Claire Danes), échangé à travers l’eau d’un aquarium, est une vision moderne et explosive de la romance shakespearienne. Filmé avec la patte baroque de Baz Luhrmann, ce geste mêle pureté et transgression, fixant dès le départ le ton d’un amour incandescent et maudit. Ce n’est pas seulement un baiser, c’est un vertige, une collision de regards, de jeunesse et de destin. Il résume à lui seul toute la folie amoureuse que le film va déployer. Une étincelle visuelle et émotionnelle restée gravée dans les mémoires cinéphiles.

    Titanic (1997) – Rose et Jack

    Le premier baiser de Jack (Leonardo DiCaprio) et Rose (Kate Winslet) à la proue du Titanic est une image imprimée dans la mémoire collective. Dans le vent et face à l’horizon, les bras tendus comme des ailes, c’est un moment suspendu où la passion défie les classes sociales et l’inéluctabilité du naufrage. Cette scène incarne l’ivresse d’un amour total, à la fois naïf et profond, dans un monde en train de sombrer. James Cameron l’a filmée comme une promesse d’éternité dans un océan d’impermanence. Un instant sublime et tragique, devenu l’une des icônes les plus universelles du cinéma romantique.

    Top Gun (1986) – Pete et Charlotte

    Dans Top Gun, Sur fond de synthétiseurs, de sueur et de tension militaire, Pete « Maverick » Mitchell (Tom Cruise) et Charlotte Blackwood (Kelly McGillis) s’embrassent dans une séquence qui mêle sensualité, frisson et insouciance de pilote. Ce baiser, enveloppé de musique eighties et de lumières tamisées, incarne une époque et un style. Il ne s’agit pas seulement d’une parenthèse amoureuse, mais d’un moment de cinéma pop, où la passion prend le pas sur les dialogues. Une scène brûlante de désir et de tension contenue, entrée dans l’histoire autant pour son kitsch assumé que pour son intensité émotionnelle.

    The Last of Us (2023) - Bill & Frank  

    Dans une série post-apocalyptique où tout semble voué à disparaître, le baiser entre Bill (Nick Offerman) et Frank (Murray Bartlett) dans The Last of Us surprend par sa douceur et son humanité. Leur histoire, racontée en un seul épisode, bouleverse par sa sincérité. Ce baiser incarne la tendresse au milieu du chaos, la connexion de deux âmes dans un monde hostile. Un moment rare à la télévision, où la représentation LGBTQIA+ se déploie sans caricature, avec poésie et pudeur. Une scène d’amour sincère, qui transcende le genre pour toucher à l’universel.

    Drive (2011) – Le Conducteur et Irene

    Dans un ascenseur baigné d'une lumière blafarde, le Conducteur (Ryan Gosling) se tourne vers Irene (Carey Mulligan) et l’embrasse, comme pour suspendre le temps. Ce baiser silencieux, d’une lenteur presque irréelle, contient plus de mots que toute une conversation. Il dit le désir, le renoncement, la tendresse et l’orage qui gronde à venir. Juste après, la violence éclate, mais dans cette brève parenthèse, le film offre une des scènes les plus bouleversantes de sa filmographie. Minimaliste dans sa mise en scène, maximaliste dans l’émotion, ce baiser est devenu l’instant le plus humain d’un homme sans nom, une scène classique de Drive.

    La Belle et le Clochard (1955) – Lady et Clochard

    Dans La Belle et le Clochard, leur baiser en partageant un spaghetti est devenu l’un des plus célèbres du cinéma, toutes espèces confondues. Lady et Clochard, deux chiens issus de mondes opposés, s’unissent le temps d’un dîner aux chandelles improvisé, sous les notes d’un accordéon. Ce fil de pâte partagée, jusqu’au contact final des museaux, incarne la magie d’un amour naissant avec une simplicité désarmante. La scène, aussi innocente qu’iconique, fait fondre les cœurs depuis des décennies. Elle condense tendresse, humour et romantisme dans une séquence animée qui continue de marquer petits et grands, génération après génération.

    Où revoir ces scènes mythiques et ces baisers inoubliables ?

    Si ces baisers vous ont marqué autant qu’ils ont marqué l’histoire du cinéma, il est peut-être temps de les redécouvrir. Bonne nouvelle : bon nombre de ces films sont disponibles en streaming sur des plateformes comme Netflix, Prime Video, Disney+ ou Canal+. Pour les retrouver en un clin d'œil, JustWatch vous permet de savoir exactement où chaque titre est disponible selon vos abonnements. De quoi revivre ces moments inoubliables… ou les découvrir pour la toute première fois.

  • Tous les films à (re)voir avant 'Avengers: Doomsday'

    Tous les films à (re)voir avant 'Avengers: Doomsday'

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Le prochain choc du MCU se profile, et il porte un nom : Avengers: Doomsday. Avec cette nouvelle superproduction, Marvel semble décidé à faire sauter toutes les limites, entre collision de multivers, retours improbables et menaces d’une ampleur inédite. Mais avant de plonger dans ce tourbillon cosmique, mieux vaut prendre un peu de recul. Car Doomsday n’arrive pas de nulle part : il s’inscrit dans une fresque longue de plus de quinze ans, tissée de sacrifices, de trahisons, de renaissances et de ruptures temporelles.

    Voici une sélection essentielle pour remettre les pendules à l’heure et savourer pleinement ce qui s’annonce comme l’un des chapitres les plus denses (et fous) de l’univers Marvel.

    X-Men (2000–2019)

    Avant que le MCU ne devienne l’empire qu’on connaît, X-Men posait déjà les bases d’un cinéma de super-héros plus adulte, plus torturé. C’est en 2000 que Bryan Singer lance la machine, en mêlant allégorie politique, réflexions identitaires et action musclée. Au fil des années, la saga explore toutes les facettes de ses personnages : leurs doutes (Le Commencement), leurs échecs (Apocalypse), leurs adieux bouleversants (Logan). Aujourd’hui que les mutants ont officiellement leur place dans le multivers Marvel, leur héritage prend un tout autre relief. Leur rapport au pouvoir, à la différence et au rejet, fait écho aux dilemmes que devront affronter les Avengers dans Doomsday. Difficile d’imaginer les nouveaux équilibres sans eux.

    X-Men: Days of Future Past (2014)

    Sans doute l’un des volets les plus ambitieux du côté mutant. Days of Future Past mêle deux générations de X-Men dans un scénario vertigineux où passé, présent et avenir se télescopent. Le voyage dans le temps, les lignes réécrites, les choix impossibles : tout y est. C’est aussi un des premiers films à poser concrètement la question des conséquences du multivers. Si le MCU se nourrit aujourd’hui de ces concepts, Days of Future Past en a été un éclaireur. Pour comprendre à quel point le temps peut devenir un piège, ce film est indispensable. Et il ne fait aucun doute que Doomsday viendra marcher sur ces traces.

    Avengers (2012)

    Retour à l’essentiel. Avengers, le tout premier, reste une pierre angulaire. Il a prouvé que rassembler des héros issus de films distincts pouvait fonctionner, et même créer quelque chose de plus grand. Ce n’est pas juste un film d’action efficace : c’est une leçon de dynamique de groupe, de conflits d’ego et de victoires collectives. Voir ces figures apprivoiser leurs différences pour former un vrai front uni, c’est assister à la naissance d’une famille dysfonctionnelle mais puissante. Ce socle émotionnel est ce qui rend Doomsday possible : sans cette fondation, le chaos du multivers n’aurait pas le même poids.

    Avengers: Infinity War (2018)

    C’est le film qui a tout changé. Infinity War ne suit pas les règles. Il commence comme une aventure classique... et finit comme une tragédie. Thanos n’est pas juste un méchant de plus : c’est un antagoniste avec une vision, dérangeante, mais cohérente. La défaite est totale, les héros impuissants. Rarement un blockbuster aura autant osé frustrer son public. Et c’est précisément pour ça qu’il reste si marquant. Pour entrer dans Doomsday avec la bonne énergie, il faut se souvenir de ce que signifie la perte. Et Infinity War en est la parfaite incarnation.

    Avengers: Endgame (2019)

    Point final d’une époque, et déclaration d’amour à tout un univers. Endgame est à la fois un hommage aux origines et un adieu bouleversant à certains piliers du MCU. C’est aussi un récit dense, presque méta, qui revient sur les moments-clés de la saga tout en ouvrant la porte à la suite. Le voyage dans le temps devient outil de réparation, mais aussi de deuil. Tony Stark, Steve Rogers : leurs trajectoires trouvent ici leur conclusion. Comprendre Doomsday, c’est aussi accepter que le passé pèse sur chaque décision. Et que le futur se bâtit sur ces sacrifices.

    Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux (2021)

    Souvent sous-estimé, Shang-Chi introduit pourtant des éléments qui pourraient bien être décisifs pour la suite. En mêlant traditions asiatiques, art martial chorégraphié et objets mystiques puissants, le film enrichit l’univers Marvel d’un pan plus spirituel et symbolique. Les Dix Anneaux, en particulier, restent encore largement mystérieux. Sont-ils liés à Kang ? Aux dimensions parallèles ? Rien n’est sûr, mais tout est possible. Shang-Chi lui-même, entre passé douloureux et quête d’équilibre, pourrait incarner ce nouveau type de héros : plus humain, plus hésitant, mais aussi plus libre. Un profil parfait pour survivre au chaos de Doomsday.

    Spider-Man: No Way Home (2021)

    C’est peu dire que No Way Home a marqué un tournant. Ce n’est pas juste un film de super-héros, c’est un hommage vibrant à plus de vingt ans de cinéma Spider-Man. En réunissant Tobey Maguire, Andrew Garfield et Tom Holland, Marvel ne joue pas seulement la carte de la nostalgie : il offre un récit profondément humain sur la responsabilité, la solitude et le deuil. Peter Parker, plus vulnérable que jamais, doit faire face aux conséquences déchirantes de ses choix, avec des répercussions qui dépassent sa propre réalité. Ce film casse littéralement les murs du MCU pour ouvrir un jeu narratif plus risqué, plus libre. Une étape incontournable pour comprendre l’ampleur du chaos multiversel dans Doomsday.

    Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022)

    Avec Multiverse of Madness, Sam Raimi injecte une bonne dose de bizarrerie gothique et de tension psychologique au MCU. On y suit un Doctor Strange plus tiraillé que jamais, confronté aux limites de sa propre morale et à une Wanda Maximoff consumée par le chagrin. America Chavez, capable de voyager entre les dimensions, vient ajouter une touche d’espoir et de nouveauté dans un récit aux airs de cauchemar cosmique. L’introduction des Illuminati, aussi brève qu’intrigante, laisse entrevoir un monde où la hiérarchie des pouvoirs pourrait être totalement bouleversée. Ce film est une plongée vertigineuse dans l’inconnu — et un avertissement : manipuler le multivers n’est pas sans conséquences.

    Thor: Love and Thunder (2022)

    Love and Thunder divise, et c’est ce qui fait aussi sa singularité. Taika Waititi continue de bousculer les codes avec une approche plus décalée, parfois burlesque, mais il n’oublie pas d’explorer les blessures de ses personnages. Le retour de Jane Foster en Mighty Thor et la présence de Gorr, joué par un Christian Bale habité, donnent au film une vraie colonne vertébrale émotionnelle. Ce n’est pas juste une aventure cosmique : c’est une réflexion sur la foi, la perte et le sens du sacrifice. À l’heure où Doomsday s’apprête à ébranler les fondations même du cosmos, ces questionnements sur le rôle des dieux et leur fragilité prennent tout leur sens.

    Black Panther: Wakanda Forever (2022)

    Difficile d’imaginer un film plus chargé en émotion. Wakanda Forever est autant un récit de transmission qu’un hommage vibrant à Chadwick Boseman. La disparition de T’Challa ouvre une ère de tensions, d’incertitudes et de nouveaux enjeux. Shuri prend la relève, tiraillée entre la science et le deuil, tandis que le Wakanda se confronte à la diplomatie mondiale. L’arrivée de Namor et du royaume sous-marin de Talokan ajoute une nouvelle couche géopolitique fascinante. Ce film, plus ancré que cosmique, interroge les fondations du pouvoir et les rivalités à venir. Dans une phase où les alliances sont plus fragiles que jamais, Wakanda Forever prépare le terrain d’un Doomsday où les lignes ne seront plus aussi clairement dessinées.

    Ant-Man et la Guêpe : Quantumania (2023)

    Souvent perçu comme une figure secondaire, Scott Lang se retrouve ici projeté au cœur d’un conflit aux dimensions vertigineuses. Quantumania bascule le MCU dans une nouvelle phase où le royaume quantique devient une zone de chaos, de révélations et de menaces. Kang, enfin dévoilé, incarne une forme de mal plus conceptuelle, plus terrifiante : celle du temps qui se déforme, des réalités qui s’effondrent. Ce n’est pas juste un nouveau méchant, c’est une entité narrative en soi. Si le ton léger du film désoriente parfois, l’ambition est là : poser les jalons d’un futur où tout peut basculer d’une version à l’autre. Et dans Doomsday, Kang pourrait bien être l’élément déclencheur.

    Loki (2021)

    C’est sans doute la série la plus importante pour comprendre les fondements actuels du MCU. Loki n’est plus un simple trublion : il devient le témoin privilégié d’un monde qui se délite, où le libre arbitre vacille. La TVA, les variantes, la ligne temporelle sacrée... tout est mis à nu. Et surtout : He Who Remains, première version (inquiétante) de Kang. Cette série pose les questions philosophiques les plus profondes de l’univers Marvel, en montrant que la structure même du temps est une illusion fragile. À l’aube de Doomsday, Loki apparaît comme l’un des rares personnages à en avoir compris les règles — ou leur absence. L’anti-héro gagne en profondeur et en complexité, et ça lui va si bien.

    The Marvels (2023)

    The Marvels mise sur l’énergie collective : trois héroïnes, trois approches du pouvoir, et une seule ligne narrative de plus en plus instable. Carol Danvers, Monica Rambeau et Kamala Khan forment un trio inattendu mais attachant, propulsé dans un enchevêtrement de réalités qui échappent à toute logique. Les échanges de places, les ruptures dimensionnelles, les liens familiaux à distance : tout évoque une tension croissante entre individualité et destin partagé. Si le film reste plus léger que d'autres, il participe activement à cette sensation que l’univers Marvel est au bord de l’effondrement. Un avant-goût assumé du chaos de Doomsday.

    Deadpool & Wolverine (2024)

    À la fois événement pop et pari narratif, Deadpool & Wolverine s’annonce comme une passerelle explosive entre l’ancien monde des X-Men et le MCU version multivers. Le retour de Hugh Jackman aux côtés de Ryan Reynolds promet des étincelles, mais au-delà des blagues et des références, c’est un moment clé pour l’intégration des mutants dans l’univers principal. Le ton décalé ne doit pas faire oublier le potentiel dramatique d’une telle rencontre. Ce film pourrait bien devenir le joker narratif de Doomsday, en introduisant de manière inattendue des éléments capables de rebattre toutes les cartes — y compris les plus absurdes.

    Captain America: Brave New World (2025)

    Après les hésitations et les doutes de Falcon and the Winter Soldier, Sam Wilson prend enfin son envol en tant que nouveau Captain America. Mais le monde qu’il doit représenter n’a plus rien à voir avec celui de Steve Rogers. Brave New World explore les tensions sociales, politiques et idéologiques qui déchirent l’Amérique post-Blip. Entre manipulations gouvernementales et menaces latentes, ce film s’annonce plus terrestre, mais pas moins crucial. Il redéfinit ce que signifie être un héros, à une époque où les repères s’effondrent. Avant le choc global de Doomsday, il fallait un rappel : les batailles se jouent aussi ici, sur le sol, dans les cœurs et les urnes.

    Thunderbolts* (2025)

    Voici venir l’équipe qu’on n’attendait pas. Thunderbolts rassemble les outsiders, les brisés, les ambivalents. Pas vraiment des méchants, pas encore des héros, mais quelque chose entre les deux. Cette alliance bancale, formée de figures comme Yelena, Bucky ou Red Guardian, fonctionne selon ses propres règles. Là où les Avengers brillent par leur vertu, les Thunderbolts avancent dans les zones grises. Et c’est précisément cette zone qui risque de s’étendre dans Doomsday. Face à une menace absolue, ces méthodes peu conventionnelles pourraient être les seules à faire la différence.

    Les 4 Fantastiques, premiers pas (2025)

    Le moment tant attendu approche : l’entrée des Quatre Fantastiques dans le MCU. Ce reboot très surveillé promet de combiner aventure scientifique, dynamique familiale et exploration de l’inconnu. Avec Pedro Pascal en Reed Richards, Marvel mise sur une figure à la fois brillante et instable, à la frontière entre génie et témérité. Les Quatre Fantastiques ne sont pas seulement de nouveaux venus : ils sont porteurs d’une autre vision du monde, plus rationnelle, mais tout aussi exposée aux dérives cosmiques. Leur apparition pourrait bien servir d’ancrage dans un univers au bord de la désintégration. Une arrivée stratégique avant le tumulte de Doomsday.

    Où (re)voir ces films et séries en streaming ?

    Pas besoin de passer des heures à fouiller le web : la plupart des titres mentionnés ici sont disponibles sur les plateformes incontournables comme Disney+, Netflix ou Prime Video. Pour gagner du temps (et éviter les mauvaises surprises), le plus simple reste d’utiliser JustWatch. En quelques clics, vous pouvez savoir exactement où chaque film ou série est disponible selon vos abonnements. Tout est dans la liste ci-dessous : cliquez sur les logos des services auxquels vous êtes abonnés pour filtrer, ou sur “réinitialiser” pour afficher la sélection complète. C’est l’outil idéal pour se refaire un marathon bien calé avant la sortie d’Avengers: Doomsday — histoire d’avoir tous les repères en tête quand le multivers commencera sérieusement à partir en vrille.

  • Les films 'À couteaux tirés' (Knives Out) dans l'ordre : où les voir en streaming ?

    Les films 'À couteaux tirés' (Knives Out) dans l'ordre : où les voir en streaming ?

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    La saga Knives Out, portée par le personnage excentrique du détective Benoit Blanc, s’est imposée comme une véritable réinvention du whodunit moderne. Entre humour noir, intrigue millimétrée et castings cinq étoiles, chaque opus propose une enquête originale, mênant manipulation, satire sociale et clins d’œil aux grands classiques du genre.

    Avec la sortie très attendue de Wake Up Dead Man: A Knives Out Mystery, réalisé une nouvelle fois par Rian Johnson, il est temps de revenir sur les précédentes enquêtes du détective le plus dandy du cinéma contemporain. Voici les films à voir, dans l'ordre, pour suivre à la loupe le parcours de Benoit Blanc.

    À couteaux tirés (2019)

    Tout commence avec À couteaux tirés, où la mort du célèbre auteur Harlan Thrombey déclenche une enquête familiale au vitriol. Benoit Blanc, incarné par Daniel Craig, débarque dans un manoir où tous les héritiers ont quelque chose à cacher. Rian Johnson modernise le cluedo cinématographique avec un regard ironique sur les dynamiques de classe et les héritages empoisonnés. Porté par Ana de Armas, Chris Evans et Jamie Lee Curtis, ce premier volet offre un dénouement aussi jubilatoire qu’inattendu. Une porte d’entrée parfaite dans l’univers de Benoit Blanc.

    Glass Onion : une histoire à couteaux tirés (2022)

    Direction la Grèce pour Glass Onion, suite spirituelle de la saga. Blanc est cette fois invité à une îtrange réunion d’amis organisée par un milliardaire excentrique, incarné par Edward Norton. Entre révélations en cascade, satire des influenceurs et déconstruction des faux-semblants, le film pousse encore plus loin l’expérimentation narrative. Janelle Monáe, Kate Hudson et Dave Bautista rejoignent un casting explosif. Plus politique, plus baroque, Glass Onion confirme le style Johnson : mordant, intelligent, imprévisible.

    Wake Up Dead Man: A Knives Out Mystery (2025)

    Troisième volet de la saga, Wake Up Dead Man promet de plonger Benoit Blanc dans sa mission la plus sombre. Prévu pour une sortie en 2025 sur Netflix, ce nouvel opus s’annonce plus mystique, plus sinistre, avec un ton différent des précédents. Daniel Craig reprend son rôle avec flegme, entouré d’un casting prestigieux comprenant Josh O'Connor, Cailee Spaeny, Kerry Washington ou encore Glenn Close. Rian Johnson continue de brouiller les pistes du polar traditionnel, pour offrir une réflexion ludique sur le crime et l'identité.

    Où regarder les films 'Knives Out' en streaming ?

    Les deux premiers films de la saga sont disponibles sur Netflix. Wake Up Dead Man y sera également diffusé dès sa sortie. Pour connaître leur disponibilité exacte selon vos abonnements, utilisez JustWatch : en quelques clics, vous saurez où regarder chaque film, sans passer par toutes les plateformes. Parfait pour vous replonger dans l’art du meurtre avec style, humour et panache.

  • La Nintendo Switch 2 est là ! 12 films inspirés de jeux vidéo Nintendo à voir en streaming

    La Nintendo Switch 2 est là ! 12 films inspirés de jeux vidéo Nintendo à voir en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    La Nintendo Switch 2 est enfin sortie le 5 juin, mais la hype autour de l’univers Nintendo ne retombe pas pour autant. Pour tous ceux qui n’ont pas encore mis la main sur la console ou qui souhaitent prolonger l’expérience autrement, le cinéma offre une passerelle idéale entre nostalgie et modernité.

    Qu’il s’agisse de franchises officielles, de clins d’œil affectueux ou de relectures inspirées, les adaptations vidéoludiques liées à Nintendo ne manquent pas. En attendant de replonger dans les mondes de Link, Mario ou Samus, voici 12 films à (re)voir pour explorer l’univers Nintendo autrement — avec fun, nostalgie et un brin de chaos numérique.

    Super Mario Bros. Le film (2023)

    Adaptation officielle et ultra-réussie, Super Mario Bros. Le film nous plonge dans l’univers coloré et frénétique du Royaume Champignon. Mario, Luigi, Peach, Bowser et toute la clique sont là, dans un grand huit d’action, de gags et de clins d’œil aux fans de toutes générations. Porté par les voix de Chris Pratt, Anya Taylor-Joy et Jack Black, le film s’offre une animation de haut vol et une vraie tendresse pour ses personnages. C’est un divertissement familial bien calibré, accessible aux enfants comme aux nostalgiques. Le blockbuster d’Illumination a cartonné en salles, devenant l’une des adaptations de jeux les plus populaires de l’histoire.

    Détective Pikachu (2019)

    Détective Pikachu est un virage narratif original pour la franchise Pokémon, mêlant film noir et comédie familiale. Dans un monde où les Pokémon vivent aux côtés des humains, Tim Goodman fait équipe avec un Pikachu qui parle (et qui a la voix de Ryan Reynolds) pour résoudre la disparition de son père. L’univers visuel est foisonnant, les Pokémon plus réalistes que jamais, et le ton trouve un bel équilibre entre humour et mélancolie. Le film jongle habilement entre hommage et renouveau, et réussit à séduire aussi bien les fans de la première heure que les néophytes. Une réinvention attachante qui mérite largement le visionnage.

    Les Mondes de Ralph (2012)

    Si ce n’est pas un film Nintendo à proprement parler, Les Mondes de Ralph rend un vibrant hommage à toute l’esthétique arcade. Ralph, méchant d’un jeu vidéo oublié, décide de devenir un héros en sautant de jeu en jeu. Caméos de Bowser, Sonic, Pac-Man ou encore Q*bert… le long-métrage regorge de clins d’œil aux licences phares de Nintendo. Loin de se contenter de la nostalgie, le film de Disney explore aussi des thématiques modernes comme la quête de soi, le besoin de reconnaissance et l’évolution du rôle des personnages de jeu vidéo. Un récit plein de cœur et d’humour.

    Sonic, le film (2020)

    Bien que Sonic soit historiquement l’emblème de SEGA, Sonic, le film partage l’univers des consoles Nintendo grâce aux jeux croisant les deux licences. Ce film hybride entre live-action et animation suit Sonic, hérisson bleu supersonique, tentant d’échapper à l’impitoyable Dr. Robotnik (Jim Carrey). Avec son ton léger, ses punchlines efficaces et son énergie débordante, le film a surpris par sa popularité. Il a su conquérir les fans et les curieux, et relancé l’intérêt pour une saga vidéoludique culte. Une suite a rapidement vu le jour, prouvant que la nostalgie bien menée peut encore séduire les salles obscures.

    Scott Pilgrim (2010)

    Adapté du comic de Bryan Lee O’Malley, Scott Pilgrim est une lettre d’amour à la culture geek. Entre bruitages 8-bit, barres de vie et références à Zelda, ce film réalise un pont jouissif entre jeu vidéo et comédie romantique. Michael Cera y campe un musicien paumé qui doit affronter les sept ex diaboliques de sa copine. La mise en scène inventive signée Edgar Wright est un feu d’artifice régressif, pop et maîtrisé, mêlant bastons survoltées et second degré savoureux. Un ovni visuel, devenu culte, qui plaira à tous ceux qui ont grandi manette en main.

    Pokémon : Mewtwo contre-attaque (1998 / 2019)

    Classique absolu, Pokémon : Mewtwo contre-attaque reste une pierre angulaire de l’univers Pokémon. Sorti en 1998, le film met en scène l’affrontement entre Mewtwo et Mew dans un mélange de science-fiction, de philosophie et de pokéballs. Le remake en images de synthèse sorti en 2019 modernise le style mais conserve toute l’essence émotive de l’original. Cette version permet aux jeunes générations de découvrir cette histoire fondatrice tout en offrant une piqûre de nostalgie aux anciens. Un incontournable pour comprendre l’impact mondial de la franchise Pokémon.

    Pokémon : Le pouvoir est en toi (1999)

    Suite directe du premier film, Le pouvoir est en toi voit Sacha et ses amis pris dans une tempête climatique liée à l’équilibre entre les Pokémon légendaires. L’intrigue explore des thèmes écologiques et mystiques, renforcés par des visuels marquants et une bande-son culte. Le film est ambitieux, davantage contemplatif, et creuse des thématiques plus adultes que la série. Un volet parfois sous-estimé qui mérite d’être redécouvert, notamment pour sa construction épique et ses enjeux mythologiques.

    Free Guy (2021)

    Avec Free Guy, Ryan Reynolds prête ses traits à un PNJ de jeu vidéo qui, un jour, se met à penser par lui-même. Loin d’être tiré d’une licence Nintendo, le film baigne pourtant dans l’imaginaire vidéoludique commun, avec des références claires à Zelda, Mario ou encore Mega Man. Il s’amuse des mécaniques absurdes du gaming en ligne et brocarde la surmonétisation des jeux actuels tout en livrant une vraie réflexion sur le libre arbitre numérique. Sous ses dehors colorés de comédie d’action, Free Guy pose des questions étonnamment profondes et fait preuve d’une sincère tendresse pour les mondes virtuels. Entre satire et récit initiatique, c’est un film aussi fun que pertinent.

    Bayonetta: Bloody Fate (2013)

    Bayonetta: Bloody Fate transpose l’action démente du jeu Bayonetta en film d’animation pur jus japonais. L’héroïne, sorcière badass aux pouvoirs surnaturels, y affronte anges et créatures infernales avec une classe absolue. Si le film est avant tout destiné aux fans du jeu, il reste une porte d’entrée efficace pour appréhender l’univers tordu, hyperstylisé et assumé d’une franchise culte. Le tout avec une animation nerveuse et une bande-son électrisante. Un condensé de style et de chaos à savourer sans retenue.

    Pixels (2015)

    Pixels imagine un monde où les jeux vidéo classiques deviennent une menace bien réelle. Pac-Man, Donkey Kong, Space Invaders… tous débarquent pour attaquer la Terre dans une invasion rétro complètement folle. Même s’il ne s’agit pas d’une adaptation Nintendo officielle, la présence massive de Donkey Kong justifie sa place ici. Réalisé par Chris Columbus, porté par Adam Sandler, le film joue la carte du délire total avec des effets spéciaux tape-à-l’œil et un humour assumé. C’est un joyeux chaos visuel, pétri de nostalgie, qui rend hommage aux bornes d’arcade de notre enfance. Une expérience pop-corn qui parlera autant aux gamers qu’aux amateurs de comédies absurdes.

    Super Mario Bros. (1993)

    Premier long-métrage adapté de la franchise, Super Mario Bros. est un OVNI. Détesté à sa sortie, adulé depuis par certains fans, le film de 1993 propose une relecture cyberpunk de Mario et Luigi. Dennis Hopper en Roi Koopa, Bob Hoskins en Mario : casting improbable pour résultat déroutant, mais culte. Entre décors glauques, scénario délirant et répliques étranges, ce film est devenu un objet de fascination pour les curieux du 7e art vidéoludique. À voir comme un vestige d’une époque où Hollywood ne savait pas encore comment adapter les jeux vidéo.

    Final Fantasy VII : Advent Children (2005)

    Sorti directement en vidéo, Final Fantasy VII : Advent Children est une suite visuelle spectaculaire au jeu culte de Square Enix. Même si Final Fantasy n’est pas une franchise Nintendo exclusive, le lien historique avec les consoles de Big N est fort. Ce film en images de synthèse ultra-soigné plaira surtout aux fans de Cloud, Sephiroth et Midgar, mais son esthétique impressionne encore aujourd’hui. Un film qui mise sur le style, l’action chorégraphiée et l’émotion latente, parfait pour prolonger l’univers du JRPG phare des années 2000.

    Où regarder ces films adaptés ou inspirés de jeux Nintendo ?

    Bonne nouvelle : la plupart de ces titres sont disponibles sur les principales plateformes de streaming comme Netflix, Prime Video ou Apple TV+. Pour savoir où regarder chaque film en fonction de vos abonnements, rendez-vous sur JustWatch. En quelques clics, vous pourrez retrouver le film qu’il vous faut pour patienter jusqu'à l'annonce (ou le lancement) de la Nintendo Switch 2. Bonus : c'est aussi un excellent moyen de redécouvrir à quel point Nintendo a marqué l’imaginaire collectif, bien au-delà des manettes.

  • 10 films à voir après 'Destination Finale : Bloodlines'

    10 films à voir après 'Destination Finale : Bloodlines'

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Avec Destination Finale: Bloodlines, la saga culte est revenue en 2025 pour un sixième volet très attendu. Même si peu de détails ont filtré sur l'intrigue, les fans espèrent retrouver les mêmes recettes qui ont fait le succès de la franchise : des morts spectaculaires, un suspense implacable et la présence invisible mais implacable de la Faucheuse. Si vous aimez cette alchimie de tension, de fatalité et de mise en scène sadique du destin, voici 10 films dans le même esprit à voir ou revoir dès maintenant.

    Saw (2004)

    Saw introduit une nouvelle façon de faire peur, plus sadique, plus psychologique. Si Destination Finale met en scène une force abstraite, Saw la remplace par un tueur en série machiavélique : Jigsaw. Le point commun ? Des morts imaginées comme des puzzles morbides, où chaque erreur est fatale. Le premier film est intense, claustrophobe, avec un twist final glaçant. Il a déclenché une saga à succès qui a largement puisé dans le côté "piège mortel" des Destination Finale. La tension monte à chaque séquence, et l'horreur découle moins de la violence graphique que de l’idée de devoir choisir sa propre mort. Une référence incontournable pour les amateurs d’angoisse stratégique.

    The Descent (2005)

    The Descent délaisse les visions prémonitoires mais conserve le même goût pour les situations sans issue et la tension viscérale. Un groupe de femmes part explorer une grotte isolée et se retrouve piégé dans l'obscurité, traqué par des créatures souterraines. Le film marie habilement horreur psychologique, claustrophobie et terreur pure. Comme dans Destination Finale, on assiste à une chute inéluctable vers le chaos, où chaque erreur coûte la vie. Son ambiance oppressante, ses jeux de lumière et ses décors naturels étouffants en font une expérience intense. Et surtout, il renforce ce sentiment de fatalité, où la survie n’est qu’une illusion fragile.

    It Follows (2014)

    It Follows met en scène une malédiction transmissible, dans laquelle une entité prend n’importe quelle forme pour traquer lentement ses victimes. Le film repose sur un concept simple mais redoutablement efficace, avec une tension constante et une ambiance pesante. Comme dans Destination Finale, le danger est inévitable, inarrêtable, et pousse les protagonistes dans une spirale de paranoïa. La mise en scène minimaliste et l'esthétique rétro ajoutent une touche unique. Le rythme lent accentue l’angoisse, et la menace omniprésente rappelle que le destin — ou ici la malédiction — peut frapper à tout moment. Un film qui hante longtemps après la projection.

    La Cabane dans les bois (2011)

    Dans La Cabane dans les bois (2011), cinq amis partent passer le week-end dans une maison isolée en pleine forêt, sans se douter qu’ils sont les pions d’un sacrifice orchestré par une mystérieuse organisation. Le film déconstruit brillamment les codes de l’horreur tout en conservant une mécanique de fatalité implacable, chère à Destination Finale. Chaque décision semble scellée à l’avance, et le récit joue avec le spectateur jusqu’à une conclusion aussi surprenante que cynique. Cette mise en abyme du genre horrifique interroge sur notre rapport aux conventions narratives. Les morts sont tout aussi inévitables que spectaculaires, et le film réussit à allier humour noir, gore et réflexion.

    Happy Birthdead (2017)

    Avec Happy Birthdead, on change de ton mais pas de mécanique. L’héroïne revit indéfiniment le jour de sa mort, à la façon d'un Un jour sans fin version slasher. Chaque tentative de survie apporte un nouvel élément d’enquête. Le film joue avec les codes du genre, tout en restant fun et rythmé. Comme Destination Finale, il mêle horreur, humour noir et logique de boucle où la mort semble impossible à éviter. Le rythme enlevé et l’énergie de l’actrice principale contribuent à en faire un film aussi divertissant que tendu. Une belle réussite qui renouvelle avec fraîcheur le concept du destin implacable.

    Invisible Man (2020)

    Invisible Man renoue avec une tension constante : on ne voit jamais le danger, mais il est partout. Le film met en scène une femme traquée par son ex-compagnon, censé être mort, qui revient sous une forme invisible. Cette menace sourde et permanente n’est pas sans rappeler la Mort dans Destination Finale. Ici aussi, le moindre geste peut avoir des conséquences dramatiques, et le sentiment d’impuissance est total. La mise en scène joue sur le vide et l’invisible, rendant chaque plan potentiellement terrifiant. C’est une œuvre moderne, nerveuse, qui explore avec intelligence la peur du contrôle invisible et de l’injustice qui plane.

    Mister Babadook (2014)

    Mister Babadook suit une mère célibataire et son fils aux prises avec un livre pour enfants inquiétant qui semble invoquer une entité malveillante. Le film bascule peu à peu dans une atmosphère anxiogène où le deuil, la folie et le surnaturel s'entremêlent. Comme dans Destination Finale, l’horreur n’est pas toujours frontale, mais la menace est omniprésente, inévitable et psychologiquement étouffante. La performance d’Essie Davis ajoute à la crédibilité émotionnelle de l’ensemble, et le film se distingue par sa manière de traiter le trauma sous forme de conte horrifique. Une œuvre subtile et glaçante, souvent comparée aux classiques du genre.

    Smile (2022)

    Dans Smile, la mort frappe les personnes qui croisent le chemin d'une entité qui se transmet comme un virus. Les protagonistes tentent de briser la chaîne avant qu’il ne soit trop tard. Le film partage avec Destination Finale une même logique : une menace impossible à fuir, qui frappe de manière imprévisible, souvent de façon visuellement marquante. Avec son esthétique chirurgicale, ses moments de pur malaise et ses séquences choc, Smile impose un style efficace. Il se nourrit de la paranoïa moderne et du sentiment que le mal rôde sous la surface du quotidien. Une descente lente mais brutale vers la folie.

    Countdown (2019)

    Dans Countdown, une application mobile prédit avec exactitude la date et l’heure de la mort de ses utilisateurs. Lorsqu’une infirmière découvre qu’il ne lui reste que quelques jours à vivre, elle tente de déjouer le destin. Le film repose sur une mécanique de fatalité numérique, où l’issue semble inévitable. La tension monte à chaque minute qui passe, dans une course contre la montre bien pensée, rappelant l’implacabilité de la Mort dans Destination Finale. L’idée de mêler technologie et horreur fonctionne plutôt bien, même si l’exécution reste classique. Une série B assumée, divertissante et angoissante, pour les amateurs de suspense chronométré.

    Action ou vérité (2018)

    Action ou vérité transforme un simple jeu en malédiction : les participants doivent choisir entre vérité ou action, mais s’ils refusent ou mentent, ils meurent. Le film joue sur l’idée d’un piège surnaturel inéluctable, où les règles deviennent mortelles. Comme dans Destination Finale, la logique du jeu est rigide et le moindre écart conduit à une punition fatale. Le scénario, bien que parfois prévisible, garde un rythme soutenu. On y retrouve ce plaisir coupable d’assister à des épreuves de plus en plus cruelles. Un film calibré pour le public ado, mais qui coche toutes les cases du divertissement horrifique à tension.

    Où regarder ces films en streaming ? 

    Certains de ces films sont disponibles sur plusieurs plateformes majeures comme Netflix, Prime Video, Canal+, Apple TV+ ou encore Paramount+. Cliquez sur les logos ci-dessous pour voir ceux accessibles avec vos abonnements, ou utilisez « réinitialiser » pour afficher toute la sélection. Vous pouvez aussi activer les alertes JustWatch pour être informé des prochaines sorties similaires à Destination Finale: Bloodlines.

  • Les meilleurs anime de 2025 : les grands gagnants des Crunchyroll Awards

    Les meilleurs anime de 2025 : les grands gagnants des Crunchyroll Awards

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    À l’occasion des Crunchyroll Anime Awards 2025, de nombreux titres phares ont été récompensés pour leur excellence artistique, narrative ou technique. De Solo Leveling à Frieren, en passant par DANDADAN ou encore Look Back, l’année a été riche en créations marquantes. Ces distinctions mettent en lumière le dynamisme et la diversité du paysage animé contemporain.

    Cette édition 2025 confirme l’attrait grandissant pour les œuvres audacieuses, aussi bien du côté des studios que du public. Voici un tour d’horizon des anime primés cette année, avec un rappel de leurs distinctions avant chaque description.

    Solo Leveling

    Récompenses : Anime de l’année, Meilleure action, Meilleure bande originale, Meilleur ending, Meilleure nouveauté, Meilleur personnage principal (Sung Jinwoo)

    Solo Leveling est l’adaptation très attendue du webtoon phénomène, et son succès n’a pas déçu. On y suit Jinwoo, un chasseur de donjons considéré comme le plus faible de son époque, qui va voir sa destinée bouleversée après une mission fatale. Grâce à un style visuel impressionnant, une animation fluide et percutante et une ambiance sonore puissante, la série a su séduire un large public. L’univers sombre mais fascinant, associé à une montée en puissance haletante du protagoniste, en fait un incontournable de l’année. Solo Leveling a logiquement raflé de nombreuses récompenses, confirmant son statut de série phare en 2025. Son rythme effréné et ses enjeux croissants en font une expérience addictive.

    Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – En route vers l'entraînement des piliers

    Récompenses : Meilleure animation, Meilleure suite

    Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – En route vers l'entraînement des piliers confirme le savoir-faire exceptionnel du studio Ufotable. Dans cet arc, Tanjiro et ses compagnons poursuivent leur préparation en vue d’un affrontement décisif contre Muzan, sous la supervision des plus puissants pourfendeurs : les Piliers. L’histoire mêle révélations sur les personnages, entraînements intenses et montée en tension dramatique, tout en conservant une qualité d’animation impressionnante. Le soin porté aux émotions et au rythme narratif fait de cette nouvelle saison une étape essentielle du parcours des héros. Un jalon technique et émotionnel qui justifie pleinement ses récompenses aux Anime Awards.

    DANDADAN

    Récompenses : Meilleur character design, Meilleure chanson d’anime, Meilleur opening

    DANDANDAN propose un mélange explosif de science-fiction, surnaturel et comédie, s’imposant comme l’un des anime les plus originaux de l’année. Son univers loufoque, ses scènes d’action dynamiques et ses personnages hauts en couleur ont conquis les spectateurs. Le design de ses personnages, très expressifs, couplé à une direction musicale percutante et un opening inoubliable (Otonoke), en font une œuvre aussi fun qu’exigeante. DANDADAN démontre qu’on peut surprendre tout en captivant, et s’est hissé avec brio dans les titres les plus plébiscités de 2025. Il prouve que l’audace narrative et le style peuvent cohabiter à merveille. C’est bruyant, c’est coloré, ça part dans tous les sens, c’est drôle. On aime.

    Frieren

    Récompenses : Meilleurs décors, Meilleur drame, Meilleur personnage secondaire (Fern), Meilleur réalisateur (Keiichiro Saito)

    Frieren revisite le genre de la fantasy en s’intéressant à l’après-quête. L’elfe magicienne Frieren, autrefois membre d’un groupe de héros, part à la redécouverte de l’humanité. La série brille par sa finesse émotionnelle, ses arrière-plans sublimes et la justesse de sa narration contemplative. Sous la direction inspirée de Keiichiro Saito, l’anime s’impose comme un récit d’introspection poétique et visuellement somptueux. Son succès critique est tel qu’il s’impose parmi les œuvres majeures de ces dernières années, salué autant pour sa tendresse que pour sa maturité. Frieren est une ode à la mémoire et au temps qui passe, magnifiquement illustrée. Par moment, Frieren dépasse le stade de l’anime pour devenir une véritable expérience. 

    Mashle: Magic and Muscles

    Récompenses : Meilleure comédie

    Mashle: Magic and Muscles imagine un monde où la magie règne, mais où le héros, Mash, n’a que ses muscles pour survivre. Il défie les codes du shônen magique avec un humour absurde, des gags visuels marquants et des références malicieuses. Mash, avec sa force démesurée et son sérieux imperturbable, s’attire des situations rocambolesques dans une école de magie. Le ton burlesque et décalé a séduit le public, faisant de Mashle une comédie immanquable. C’est une parodie assumée et réussie du genre, portée par une écriture rythmée et efficace.

    Ninja Kamui

    Récompenses : Meilleure création originale

    Ninja Kamui est une série intense et stylisée qui modernise le mythe du ninja dans un cadre contemporain. L’intrigue, violente et nerveuse, suit un ancien assassin traqué par son passé. Le tout est sublimé par une mise en scène percutante et des séquences d’action saisissantes. Grâce à son identité visuelle forte et à un récit mature, Ninja Kamui réussit le pari d’offrir une œuvre originale, aussi divertissante que viscérale. Une belle démonstration de l’audace des créations originales en 2025, et une vitrine de ce que l’animation peut produire de plus percutant hors des adaptations.

    Re:ZERO – Starting Life in Another World – Saison 2

    Récompenses : Meilleur isekai

    Re:ZERO – Starting Life in Another World – Saison 2 plonge à nouveau Subaru dans des boucles temporelles infernales où chaque choix peut être fatal. L’écriture des personnages, la noirceur du récit et la complexité de l’univers en font une suite puissante et marquante. La tension émotionnelle est constante, portée par une réalisation à la hauteur de ses ambitions. Un isekai toujours aussi poignant, qui justifie pleinement sa récompense. Ce second arc pousse encore plus loin les dilemmes moraux et les épreuves psychologiques du héros.

    Makeine: Too Many Loosing Heroines!

    Récompenses : Meilleur anime Slice of life

    Makeine: Too Many Loosing Heroines! suit un lycéen entouré de prétendantes qui, selon les codes classiques, sont toujours les « perdantes » dans les histoires d’amour. L’anime joue habilement avec les stéréotypes romantiques, adoptant un ton à la fois léger et réflexif. Ses dialogues acérés et ses retournements pleins d’autodérision offrent une lecture nouvelle des comédies lycéennes. Une vraie surprise dans la catégorie slice of life. Derrière son apparente légèreté, l’œuvre glisse un regard critique et malin sur les archétypes du genre.

    Look Back

    Récompenses : Meilleur film

    Look Back, adaptation de l’œuvre de Tatsuki Fujimoto (Chainsaw Man), est un récit sensible et profond sur deux lycéennes passionnées de dessin. En un moyen métrage poignant, il explore la créativité, la solitude et la perte avec une justesse rare. Le style épuré de l’animation accentue la force émotionnelle de l’histoire. Cette œuvre à fleur de peau, aussi courte que marquante, s’impose comme une nouvelle preuve du génie narratif de Fujimoto. Une expérience qui marque durablement, même bien après le générique de fin.

    Blue Box

    Récompenses : Meilleure romance

    Blue Box raconte la rencontre entre Taiki, lycéen discret adepte de badminton, et Chinatsu, basketteuse populaire. Cette romance douce et réaliste explore les sentiments adolescents avec pudeur, dans le contexte d’une passion commune pour le sport. L’alchimie entre les deux personnages, les petites scènes du quotidien et une atmosphère feutrée ont conquis les amateurs du genre. Une romance simple, sincère et bien écrite. Elle incarne la beauté des petits instants, sans surenchère ni clichés.

    Spy x Family

    Récompenses : Personnage le plus attachant (Anya Forger)

    Spy x Family continue d’enchanter grâce à la petite Anya, télépathe espiègle et irrésistible. Avec ses répliques décalées, ses mimiques hilarantes et ses efforts pour comprendre le monde adulte, elle est devenue une icône. Véritable moteur comique et affectif de la série, Anya rassemble les générations autour de son charme unique. Ce prix consacre son statut de personnage emblématique de l’animation moderne. Elle incarne à elle seule la douceur et la folie de Spy x Family.

    Kaiju N°8

    Récompenses : Meilleur comédien de doublage (français) – Adrien Antoine

    Kaiju N°8 met en scène Kafka Hibino, nettoyeur de cadavres de monstres, qui devient lui-même un kaiju. Dans sa version française, le personnage prend vie grâce à la performance d’Adrien Antoine, dont la voix retranscrit avec intensité les dilemmes du héros. L’interprétation saluée de ce vétéran du doublage démontre l’importance croissante des versions françaises dans le succès international des anime. Un vrai gage de qualité et de reconnaissance pour le travail des comédiens francophones.

    Où regarder ces anime en streaming ?

    La majorité des titres mentionnés sont disponibles sur les principales plateformes de streaming comme Crunchyroll, Netflix et autres services. Pour vérifier leur disponibilité en fonction de vos abonnements, rendez-vous sur JustWatch. Cliquez sur les icônes ci-dessous pour filtrer par plateforme ou réinitialisez pour explorer toute la sélection.

  • Tous les films et les séries 'Phinéas et Ferb' dans l’ordre (et où les voir en streaming !)

    Tous les films et les séries 'Phinéas et Ferb' dans l’ordre (et où les voir en streaming !)

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    L’approche des vacances d’été vous file des angoisses : comment occuper vos enfants, neveux, petits-cousins… pendant cette longue période ? Phineas et Ferb, les demi-frères animés très inventifs, ont toujours une solution pour ne pas s’ennuyer à cette période, quitte à partir dans des délires qui les dépassent.

    Tandis que leur sœur Candice les surveille du coin de l'œil, le duo construit des montagnes russes dans le jardin, un usine à glaces géantes, un portail dimensionnel… tandis que leur ornithorynque sauve secrètement le monde.

    Nous vous proposons un guide JustWatch de tous les films et séries autour des personnages de Phinéas et Ferb, dans l’ordre de leur sortie  en vous rappelant où les regarder sur les plateformes de streaming.

    Phineas et Ferb (2007-2015)

    La série originale introduit pour la première fois Phineas Flynn et Ferb Fletcher, des demi-frères toujours prêts à mettre sur pied des inventions dingues pendant leurs vacances d’été, tandis que leur sœur Candice tente de les dénoncer. Les épisodes commencent toujours par une idée de Phinéas, trop grande pour leur jardin, trop folle pour leur âge ou trop inventive pour être réaliste. Peu importe car tout est possible et rire n’est pas une option.

    Phineas et Ferb, le show (2010)

    Spin-off de la série, cette émission met en scène Phinéas et Ferb dans des entretiens de 3 minutes avec des personnalités, façon talk-show à l’américaine. Jack Black a inauguré la série de 20 échanges qui comptent Taylor Swift, David Beckham, Ben Stiller ou encore Emma Roberts.

    Phineas et Ferb, le film : Voyage dans la 2e dimension (2011)

    Le succès de la série donne l’idée à Disney de sortir un premier film adapté de la série d’animation. Chronologiquement, l’intrigue de ce film d’action se passe pendant la saison 3. Phinéas et Ferb se retrouvent dans cette dimension parallèle plus sombre et plus froide où tout ce qu’ils connaissent est inversé… et ils découvrent que Perry, leur ornithorynque de compagnie, est un agent secret ! 

    Phineas et Ferb : Mission Marvel (2013)

    Le duo s’immisce cette fois dans l’univers des super-héros de Marvel Comics : Spider-Man, Hulk, Iron Man, Thor et les méchants Crâne rouge, MODOK, Venom et Whiplash. Un rayon désintégrateur de Doofenshmirtz frappe accidentellement New York, cette belle liste de héros perdent leurs pouvoirs et atterrissent dans le jardin de Phinéas et Ferb qui vont les aider à redevenir supers !

    Phineas et Ferb : Star Wars (2014)

    Le duo comique s’embarque vers une galaxie lointaine et célèbre la saga mythique : un crossover qui donne l’occasion à Disney de réunir deux marques qui fonctionnent bien. Ici les deux inventeurs se retrouvent apprentis Jedi et Perry l’ornithorynque-agent secret est embauché au service de la Rébellion, face à Dark Vador. Il faut savourer les batailles spatiales et courses-poursuites sur Tatooine !

    Phineas et Ferb/Milo Murphy (2018)

    Dans ce spin-off, le cousin hyper-optimiste et un peu malchanceux de la famille Murphy, Milo, voit sa vie gouvernée uniquement par la fameuse “Loi de Murphy”, à savoir tout ce qui peut mal tourner, tournera mal. Mais grâce à ses cousins, il découvrira que même dans le chaos, il y a toujours une solution, même bricolée à la dernière minute.

    Phineas et Ferb, le film : Candice face à l’univers (2020)

    Nouveau spin-off, cette fois le personnage qui prend le plus la lumière est Candice. Quand la sœur de Phinéas et Ferb se retrouve accidentellement propulsée dans l’espace, loin de son jardin et de ses tentatives désespérées pour coincer ses frères, c’est toute sa vision du monde qui bascule. 

    Où voir tous les films et séries 'Phinéas et Ferb' ?

    Les comportement délirants des deux demi-frères n’ont plus de secrets pour vous ? Découvrez les spin-off ou films que vous n’avez peut-être pas encore vu en vous rendant sur les plateformes de streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films et séries sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films et les séries tous services confondus.

  • Elden Ring bientôt un film : quelles sont les autres adaptations de jeux vidéo très attendues ?

    Elden Ring bientôt un film : quelles sont les autres adaptations de jeux vidéo très attendues ?

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Les amateurs de jeux vidéo ont de quoi se réjouir : les univers issus du gaming continuent d’inspirer Hollywood et les plateformes de streaming. Avec le succès public et critique de The Last of Us, les studios redoublent d’ambition pour transposer les plus grandes franchises sur grand et petit écran.

    Les mois et années à venir s’annoncent riches en adaptations, certaines étant déjà en production, d’autres en développement. Nous vous proposons un guide JustWatch de dix adaptations de jeux vidéo à venir, avec les dates de sorties et où les regarder, notamment sur les plateformes de streaming. 

    Elden Ring (date inconnue)

    Parmi les plus attendues, l’adaptation d’Elden Ring, un des jeux vidéo les plus vendus de tous les temps avec 30 millions d’exemplaires écoulés, sorti en 2022 et cocréé par Hidetaka Miyazaki et George R.R. Martin. L’histoire se déroule dans un univers peuplé de dragons, de monstres et de châteaux. Produit par A24, le réalisateur Alex Garland (Civil War, Annihilation) a été choisi pour mettre en scène ce film.

    Super Mario Bros. - Le film 2 (2026)

    Fans du plombier moustachu ? Le plus gros succès en salles de 2024 reviendra au cinéma pour une suite prévue le 1er avril 2026. Peu d’informations ont été dévoilées concernant son contenu. Nintendo a fait savoir que l’histoire élargirait le monde de Mario et que les réalisateurs du premier film, Aaron Horvath et Michael Jelenic, seront de retour aux commandes.

    Street Fighter (date inconnue)

    Adaptation attendue des amateurs de jeux de combat : Street Fighter. Aucune date officielle n’a été donnée, la seule information existant à ce jour sur le projet est qu’il sera réalisé par Kitao Sakurai. Côté casting, certaines rumeurs évoquent Jason Momoa, Andrew Koji et Noah Centineo pour ce qui se voudra un reboot du film culte des années 1990 avec Jean-Claude Van Damme, Raul Julia et Wes Studi.

    Assassin’s Creed (date inconnue)

    Déjà cinq ans que Netflix a annoncé la production de la série en live action Assassin’s Creed, l’une des marques les plus connues de l’entreprise française Ubisoft. Le projet est toujours d’actualité mais prend du temps, après le départ en 2023 du showrunner de l’équipe Jeb Stuart.

    The Witcher, saison 4 (2025)

    Les amateurs de jeux vidéo ont bien le calendrier en tête : la saison 4 de The Witcher devrait débarquer sur Netflix avant la fin de l’année. Aucune date n’a encore été communiquée mais on connaît déjà un bouleversement majeur : le visage de Geralt de Riv va changer puisque le comédien Henry Cavill a quitté la série, remplacé par Liam Hemsworth.

    Fallout, saison 2 (décembre 2025)

    Achevée le 7 mai, la production de la saison 2 de Fallout en est désormais au peaufinage avant une sortie prévue à la fin de l’année. L’héroïne Lucy MacLean (Ella Purnell) se lance dans une quête pour retrouver son père (Kyle MacLachlan), après avoir découvert ses liens avec Vault-Tec. Nouveauté au casting : Macaulay Culkin incarnera un génie fou.

    The Legend of Zelda (2027)

    Le très attendu film en prises de vue réelles The Legend of Zelda sortira le 24 mars 2027. Le tournage n’a pas encore commencé, il est prévu en Nouvelle-Zélande entre novembre 2025 et avril 2026 dans des décors naturels avec un casting dont les rumeurs parlent d’Hunter Schafer pour incarner Zelda. À la caméra : le réalisateur Wes Ball (La Planète des singes : Le Nouveau Royaume) et une production - Sony Pictures- qui travaillerait en étroite collaboration avec Shigeru Miyamoto, le créateur de la saga.

    Mortal Kombat 2 (octobre 2025)

    Les fans de jeux de combat seront servis avec Mortal Kombat 2, la suite de la première adaptation du jeu vidéo homonyme d’Ed Boon et John Tobias, qui sortira le 22 octobre 2025 en salles. Même équipe créative : Simon McQuoid, qui avait déjà dirigé le premier film en 2021, reprend sa place derrière la caméra. Et Karl Urban reprend son rôle de Johnny Cage.

    Return to Silent Hill (date inconnue)

    Adaptation du jeu vidéo Silent Hill 2, le film Return to Silent Hill sortira prochainement en salles. À la mise en scène, le cinéaste français Christophe Gans, déjà à la manoeuvre pour le premier opus et qui a promis une atmosphère encore plus cauchemardesque. L’histoire suivra James Sunderland, incarné par Jeremy Irvine, dévasté par la perte de sa femme, et qui reçoit une mystérieuse lettre de sa part, ce qui le pousse à retourner à Silent Hill. 

    Gears of War (date inconnue)

    Double projet réjouissant pour les amateurs de jeux vidéo : Gears of War va être adapté à la fois en film et en série animée par Netflix. Le film en live-action pourrait bien être réalisé par David Leitch (John Wick, Bullet Train), actuellement en négociations avec la production, tandis que le scénario serait signé Jon Spaihts (Dune). Concernant la série animée, aucune information supplémentaire n’a filtré.

    Où voir les dix adaptations de jeux vidéo les plus attendues ?

    Que vous soyez fan de fantasy, d’action ou d’horreur, il y a forcément une adaptation de jeu vidéo faite pour vous. Pour savoir où voir les prochaines transpositions de franchises cultes, il suffit de suivre notre guide JustWatch qui vous donnera toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • Les meilleurs films et séries avec Pedro Pascal à voir en streaming

    Les meilleurs films et séries avec Pedro Pascal à voir en streaming

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Pedro Pascal s’est imposé comme l’un des acteurs les plus populaires de sa génération. Révélé au grand public grâce à ses rôles dans Game of Thrones et Narcos, l’acteur chilien-américain a depuis enchaîné les projets marquants. En 2023, il est acclamé pour sa performance dans The Last of Us, série HBO adaptée du jeu vidéo à succès, où il campe Joel, un survivant dans un monde post-apocalyptique.

    En 2025, il s’apprête à rejoindre le Marvel Cinematic Universe dans le rôle de Reed Richards alias Mr. Fantastique, dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas, attendu en juillet. Il reprendra ce rôle dans Avengers: Doomsday, prévu en 2026. Voici les films et séries incontournables de Pedro Pascal, entre science-fiction, drame, action et animation.

    The Last of Us (2023–2024)

    Cette série est un projet marquant dans la carrière de Pedro Pascal. The Last of Us propulse Pedro Pascal dans le rôle de Joel, un homme endurci par la perte et la violence, chargé d’escorter une adolescente immunisée dans un monde ravagé. Sa performance tout en retenue, vulnérable et puissante, a été saluée comme l’une des meilleures de sa carrière. Diffusée sur HBO, la série a été un immense succès critique et public, consolidant encore davantage la notoriété de l’acteur. La série est adaptée du jeu vidéo culte de Naughty Dog, et Pascal parvient à capturer toute l’émotion et la douleur du personnage, tout en formant un duo poignant avec Bella Ramsey. Entre scènes d'action intenses et moments d’intimité bouleversants, The Last of Us s’impose comme un sommet dans la carrière de l’acteur.

    The Mandalorian (2019–2023)

    Dans The Mandalorian, série phare de Disney+, Pedro Pascal incarne Din Djarin, un chasseur de primes solitaire. Son charisme transparaît même sous le casque emblématique du personnage. Il y forme un duo touchant avec Grogu, alias « Baby Yoda », dans une aventure intergalactique qui a su relancer l’univers Star Wars sur petit écran. La série mélange western et space opera avec efficacité, et Pascal parvient à transmettre toute une palette d’émotions malgré un visage souvent masqué. Son interprétation sobre et efficace a largement contribué au succès de la série, et son personnage est devenu l’un des nouveaux visages les plus populaires de la saga Star Wars.

    Le Robot Sauvage (2024)

    Le Robot Sauvage permet à Pedro Pascal de s’aventurer dans l’animation avec finesse. Dans ce film d’animation produit par DreamWorks, Pedro Pascal prête sa voix à un personnage majeur aux côtés de Lupita Nyong’o. Il y démontre une fois encore sa polyvalence, dans un récit à la fois poétique et familial, centré sur l’amitié entre une jeune fille et un robot échoué sur une île. Le film, qui mêle aventure, réflexion écologique et récit initiatique, a été salué pour la qualité de son animation et sa sensibilité. Pascal y incarne un robot protecteur, sensible et mystérieux, donnant une touche d’émotion supplémentaire à l’histoire. Une œuvre tendre et universelle qui montre une nouvelle facette de l’acteur.

    Game of Thrones (2014)

    Pedro Pascal marque les esprits dans la saison 4 de Game of Thrones avec son interprétation flamboyante du prince Oberyn Martell. Charismatique, séducteur et animé par un désir de vengeance, il devient rapidement l’un des personnages préférés des fans… jusqu’à sa scène de mort devenue culte. Son duel final face à Gregor Clegane reste l’un des moments les plus choquants de la série. Malgré sa brève présence, Pascal insuffle à Oberyn une profondeur rare, entre noblesse, provocation et douleur intime. Ce rôle a été un véritable tremplin pour sa carrière internationale, l’ouvrant à des productions plus ambitieuses.

    Narcos (2015–2017)

    Dans Narcos, Pedro Pascal joue Javier Peña, un agent de la DEA engagé dans la traque de Pablo Escobar puis des cartels de Cali. Son rôle évolue au fil des saisons, montrant sa capacité à incarner des personnages complexes, tiraillés entre devoir et désillusion. Pascal livre une performance intense, portée par une narration efficace et une tension constante. Son personnage devient peu à peu un pilier moral au cœur d’un système corrompu. Grâce à son jeu sobre et précis, il donne corps à l’un des rôles les plus réalistes et nuancés de la série. Une performance marquante dans un rôle très écrit.

    Un talent en or massif (2022)

    Un talent en or massif permet à Pedro Pascal d’explorer un registre comique inattendu. Dans cette comédie d’action décalée, Pedro Pascal donne la réplique à Nicolas Cage, qui joue une version fictive de lui-même. Pascal y incarne un milliardaire fan de l’acteur, mêlant humour, autodérision et scènes d’action. Leur alchimie est saluée, et le film devient rapidement culte auprès du public. Derrière l’absurde assumé du scénario, Pascal trouve l’occasion de jouer avec son image, entre second degré et sincérité. Le film séduit par sa légèreté, son rythme et la complicité évidente entre ses deux stars. Une belle démonstration de son aisance dans le registre comique.

    Si Beale Street pouvait parler (2018)

    Si Beale Street pouvait parler est un drame poignant dans lequel Pedro Pascal joue un second rôle. Dans ce drame poignant réalisé par Barry Jenkins, Pedro Pascal tient un petit rôle mais apporte une présence notable. L’histoire, adaptée du roman de James Baldwin, suit un jeune couple afro-américain confronté à une injustice raciale. Un film intense et sensible, qui montre aussi le souci de l’acteur de s’investir dans des projets porteurs de sens. Pascal incarne un personnage secondaire touchant, dont la scène est brève mais pleine de tension. Ce choix de casting illustre sa volonté de contribuer à des films engagés, même dans des apparitions limitées. Une participation sobre, mais symboliquement forte.

    Equalizer 2 (2018)

    Equalizer 2 met en scène Pedro Pascal dans un rôle ambivalent et tendu. Pedro Pascal joue un ancien collègue de Robert McCall (Denzel Washington) dans cette suite du thriller d’action. Le film prend un virage plus personnel pour les deux personnages, et Pascal s’impose comme un adversaire crédible, ambigu et intense. Une performance solide dans un rôle plus classique mais efficace. Dans ce face-à-face tendu, l’acteur insuffle à son personnage une noirceur contenue qui contraste avec son registre habituel. Son implication dans cette superproduction témoigne aussi de son ancrage progressif dans le cinéma d’action hollywoodien. Un rôle marquant dans sa montée en puissance au box-office.

    Triple frontière (2019)

    Dans Triple frontière signé Netflix, Pedro Pascal partage l’affiche avec Ben Affleck et Oscar Isaac. Ils incarnent d’anciens soldats américains planifiant un braquage dans une zone instable d’Amérique du Sud. Le film explore loyauté, cupidité et survie, avec Pascal en ex-soldat lucide et pragmatique. Sa performance met en lumière son talent pour jouer des personnages moralement ambigus, impliqués dans des situations à la fois intimes et explosives. Grâce à une distribution solide et une mise en scène immersive, le film capte l’essence d’un thriller militaire moderne, et le rôle de Pascal y trouve parfaitement sa place.

    Kingsman : Le Cercle d’or (2017)

    Kingsman : Le Cercle d’or permet à Pedro Pascal de briller dans un registre plus décalé. Pedro Pascal rejoint la franchise britannique dans le rôle de Whiskey, un agent américain des Statesman. Avec son lasso électrique et son style de cow-boy, il apporte une touche décalée et stylée à cette suite explosive et survoltée. Un rôle fun qui montre une autre facette de son jeu. Grâce à son énergie communicative et sa présence scénique, il s’impose sans mal au sein d’un casting chargé. Le film, riche en cascades et en gadgets délirants, permet à Pascal de briller dans un registre plus divertissant, tout en consolidant sa popularité auprès du grand public.

    Prospect : L'ambre de la lune verte (2018)

    Prospect : L'ambre de la lune verte offre à Pedro Pascal un rôle de mercenaire tout en subtilité. Dans ce film de science-fiction indépendant, Pedro Pascal incarne un prospecteur intergalactique sur une planète hostile. Le film repose sur une atmosphère intimiste et une esthétique artisanale. Pascal y livre une performance nuancée et humaine, dans un récit de survie loin des standards hollywoodiens. Le long-métrage, salué pour sa sobriété et son ambiance immersive, met en valeur le talent de l’acteur dans un format minimaliste. Face à une jeune fille déterminée à survivre, son personnage oscille entre menace et figure paternelle, complexifiant les dynamiques classiques du genre. Une œuvre discrète mais remarquable.

    Gladiator II (2025)

    Très attendu, Gladiator II de Ridley Scott sortira en novembre 2025. Pedro Pascal y joue aux côtés de Paul Mescal et Denzel Washington. Si son rôle est encore gardé secret, sa présence au casting renforce l’ambition du film, suite directe du chef-d’œuvre oscarisé de 2000. L’histoire suivra Lucius, neveu de l’empereur Commode, désormais adulte, confronté aux intrigues et à la violence de Rome. L’implication de Pascal dans une production aussi prestigieuse souligne l’ampleur prise par sa carrière ces dernières années. Il s’agira sans doute d’un événement cinématographique majeur, tant attendu par le public que par la critique.

    Où regarder ces films et séries en streaming ?

    La majorité des œuvres mentionnées sont disponibles sur les principales plateformes de streaming comme Netflix, Prime Video, Disney+, Canal+ ou Apple TV+. Avec JustWatch, vous pouvez vérifier facilement leur disponibilité en fonction de vos abonnements. Cliquez sur les logos ci-dessous pour filtrer selon vos services, ou réinitialisez pour accéder à toute la sélection. N'oubliez pas de créer votre liste personnalisée et d’activer les notifications pour suivre Pedro Pascal dans ses futurs rôles.

  • Les films de Julia Ducournau, et sur quelles plateformes les voir en streaming

    Les films de Julia Ducournau, et sur quelles plateformes les voir en streaming

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Chez Julia Ducournau, le sang coule à flot, les corps souffrent, mutent, s’ouvrent… l’esthétique prime chez cette réalisatrice qui maîtrise l’art des chocs visuels, souvent dans le sous-genre du cinéma de l’horreur auquel elle s’adonne le plus : le body horror. Entrée très vite dans la cour des grands, la réalisatrice a décroché la Palme d’or à Cannes en 2021 avec Titane, et a été sélectionnée avec Alpha pour la dernière édition (sans décrocher de prix).

    Nous vous proposons un guide JustWatch de ses meilleurs films, dans l’ordre des sorties des plus récentes aux plus anciennes en vous rappelant où les regarder sur les plateformes de streaming.

    Alpha (2025)

    Troisième long métrage de la réalisatrice présenté à Cannes mais qui n’a pas reçu de prix, Alpha est le nom d’une ado de 13 ans qui vit au Havre dans les années 1980 avec sa mère, médecin dans un service hospitalier traitant des malades atteints d’un virus mystérieux. Evitée par ses camarades en raison de rumeurs sur une nouvelle maladie, Alpha cherche à s’intégrer. Dans ce film sur une épidémie fictive, Julia Ducournau évoque clairement celle du Sida. Si le body horror est moins présent que dans ses deux films précédents, la réalisatrice filme quand même la mutation des corps dans le contexte de l’adolescence, et de la maladie. Avec Mélissa Boros, Tahar Rahim, Golshifteh Farahani, Emma Mackey.

    Titane (2021)

    Palme d’or à Cannes 2021 (la seconde femme à obtenir la récompense, 28 ans après Jane Campion), Titane a choqué avec cet univers mutant ultraviolent. On y suit Alexia (jouée par une actrice inconnue à l’époque Agathe Rousselle), jeune femme au passé traumatique, qui vit avec une plaque de titane dans la tête depuis un accident d’enfance. Entre pulsions de mort, métamorphose corporelle et fausse identité, Ducournau tisse une histoire étrange et violente. Passionnée de films d’horreur et de mythologie, la réalisatrice a eu l’idée de ce film après avoir eu un flash autour d’une créature blessée au squelette incassable.

    Grave (2016)

    Le film Grave a révélé Julia Ducournau. Il suit Justine, étudiante vétérinaire et végétarienne, qui développe un goût inattendu pour la chair crue après un bizutage. Entre pulsions incrontrôlées et conflits familiaux, Grave explore les thèmes du désir, de la construction de soi, de la sororité, de l’identité et du lien familial. La réalisatrice y traite déjà de sa fascination pour le thème de l’humanité cachée derrière l’horreur. 

    Junior (2011)

    Court métrage de fin d’études, Junior annonce déjà les obsessions de la cinéaste. On y découvre Justine, adolescente garçon manqué qui voit son corps se transformer de manière étrange à l’approche de la puberté. Une mutation physique qui devient le miroir de sa métamorphose intérieure. Ce film, qui a très bien été accueilli en festivals, a agi comme un laboratoire d’idées pour Grave dont l’héroïne porte d’ailleurs le même prénom.

    Où voir les films de Julia Ducournau ?

    Pour découvrir les films de la nouvelle représentante du cinéma de genre Julia Ducournau, il suffit de se rendre sur les plateformes de streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • Le classement des dix décès les plus dingues de la franchise 'Destination finale', et sur quelle(s) plateforme(s) de streaming revoir les films !

    Le classement des dix décès les plus dingues de la franchise 'Destination finale', et sur quelle(s) plateforme(s) de streaming revoir les films !

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Si vous n’avez jamais réfléchi à la fin de vie la plus stupide qu’il peut vous arriver, les scénaristes de la franchise Destination Finale (2000) ont pris un malin plaisir à les imaginer à votre place.

    En six films dont le dernier Destination finale : Bloodlines est en salles depuis le 14 mai 2025, les tragédies se sont enchaînées, souvent de manière aussi improbable que grotesque et ironique avec en toile de fond l’idée que, quoi que vous fassiez, la mort vous rattrapera toujours ! 

    Nous vous proposons un guide JustWatch des morts qui resteront gravées pour toujours dans la mémoire des amateurs de la franchise Destination finale. Tout en vous rappelant où retrouver chaque film sur les plateformes de streaming.

    1. L’opération des yeux

    L’angoisse d’un raté quand on se fait opérer des yeux s’incarne parfaitement dans cette scène de Destination finale 5 (2011), où une cliente est victime d’un laser qui la déchiquète littéralement après une série de réactions en chaîne. Le médecin s’absente de la pièce et la victime, allongée avec l'œil maintenu ouvert par des instruments, se retrouve coincée par la machine démoniaque.

    2. La vitre 

    Dans le genre horrifique, cette mort fait froid dans le dos : dans Destination finale 2 (2003), Tim Carpenter (James Kirk) est pulvérisé en plein jour par une plaque géante de verre qui lui tombe sur la tête. La faute à une nuée de pigeons qui, en s’envolant, a gâché la vue d’un ouvrier œuvrant sur le chantier voisin.

    3. La cabine de bronzage 

    Dans Destination finale 3 (2006), le pire cauchemar des amateurs de bronzage arrive à deux clientes d’une cabine d’UV qui se retrouvent mortellement coincées dans cet espace exigu après un enchaînement de circonstances dramatiques. La température augmente à tel point qu’elles finissent brûlées dans ce qui ressemble, à l’image, à deux cercueils.

    4. Le camion et les troncs d’arbres

    Cette mort est peut-être la plus anxiogène de la saga car n’importe quel automobiliste se souvient avoir roulé derrière un camion transportant des troncs d’arbres. Que se passe-t-il quand le chargement se détache ? Dans Destination finale 2 (2003), un policier en fait les frais en se faisant pulvériser hors de sa voiture tandis qu’un motard plutôt bien parti pour survivre, fini écrasé par son propre engin.

    5. La gymnaste aveuglée

    Dans Destination finale 5 (2011), la compétition de gymnastique vire au drame dans un enchaînement de micro-événements fatal : la gymnaste Candice Hooper (Ellen Wroe), qui vient de survivre à l’effondrement du pont de North Bay, se balance aux barres asymétriques lorsque de la mélanine projetée vers les barres asymétriques l’aveugle, la déséquilibre et la fait tomber comme un pantin désarticulé sur le sol, sa colonne vertébrale brisée en deux.

    6. La scène d’étranglement dans la douche 

    Dans le premier opus de Destination finale (2000), le personnage de Tod se fait attrapper par la mort alors qu’il se prépare tranquillement dans sa salle de bains. Tombé dans la douche, le fil à linge n’en fait qu’à sa tête et l’étrangle sans remords.

    7. Tuée par l’ascenseur

    Dans Destination finale 2 (2003), Nora Carpenter, qui doit faire face à la mort de son fils, entre dans un ascenseur où un monsieur (un tueur en série) attend déjà avec les bras chargés d’une caisse contenant des prothèses. Ses cheveux se prennent dans un crochet et c’est la panique. Tentant de sortir, les portes de l’ascenseur se referment sur son cou et l’ascenseur redémarre…

    8. Aspiré par la pompe de la piscine

    Qui n’a pas eu peur de se faire aspirer par le trou au fond d’une piscine publique ? Dans Destination finale 4 (2009), un homme se retrouve dans la position d’être coincé assis sur la sortie de la pompe de la piscine. Dans l’incapacité de remonter, et toujours aspiré, il finit déchiqueté par la machinerie.

    9. L’escalator qui bugge

    Dans le genre gore, dans Destination finale 4 (2009), le personnage de Lori, en tentant de s’échapper d’un centre commercial en flammes, tombe à la base d’un escalator en marche. Sa jambe est prise dans les marches métalliques et elle est aspirée par le mécanisme. De quoi nourrir nos peurs des machines qui déraillent !

    10. L’explosion dans l’avion

    Cette mort n’est pas la plus innovante mais c’est la première de la saga dans Destination finale (2000) donc reste gravée dans les annales. Alex, le héros, a la vision de son avion explosant en plein vol et préfère descendre de l’appareil avec quelques autres passagers superstitieux. Depuis l’aéroport, les quelques survivants assistent impuissants à l’explosion.

    Où voir ou revoir les plus morts les plus choquantes de la franchise 'Destination finale' ?

    Elles jouent avec nos angoisses les plus profondes : les morts de la saga Destination Finale rivalisent de créativité dans l’horreur. Après les avoir classé, on vous dit où les films sont disponibles en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • Voici notre classement des cascades les plus spectaculaires de Tom Cruise, et dans quels films les revoir !

    Voici notre classement des cascades les plus spectaculaires de Tom Cruise, et dans quels films les revoir !

    Justine Charlet

    Justine Charlet

    Rédacteur JustWatch

    Depuis son apparition mémorable depuis le toit du Stade de France lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris à l’été 2024, le monde entier ne peut plus ignorer l’appétence de Tom Cruise pour les cascades.

    Avant ce spectaculaire saut, le comédien avait déjà largement fait ses preuves devant la caméra de nombreux réalisateurs, notamment dans la franchise Mission : Impossible. Un goût pour le danger qu’il met en pratique depuis des décennies.

    Nous vous proposons un guide JustWatch des cascades de Tom Cruise qui resteront gravées pour toujours dans la mémoire des cinéphiles. Tout en vous rappelant où regarder les productions dans lesquelles il apparaît et où les retrouver sur les plateformes de streaming.

    1. Tenant fermement l’aile d’un avion dans Mission : Impossible - The Final Reckoning (2025)

    À plus de 2 km d’altitude et avec un vent à 225 km/h, Tom Cruise a défié les lois de la gravité dans Mission : Impossible - The Final Reckoning en s’accrochant aux ailes d’un avion en plein vol, seulement retenu par un câble. Le comédien a raconté à quel point il était difficile de respirer dans ces conditions, et des moments d’évanouissement inhérents à cette cascade.

    2. Accroché à un avion qui décolle dans Mission impossible : Rogue Nation (2015)

    Dans une séquence d’ouverture complètement dingue de Mission : Impossible - Rogue Nation, Tom Cruise se retrouve cramponné à la porte d’un Airbus pendant son décollage, évidemment attaché par un câble mais sans que le téléspectateur ne puisse le déceler. Suspendu à l’extérieur de l’appareil lancé à plusieurs centaines de km/h, grimpant jusqu’à 1500 m d’altitude, il a tourné la scène 8 fois.

    3. Le saut en moto depuis une falaise dans Mission : Impossible - Dead Reckoning (2023)

    Dans Mission : Impossible - Dead Reckoning, à 60 ans, Tom Cruise effectue un saut hallucinant en moto depuis une falaise. Propulsé à plein régime dans le vide, il finit par déployer un parachute. Pour préparer cette cascade, Tom Cruise raconte avoir beaucoup pratiqué le saut en parachute (plus de 500 à son actif) et enchaîné les bosses en motocross (13.000, selon la star).

    4. La descente suspendue dans la salle blanche de la CIA dans Mission : Impossible (1996) 

    Elle n’est pas la plus dangereuse des séquences mais assurément la plus iconique. Dans Mission : Impossible, Tom Cruise est suspendu par des câbles au-dessus du sol dans une pièce immaculée et ultra-sécurisée au sein de la CIA, où le moindre son, mouvement ou changement de température peut déclencher une alarme. Une cascade plus psychologique que physique mais avec une tension extrême quand le comédien se retrouve à quelques centimètres du sol.

    5. L’escalade sans filet dans Mission : Impossible 2 (2000)

    Dès l’ouverture de Mission : Impossible 2, Tom Cruise s’élève de 90 m au sommet du Canyon Moab dans l’Utah. Même si des experts étaient sur le plateau pour le guider, le comédien a grimpé contre l’avis du réalisateur John Woo qui a eu très peur pendant les sept prises nécessaires avec cinq caméras sur la falaise, une caméra dans l’hélicoptère, une autre sur une grue et des caméramens suspendus à des câbles de sécurité.

    6. L’apnée extrême dans Mission : impossible - Rogue Nation (2015)

    Dans Mission : Impossible - Rogue Nation, une scène de plongée sous-marine a particulièrement retenu l’attention des téléspectateurs : le comédien y retient sa respiration pendant plus de 3 minutes, sans aucune coupure, grâce à un tournage caméra à l’épaule. Comme à son habitude, le comédien s’est beaucoup entraîné avant cete perfomance.

    7. Le premier saut HALO de l’histoire du cinéma dans Mission : Impossible - Fallout (2018)

    Avec près d’un an de préparation uniquement consacré à cette cascade à voir dans Mission : impossible - Fallout, Tom Cruise réussit l’exploit d’être le premier acteur à réaliser un saut HALO (High Altitude Low Opening), provenant de techniques militaires risquées. Le concept ? Sauter à 7000 m d’altitude, avec l’idée d’ouvrir son parachute à très basse altitude. Le comédien a inhalé de l’oxygène pur pendant 20 minutes d’affilée afin d’éviter le choc de la décompression.

    8. La course-poursuite en hélicoptère dans Mission : impossible - Fallout (2018)

    Dans le même film, Tom Cruise se paie le luxe ou l’inconscience d’apprendre à piloter un hélico. Sans aucun effet spécial, il effectue devant la caméra des manœuvres très serrées dans des vallées montagneuses de la Nouvelle-Zélande. Encore un exploit technique et artistique car l’acteur a dû faire preuve de précision.

    9. L’ascension du Burj Khalifa dans Mission : impossible - Protocole fantôme (2011)

    Le vertige, très peu pour Tom Cruise. Dans Mission : impossible - Protocole fantôme, le comédien grimpe la plus haute tour du monde à Dubaï, haute de 828 m et 162 étages. Pour ne pas risquer sa vie, il était accroché à un harnais de sécurité durant toute la montée. Accroché, il s’est même lancé dans le vide et a couru perpendiculairement à la façade vitrée.

    10. Le basejump depuis un gratte-ciel de Shanghaï dans Mission : Impossible 3 (2005)

    Après avoir récupéré un objet au 56e étage d’un building en Chinen Tom Cruise, dans Mission : Impossible 3, n’a d’autre choix que de sauter… une chute libre de plus de 15 m depuis une grue. Certains plans ont été retouchés numériquement mais le comédien a fait un entraînement intensif pour préparer la cascade.

    Où voir ou revoir les plus belles cascades de Tom Cruise dans la franchise 'Mission: Impossible' ?

    À plus de 60 ans, Tom Cruise continue de jouer les funambules avec sa vie et prendre de gros risques pour d'impressionnantes cascades. On vous dit où les films sont disponibles en streaming. Notre guide vous donnera alors toutes les informations nécessaires. Vous pourrez cliquer sur le logo des services de streaming pour voir quels films sont disponibles sur vos plateformes. Ou ne rien cocher du tout pour voir où sont disponibles les films tous services confondus.

  • 15 films à voir si vous avez aimé 'Minecraft, le film'

    15 films à voir si vous avez aimé 'Minecraft, le film'

    Aurélien Bouron

    Aurélien Bouron

    Rédacteur JustWatch

    Sorti en avril 2025, Minecraft, le film adapte enfin sur grand écran l'univers du jeu vidéo le plus vendu de tous les temps, avec plus de 238 millions d'exemplaires écoulés à travers le monde. Réalisé par Jared Hess (Nacho Libre), il met en scène Jack Black dans le rôle de Steve et Jason Momoa en Garrett Garrison, dans une aventure où quatre marginaux sont projetés dans l'Overworld.

    Accueilli favorablement par le public, ce blockbuster capture parfaitement l'essence du jeu : créativité, exploration et survie dans un monde cubique aux possibilités infinies. Voici 15 films similaires à regarder en streaming si vous avez apprécié cette adaptation cinématographique unique.

    La Petite Nemo et le Monde des rêves (2022)

    Ce film transporte les spectateurs dans un univers onirique où une jeune fille, aidée d'un hors-la-loi excentrique, explore des rêves mystérieux pour retrouver son père disparu. À l'image de Minecraft, La Petite Nemo et le Monde des rêves propose une aventure imaginative, riche en créativité, peuplée de mondes fantastiques et visuellement époustouflants. L'héroïne façonne ses propres règles au fil de son voyage, à la manière des joueurs construisant leur propre monde dans Minecraft. L'univers visuel est à la fois enchanteur, surréaliste et imprévisible, ce qui rend chaque étape de l'aventure inoubliable pour les petits comme les grands.

    Super Nacho (2006)

    Réalisé également par Jared Hess, Super Nacho décalé suit Nacho, un moine mexicain passionné de lutte qui décide de devenir catcheur pour aider des enfants défavorisés. L'humour absurde, le visuel distinctif et le style original rappellent le ton léger et unique de Minecraft. Le film partage cette énergie créative et excentrique propre à la construction de mondes et de parcours singuliers. Derrière la farce se cache un récit d’émancipation et de dépassement de soi qui parle aussi à ceux qui trouvent dans le jeu vidéo un moyen de s’exprimer autrement.

    Pixels (2015)

    Quand des extraterrestres attaquent la Terre sous forme de personnages de jeux vidéo rétro, un groupe improbable tente de sauver la planète. Mêlant nostalgie vidéoludique et action déjantée, Pixels s'adresse aux amateurs de jeux vidéo, tout comme Minecraft. Les effets visuels colorés et dynamiques évoquent les aventures cubiques et ludiques propres à l’univers du célèbre jeu vidéo. Le film met en avant l’importance de la culture vidéoludique et son influence sur plusieurs générations.

    Tron (1982)

    Tron, un classique de la science-fiction, met en scène un programmeur happé dans un univers virtuel, où il doit combattre pour survivre. La confrontation entre réel et virtuel, ainsi que la créativité numérique, en font un parallèle intéressant avec l'expérience immersive que propose Minecraft. Le monde stylisé de Tron a inspiré plusieurs générations de développeurs et créateurs d’univers numériques. Pour les fans de mondes alternatifs et d’esthétique rétro-futuriste, c’est un incontournable.

    Ready Player One (2018)

    Dans un futur où la planète est en déclin, les habitants se réfugient dans l’OASIS, un immense monde virtuel qui offre un échappatoire à la réalité. Ready Player One, réalisé par Steven Spielberg, est une lettre d’amour à la culture geek, peuplée de références vidéoludiques. À l’instar de Minecraft, le film célèbre l’exploration, la créativité et la liberté de construire sa propre aventure. Le héros, Wade Watts, parcourt des environnements variés en quête d’indices, dans une quête qui rappelle les défis et la personnalisation propres à Minecraft. Une aventure technologique et nostalgique.

    Free Guy (2021)

    Dans cette comédie d’action, Ryan Reynolds incarne Guy, un personnage non-joueur dans un jeu vidéo en ligne qui prend soudain conscience de sa condition. Face au chaos numérique, il décide de devenir le héros de sa propre histoire. Free Guy questionne notre rapport aux mondes virtuels, tout en célébrant l’interactivité et l’inventivité – des piliers fondamentaux de Minecraft. Entre humour, action et émotions, le film explore la liberté de choix, les glitchs du système et l’éveil d’une conscience numérique dans un monde codé. Une expérience rafraîchissante et pleine d’énergie.

    Jumanji : Bienvenue dans la jungle (2017)

    Quand quatre lycéens découvrent une vieille console, ils sont transportés dans le corps de leurs avatars dans un jeu vidéo. Le décor : une jungle remplie de pièges, de quêtes, de PNJ et de règles précises. Comme dans Minecraft, chaque personnage dispose de compétences spécifiques et doit collaborer avec les autres pour survivre. Jumanji : Bienvenue dans la jungle, porté par Dwayne Johnson, Kevin Hart et Jack Black, mêle humour, action et aventure avec brio. Il met en avant le travail d’équipe, les défis progressifs et le sentiment d’immersion propre aux parties multijoueurs.

    Sonic, le film (2020)

    Adapté de la franchise culte de SEGA, Sonic, le film met en scène le célèbre hérisson bleu alors qu’il tente d’échapper aux griffes du Dr Robotnik sur Terre. Avec son univers coloré, son rythme effréné et sa volonté de rester fidèle au jeu tout en racontant une nouvelle histoire, le film rejoint Minecraft dans cette démarche d’adaptation réussie. Il célèbre la vitesse, la créativité et la coopération, notamment grâce à la relation entre Sonic et son nouvel ami humain. Un divertissement familial moderne qui ravira les nostalgiques comme les néophytes.

    Super Mario Bros. le film (2023)

    Super Mario Bros. le film remet au goût du jour les aventures de Mario et Luigi, deux plombiers de Brooklyn propulsés dans le Royaume Champignon. Visuellement éblouissant, bourré de clins d’œil à l’univers Nintendo, il adopte le ton bon enfant et l’imagination débordante qui font le charme de Minecraft. L’univers coloré, la logique de niveaux, les bonus cachés, tout y est. C’est aussi un récit d’apprentissage, d’entraide et de bravoure qui fera écho aux joueurs de Minecraft habitués à construire, affronter et progresser ensemble. En bref, le film est parfait pour passer un excellent moment, et son succès impressionnant au box office est loin d’être un hasard.

    Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs (2023)

    Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs est une adaptation très réussie du célèbre jeu de rôle, où un groupe d’aventuriers hétéroclites s’unit pour récupérer une relique volée. Avec ses quêtes, ses pièges, ses dragons et ses moments de stratégie collective, le film rappelle fortement l’expérience vécue dans Minecraft lorsqu’on explore un donjon ou qu’on entreprend une mission en multijoueur. Les paysages variés, les personnages charismatiques et l’humour bien dosé en font une aventure épique et immersive, à la fois fidèle à l’esprit du jeu et accessible à tous. Une belle surprise qui séduit autant les fans que les curieux.

    Spy Kids 3-D : Mission 3D (2003)

    Dans ce troisième volet de la saga Spy Kids, les jeunes héros doivent s’infiltrer dans un jeu vidéo en réalité virtuelle pour y affronter des niveaux de plus en plus périlleux. L’univers numérique, les mécaniques de gameplay, les avatars et les environnements modulables rappellent l’approche ludique et imaginative de Minecraft. Malgré son esthétique marquée par les années 2000, le film reste une référence pour les enfants des années vidéoludiques, et offre une aventure dynamique qui célèbre l’imagination technologique.

    La Grande Aventure Lego (2014)

    La Grande Aventure Lego raconte l’histoire d’Emmet, un ouvrier Lego ordinaire qui devient, malgré lui, le héros d’une mission pour sauver le monde. La Grande Aventure Lego partage avec Minecraft une célébration de la créativité, de la construction libre et de l’univers modulaire. L’humour méta, les multiples références culturelles et la capacité à transformer l’ordinaire en extraordinaire en font un film à la fois divertissant et intelligent, qui parlera aussi bien aux enfants qu’aux adultes fans de construction.

    Les Mondes de Ralph (2012)

    Ralph est un méchant de jeu vidéo fatigué de son rôle qui décide de s’échapper de son jeu pour devenir un héros ailleurs. Ce voyage à travers divers univers de jeux évoque la variété des mondes et des environnements explorables dans Minecraft. Le film aborde avec tendresse des questions d’identité, de reconnaissance et de libre arbitre, tout en rendant hommage à plusieurs générations de jeux vidéo. Un récit touchant et drôle, qui parlera à tous les passionnés de pixel et d’univers virtuels.

    Angry Birds, le film (2016)

    Adaptation du célèbre jeu mobile, Angry Birds suit Red et ses amis alors qu’ils défendent leur île des envahisseurs cochons. Plein d’humour, de couleurs et d’action, le film illustre comment un univers ludique peut se traduire efficacement à l’écran. Comme Minecraft, il valorise la coopération et l’ingéniosité pour résoudre les conflits, tout en s’appuyant sur une esthétique reconnaissable et une énergie constante. Idéal pour un public familial à la recherche d’un divertissement léger mais efficace.

    Pokémon Détective Pikachu (2019)

    Dans un monde où les humains cohabitent avec les Pokémon, un jeune homme fait équipe avec un Pikachu détective pour résoudre une mystérieuse disparition. Détective Pikachu mêle enquête, action et créatures attachantes dans un univers riche et vivant. Comme Minecraft, il permet aux spectateurs de plonger dans un monde où la logique n’est pas toujours celle du réel, mais où l’exploration, la découverte et la résolution de problèmes tiennent une place centrale. Un film aussi accessible qu’inventif, à voir en famille ou entre amis.

    Où regarder ces films en streaming ?

    Toutes ces œuvres sont disponibles sur les principales plateformes comme Netflix, Prime Video, Disney+, Canal+ et Apple TV+. Sur JustWatch, vérifiez rapidement leur disponibilité en fonction de vos abonnements. Profitez-en pour créer votre propre liste personnalisée et activez les notifications pour ne jamais manquer vos prochaines découvertes cinématographiques.

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